Ensemble, réussir aujourd'hui pour convaincre demain

Congrès de Grenoble de novembre 2000,
motion présentée par François Hollande.


 

II – Agir
à l'échelle de l'Europe
et du monde

La mondialisation libérale lance aux socialistes deux grands défis : le premier est de mettre en œuvre le nouvel internationalisme. Il doit être fondé sur la régulation, le co-développement et l’impératif écologique. Le second est d’édifier cette " Europe puissance " sans laquelle nos pays pourraient devenir des enjeux et non plus des acteurs de l’Histoire.

1°/ Une Europe au service de la croissance et de l’emploi

L’Europe est à la fois un acteur et un terrain privilégié du combat pour de nouvelles régulations économiques. L’avènement de l’Euro traduit, de ce point de vue, un choix politique majeur. Le partage de la souveraineté monétaire ne couronne en effet pas simplement le processus d’intégration économique et financier initié par les pères fondateurs de l’Europe ; il met aussi fin aux attaques spéculatives des marchés contre les diverses monnaies européennes, il libère les gouvernements nationaux de l’obsession permanente des taux de change intra-européens.

Naturellement, ces marges de manœuvre pour un " nouveau keynésiannisme " à l’échelle européenne resteront théoriques si la volonté politique de les utiliser fait défaut.

Cet enjeu renvoie à la nécessité impérieuse d’une meilleure coordination des politiques économiques. Reprenant la proposition que nous avions formulée lors de la campagne des élections européennes de 1999, nous demandons que soient inscrits dans le statut de la Banque Centrale Européenne les objectifs de croissance et de création d’emplois, au même titre que la stabilité des prix. La BCE ne saurait être indépendante des besoins de l’économie et des peuples.

C’est pourquoi, les socialistes français continueront de militer pour que l’Euro-groupe acquière un véritable statut dans le système institutionnel communautaire. Il pourrait prendre la forme d’une coopération renforcée –formule que la Conférence intergouvernementale en cours vise notamment à améliorer. Responsables du taux de change de l’Euro, les autorités politiques, issues du suffrage universel, doivent pouvoir donner également leur avis, au cours d’un échange constructif, sur la politique des taux d’intérêt menées par la BCE.

Une politique économique et sociale européenne au service de la croissance, de l’emploi et du progrès social va naturellement au-delà d’une gestion macro-économique efficace et avisée de l’Union et de la " zone Euro ". Nous devons tout mettre en œuvre pour faire avancer un projet européen progressiste –économique, social, environnemental, culturel etc… notamment en soutenant les propositions suivantes :

     Décider, à l’échelle de l’Union, d’un plan d’harmonisation de la fiscalité sur les revenus du capital et les bénéfices des sociétés, éradiquer les paradis fiscaux de l’Union ;

     Définir une véritable politique industrielle européenne, forger et faire reconnaître une conception européenne des services publics, à rebours de la tendance de la Commission européenne à s’enfermer dans la seule surveillance des règles de la concurrence ;

     Fixer des critères de convergence pour l’emploi engageant les Etats, favoriser la négociation entre partenaires sociaux européens, en particulier en cas de restructurations et de fusions, et en vue de conventions collectives européennes ;

     Négocier un traité social européen de même portée que les textes économiques et monétaires, qui comprenne des critères et un calendrier de convergence social, instaurer un salaire minimum européen, réduire la durée du travail en Europe ;

     Renforcer la protection du consommateur, notamment en créant une agence européenne de l’alimentation.
C’est un combat que nous devrons mener pendant et après la Présidence française de l’Union européenne.

2°/ Une Europe politique

Les socialistes n’ont pas ménagé leurs efforts pour favoriser la mise en place d’une Europe plus sociale, plus solidaire, plus proche des besoins des peuples.

Aujourd’hui, la création de l'Euro constitue un tournant historique. Tout en couronnant quatre décennies d'intégration économique et monétaire, il permet d'envisager la conduite de nouvelles politiques de croissance en Europe. Dans le même temps, la perspective, désormais incontournable, de l'élargissement impose une réforme des institutions. A tous égards, le temps de l'Europe politique est donc clairement venu.

Au moment où s'ouvre notre Congrès, la France préside aux destinées de l'Union. Les priorités de la présidence française s'inscrivent précisément dans le droit chemin de cet engagement pour une Europe plus politique, une Europe plus démocratique et citoyenne, avec la volonté de mener à bien la réforme des institutions pour éviter la paralysie qui menace déjà et risque d'être aggravée avec l'élargissement.

Dans l'immédiat, un fonctionnement plus efficace et plus démocratique des institutions européennes passe par une généralisation du vote à la majorité qualifiée et du processus de co-décision associant pleinement le Parlement européen, par une nouvelle pondération des voix au sein du conseil tenant mieux compte du poids démographique de chaque Etat, par une Commission plus resserrée, avec un président appartenant à la majorité politique issue des élections européennes, ou encore par le développement des coopérations renforcées permettant aux Etats qui le souhaitent d'aller plus vite et plus loin. Il passe aussi par l'adoption d'une Charte des droits fondamentaux dotée d'une portée à la fois politique et juridique, s'intégrant en préambule dans les traités.

La perspective d'une Europe à 25 ou à 30 oblige à trouver de nouvelles voies pour approfondir l'intégration politique.

Nous nous reconnaissons, de ce point de vue, dans la notion " d'avant-garde " de nature fédérale, regroupant les pays prêts à mettre en commun dès aujourd'hui de nouveaux champs de compétence. Respectueuse de l'identité de l'Union comme du processus d'élargissement, cette solution serait la plus soucieuse des intérêts des Etats membres qui ne veulent ou ne peuvent tous avancer au même rythme.L'idée de " fédération d'Etats-nation ", défendue par le Parti socialiste, demeure de ce point de vue particulièrement pertinente dans le débat actuel sur l'avenir de l'Europe politique. Elle constitue une réponse équilibrée, à la fois ambitieuse et réaliste, au défi qui nous est aujourd'hui posé.

Refusant les impasses d'un souverainisme nostalgique, le projet de " fédération d'Etats-nation " assume clairement la part importante de fédéralisme à introduire aujourd'hui dans la construction européenne, à travers la mise en commun de nouvelles compétences, l'extension du vote à la majorité qualifiée, l'approfondissement de la démocratie européenne. Il n'ignore pas pour autant la légitimité des vieilles nations, espaces toujours vivants de démocratie et de solidarités, supports d'une précieuse diversité culturelle, qui interdit d'envisager sérieusement l'instauration prématurée d'une sorte d'Etat-nation européen, reproduisant à l'identique les institutions qui existent dans chacun de nos pays. Cela ne doit cependant pas nous empêcher de mettre en œuvre un espace européen qui protège l’ensemble des citoyens, leur garantit leurs libertés et permet une lutte efficace contre la délinquance financière. La construction d’un espace judiciaire européen est l’un des chantiers majeurs des années à venir.

Loin d'opposer citoyenneté européenne et citoyenneté nationale, nous proposons ainsi au contraire d'assurer leur complémentarité dans une vision dynamique de la construction européenne. Dans le respect de l'identité de chacun, nous devons aujourd'hui travailler au renforcement d'un " vouloir vivre ensemble " qui offre à l'Europe la possibilité de porter ses valeurs communes et son modèle social à l'échelle du monde.

3°/ Réguler les mouvements de capitaux au plan international

Une meilleure régulation passe d’abord par une plus grande transparence des marchés des changes et des marchés financiers. Elle doit s’imposer à l’ensemble des institutions financières, qu’elles soient publiques ou privées, et se placer dans le cadre d’un important renforcement du pouvoir politique et des processus de décisions au sein du FMI.

Les entrées et les sorties massives de capitaux peuvent avoir des conséquences désastreuses, notamment pour un pays émergent. Lorsqu’ils entrent trop vite, ils conduisent à un surendettement des agents nationaux, et se portent sur des projets peu rentables ou très risqués. En se retirant hâtivement, ils précipitent la chute de certains pays et la misère de la population.

Il s’agit donc d’exercer une influence sur les mouvements des capitaux de court terme. Le mérite de la taxe Tobin est d’avoir ouvert le débat, son taux (0,05 %) est bien inférieur aux variations journalières des cours et surtout aux frais obligatoires perçus par les places financières. Chacun le sait pourtant, un tel outil - dont les objectifs sont éminemment justes - sera difficile à mettre en œuvre s’il ne bénéficie pas d’un large accord international, en particulier au sein de l’OCDE. A nous de mener fermement le débat dans l’Union Européenne et dans l’Internationale socialiste pour arriver à une décision appliquée au moins par les pays de l’OCDE.

Dans le cas des pays émergents, l’objectif est d’agir en amont, pour empêcher les entrées massives de capitaux courts, donc en période d’euphorie et non de crise. Les dispositifs expérimentés au Chili et en Malaisie - un dépôt obligatoire à la Banque centrale d’un certain pourcentage du montant des investissements - ont fait leurs preuves.

La proportion prise par les menaces d’effondrement du système financier qu’a fait peser la crise des pays émergents, puis celle d’importants fonds spéculatifs, ne laisse pas aussi de poser la question de l’institutionnalisation d’un prêteur en dernier ressort.

Pour maîtriser les crises et prévenir les effets en chaîne, celui-ci - FMI ou club de banques centrales, BCE au sein de l’Union - doit pouvoir injecter les liquidités nécessaires, c’est-à-dire émettre une monnaie internationale sans les restrictions drastiques qui s’imposent actuellement aux Droits de Tirages Spéciaux du FMI.

Cette préoccupation justifie également la création d’un Conseil de sécurité économique mondial, chargé de veiller à la cohérence des grandes négociations internationales, qu’elles concernent la monnaie, le commerce, l’environnement ou les normes sociales.

Enfin, une action internationale résolue doit permettre de résorber ces " trous noirs " de la finance internationale qui sont les paradis bancaires et fiscaux. Leur opacité leur confère un rôle déterminant dans le fonctionnement de l’économie mondiale du crime, mais aussi dans le développement de la spéculation financière. Il revient à l’Union Européenne de militer dans les instances internationales en faveur de l’édiction de normes minimales de taxation et d’information, partout dans le monde, mais aussi, pour que cet impératif ne demeure à l’état de vœu pieux, de prendre l’initiative, en tant que grande puissance financière, de soumettre à un contrôle rigoureux et une imposition forfaitaire les mouvements de capitaux - directs ou indirects - avec ceux des pays en cause qui refusent de coopérer.

4°/ Organiser la solidarité à l’échelle du globe

Toutes les institutions internationales le constatent : les inégalités s’accentuent à l’échelle planétaire. 1,2 milliard de personnes vivent avec moins d’un dollar par jour. L’Afrique est asphyxiée par la dette et le manque d’investissements. Le sida frappe sévèrement ce continent. Des conflits meurtriers le déchirent faisant oublier des avancées démocratiques engagées au début des années 90.

Un double défi doit être relevé : améliorer les conditions de vie de ces populations tout en aidant au respect des droits de l’Homme et des libertés démocratiques. La France a une responsabilité particulière.

Elle doit la faire partager par ses partenaires européens. La qualité des relations avec les pays du Sud peut être un atout dans les grandes négociations mondiales, en particulier celles de l’OMC.

Nous récusons les thèses libérales qui visent essentiellement le développement du seul accroissement des échanges. Nous défendons des mécanismes de régulation et des aides financières qui doivent contribuer à des transformations structurelles.

Depuis 1997, le gouvernement de Lionel Jospin a marqué des inflexions importantes de la politique française en Afrique : une volonté d’ouverture à l’ensemble du continent, la fin d’un interventionnisme direct, de nouvelles initiatives spécifiques sur la dette, l’engagement d’une réforme de la coopération, dessinent un partenariat nouveau. Il faut maintenant aller plus avant en matière de relations Nord – Sud.

Plusieurs propositions peuvent être faites :

     Annuler la dette publique des " pays pauvres " du Sud. Des engagements ont été pris, mais ils connaissent des difficultés d’application. L’Internationale Socialiste a fait de l’annulation de la dette un thème d’action que notre Parti entend porter aujourd’hui. Cette résolution du problème de la dette a pour objectif de donner aux pays pauvres endettés, les capacités d’un développement durable.

     Mieux contribuer à l’établissement ou au renforcement des Etats démocratiques. C’est un objectif difficile. Il faut éviter l’ingérence. Nous pensons conforter l’exemple des commissions mixtes organisées régulièrement par les Etats d’Afrique qui établissent de véritables contrats sur la demande des Etats partenaires incluant un engagement démocratique. Il faut également faciliter l’émergence de sociétés civiles mieux structurées. Il faut parallèlement isoler les régimes dictatoriaux. Ces objectifs supposent que l’octroi des aides budgétaires soit véritablement conditionné aux progrès démocratiques.

     Traduire par des accords nouveaux les problèmes de sécurité sur le continent africain. Notre approche est de renforcer les capacités africaines de maintien de la paix. Il faut privilégier des accords régionaux de sécurité qui peuvent être des cadres adaptés pour préparer des dispositifs régionaux de prévention et de gestion des conflits.

     Consacrer d’ici à cinq ans 0,7 % du PIB à l’aide au développement. Il faut l’accompagner de règles contractuelles plus exigeantes entre partenaires. Il faut privilégier des projets régionaux exigeants en investissements : infrastructures lourdes de communication et de télécommunications, accès généralisé à l’eau potable et à l’énergie, préservation de l’environnement. S’il revient aux Etats d’assurer en priorité leurs fonctions de base, dans le domaine de la santé, l’Union Européenne doit s’engager de manière coordonnée dans un plan d’urgence contre le sida et le paludisme.

     Promouvoir la francophonie. C’est un élément de notre politique extérieure. Mais la francophonie que si elle sait se marier à ses différents interlocuteurs et se fonder sur un bilinguisme variant au gré des espaces. Cette coopération, qui utilise les canaux universitaires et scientifiques, doit nous conduire à améliorer enfin notre politique des visas en mettant fin aux tracasseries excessives.

     Engager un grand plan sanitaire pour lutter contre les grands fléaux (Sida, malaria…) notamment en Afrique.
Ces propositions visent à transformer un processus de mondialisation qui peut être un progrès mais qui exclut aujourd’hui des pays entiers du monde du partage des richesses.

5°/ Protéger la planète

Les dangers des atteintes à l’environnement pour la santé et le bien-être des hommes et pour l’avenir de la planète sont mieux connus : changements climatiques, réduction de la biodiversité, pollutions de l’air et de l’eau.

Notre objectif est de concilier le développement économique, la cohésion sociale et la lutte contre les pollutions, les nuisances, la dégradation des ressources naturelles. Le développement durable est une question majeure de solidarité vis-à-vis des pays du sud, des générations futures et plus généralement des plus démunis, qui sont les plus touchés par les nuisances.

C’est pourquoi, il est nécessaire de prévoir la création de nouveaux modes de régulation internationaux pour l’environnement.

Nous sommes résolument favorables à la création d’une autorité mondiale de l’environnement, capable de fixer des règles cohérentes et de les faire respecter, qui peut permettre de lutter efficacement contre des phénomènes qui sont, eux aussi, planétaires.

Il est, de la même façon, essentiel que la communauté internationale se donne les moyens de faire respecter les engagements pris à Kyoto en matière d’effet de serre. Les pays les plus pollueurs, en particulier les Etats-Unis, ne doivent plus pouvoir en rester à un laisser-aller qui constitue un véritable dumping environnemental. Les pays du Sud doivent avoir les moyens d’accélérer leur développement sur la base de technologies propres. La prochaine conférence de La Haye doit être l’occasion de faire une avancée importante sur ces sujets.

III – Un Parti socialiste
vivant et uni

Trois ans après notre victoire de 1997, le Parti socialiste a su préserver son influence dans l'opinion publique; mais il demeure lui-même victime de l’image négative de la politique dans notre pays.

Du point de vue de son fonctionnement interne, le PS a su démocratiser son organisation et s’ouvrir vers l’extérieur. Ainsi, la consultation de tous les militants est devenue plus fréquente avec la désignation, au suffrage universel des adhérents, de tous nos responsables et de tous nos candidats et avec la procédure des Conventions Nationales qui permettent de débattre collectivement, au moins une fois par an, en dehors de nos rendez-vous de Congrès.

Mais, des insatisfactions demeurent : lourdeur des textes soumis au vote, inadaptation de nos règles pour l’intervention militante, disparité dans le fonctionnement des sections. De même, nous parvenons mal à renouveler les générations et à accueillir les nouveaux adhérents.

1°/ Militer autrement

Nous devons nous interroger sur nos formes de militantisme pour mieux prendre en compte la diversité des parcours, les types d’engagements souhaités et particulièrement les rythmes de vie de celles et ceux qui nous rejoignent : c’est encore trop souvent le temps des élus qui sert de référence à la vie militante alors que celle-ci est de nature bénévole.

Et si nous devons continuer à élaborer et défendre un projet global, il faut l’articuler avec des actions plus concrètes, plus ciblées et plus quotidiennes.
  1. La parité dans les faits


  2. Des progrès significatifs ont été accomplis dans la désignation des candidates lors des élections législatives de 1997, aux élections régionales de 1998 puis dans la loi sur la parité.

    Pourtant, nous sommes encore loin du compte. En l’absence de volontarisme, chacun sait que les déséquilibres ne se corrigeront pas spontanément. Ainsi, le PS doit-il poser comme principe pour les élections législatives de 2002 la présence d’au moins 40 % de candidates (contre 30 % en 1997). Les prochaines municipales donneront à de nombreuses femmes l’occasion d’une première expérience élective et aux fédérations les forces sur lesquelles s’appuyer pour présenter des candidatures de femmes aux scrutins majoritaires, et notamment aux élections cantonales.

  3. La diversité est une richesse


  4. Il est de notre responsabilité de mieux représenter la diversité de notre électorat. C’est ainsi que le PS a vocation à élargir sa représentation, afin qu’elle traduise la diversité de la société. Il doit, pour ce faire, renouveler ses méthodes de communication, renforcer ses réseaux de sympathisants (pouvant participer aux débats), lever les contraintes ou les pesanteurs à l’adhésion. Les jeunes doivent aussi trouver plus naturellement leur place.

    Les Français d’origine étrangère, les citoyens communautaires, doivent être encouragés à la prise de responsabilité. Nos listes électorales doivent s’ouvrir pour mieux assurer la proximité avec nos concitoyens.

  5. Un nouveau rôle pour le secteur " entreprises "


  6. Les " Groupes Sections Entreprises " (GSE) doivent être rénovés pour offrir aux militants un cadre où ils puissent mieux conjuguer défense de nos idées et action de terrain.

    Le secteur " entreprises " a, au cours de son histoire, représenté un apport constant à la réflexion et aux programmes électoraux de notre parti. Il faut aujourd’hui lui donner un rôle nouveau.

    Pour permettre de redéfinir et dynamiser notre secteur " entreprises ", une convention nationale " être socialiste dans le monde de l’entreprise " pourra être organisée.

    De la même manière, le Parti socialiste doit développer ses liens avec l’ensemble des secteurs associatif, mutualiste et coopératif, par la valorisation de la présence des militants dans ces organisations et en développant avec elles des relations étroites au niveau fédéral comme au niveau national. Le Conseil Economique Social et Culturel, constitué après le Congrès de Brest, a déjà permis de fructueuses confrontations et pourra appuyer cette ambition d’être plus présent dans tous les secteurs de la société.

  7. Militer sur des thèmes


  8. Pour certains sympathisants, l’adhésion géographique n’a pas la même force que pour les militants qui vivent au rythme de leur commune ou de leur département. Pour ceux-là, nous devrions réfléchir à la création de sections thématiques susceptibles d’emporter leurs réticences et offrant un cadre à de nouvelles formes de militantisme. Ces sections, placées sous la responsabilité d’un secrétaire national et des secrétaires fédéraux au niveau départemental, pourraient contribuer à irriguer le parti de propositions nouvelles.

  9. Approfondir la démocratie militante grâce aux nouvelles technologies


  10. Nous pouvons utiliser les nouvelles technologies au sein de notre Parti pour rapprocher le " National " et les fédérations.

       Un espace Internet commun à tous les socialistes : La formule la plus simple serait l’ouverture d’un espace qui pourrait prendre la forme d’un portail " parti socialiste " qui " porte " l’ensemble des sections et fédérations.

      Ceci favoriserait une meilleure lisibilité de l’activité des socialistes à travers une adresse unique (parti socialiste) et favoriserait les échanges (notamment par la création de liens) entre les sites.

    D’autres pratiques peuvent illustrer les changements qualitatifs que pourrait produire le net :

       La création d’une liste de diffusion permettant le débat permanent entre les secrétaires fédéraux et le national ;

       Des rendez-vous réguliers avec le premier secrétaire ou les secrétaires nationaux via le net pourraient être organisés (message télévisé via une web cam) pour permettre à ces derniers de répondre en direct à tous les messages des militants ou sympathisants ;

       Une meilleure diffusion de nos idées et de notre histoire : Internet peut permettre de rassembler les sources d’information et d’archives aujourd’hui disséminées et pas ou peu utilisées.

       Les nouvelles formes de dialogue avec nos concitoyens : Le web va devenir plus rapidement qu’on ne le croit un instrument politique de première importance. Le parti, lors de la refonte de son site, devra adopter une position offensive et afficher tout à la fois sa force, sa diversité, sa réactivité, sa proximité avec les problèmes concrets des Français et sa capacité à engager de nouvelles formes de dialogues par le biais des nouvelles technologies (bulletin électronique, forums thématiques, questions - réponses en direct entre responsables politiques et internautes…).


  11. Changer le Parti Socialiste Européen


  12. C’est aujourd’hui un cartel de chefs de parti et de gouvernement. Il doit devenir une véritable organisation avec une démocratie militante et des votes sur ses orientations. Dans le même temps, des échanges doivent être développés entre les partis du PSE au niveau des fédérations et des sections.

2°/ Un parti de débat : le nouveau rôle du Conseil national

Dans une position institutionnelle de parti majoritaire que l'on sait difficile à tenir sous la Vème République, et encore davantage en cohabitation, le PS a depuis trois ans et demi -tout en soutenant loyalement l'action du Gouvernement- continué à faire des propositions concrètes dans le cadre de ses conventions et pris toute sa part en amont des débats gouvernementaux.

Certes, le Parti n’a pu - à chaque fois et sur tous les arbitrages - faire prévaloir son point de vue. Mais il a pu affirmer ses priorités et être associé aux principaux choix gouvernementaux. Pour l’essentiel d’ailleurs, notre programme de 1997 a été presque intégralement appliqué.

Nous entrerons, à partir de 2001, dans une période nouvelle liée à la préparation des échéances majeures de 2002. Le rôle du Parti va s’en trouver encore renforcé. Au-delà de la désignation de nos candidats, il s’agira de préparer notre programme d’abord par un débat entre socialistes puis par une négociation avec nos partenaires de la Gauche plurielle.

Entre le Congrès de Grenoble et la fin de la législature, il appartiendra au parti socialiste de définir, dans le cadre des orientations adoptées pendant le Congrès, les propositions qui seront ensuite soumises à approbation de nos concitoyens lors des élections législatives de 2002. Le temps nous est d’ores et déjà compté.

Ainsi le Conseil national doit être transformé dans son fonctionnement pour devenir un véritable lieu d’élaboration collective de notre projet. Dans les prochains mois seront créées des commissions thématiques, chargées de réfléchir à nos orientations dans des secteurs déterminés et de préparer les débats de conseils nationaux. Elles devront s’appuyer sur les contributions des militants et des fédérations. A cet effet, des conférences départementales des militants et sympathisants devront se tenir pour faire de notre programme pour 2002 le fruit de la mobilisation de notre intelligence collective.

A l’automne 2001, une convention nationale extraordinaire synthétisera l’ensemble de ces propositions et les soumettra au vote des militants.

Alors pourra commencer le dialogue avec le pays, sur la base du contrat que nous espérons conclure avec lui pour les prochaines années.

3°/ Un parti moteur de la Gauche plurielle

Si la Droite est empoisonnée par ses contradictions, la Gauche vit comme une chance sa diversité.

Nos concitoyens apprécient la pluralité au Gouvernement et dans la majorité, parce qu’ils la considèrent comme un gage d’équilibre, d’échanges et de démocratie. Au Gouvernement, le Premier ministre a su imposer un mode de délibérations différent, plus collectif et respectueux des apports de chacun pour aboutir à des décisions collégiales sur des sujets importants. C’est aussi ce qui se fait au sein du Parlement entre les différents groupes de la Gauche plurielle. Il doit en être de même dans les relations entre nos partis.

Bien sûr, les difficultés, voire les divergences, ne manquent pas. Mais pourquoi ne pas voir dans ces spécificités un atout, à la condition d’aboutir à des prises de position communes ? Pourquoi nier les identités, les caricaturer au lieu d’en faire une force dans la complémentarité ? Aucun des partis qui fonde la gauche ne peut prétendre diriger seul le pays. De cette évidence électorale et de cette complémentarité, naît la nécessité du travail collectif.

Le choix de 1997 est un choix majoritaire. La Gauche plurielle se préfère utile au gouvernement plutôt qu’incantatoire dans l’opposition
.

Il n’est pas toujours facile de faire place à nos partenaires. Mais comment ne pas comprendre que c’est à nous, socialistes, qu’il incombe de veiller à l’équilibre et à l’harmonie de la Gauche plurielle. C’est l’intérêt de tous, et bien sûr le nôtre, et - au bout du compte - celui des Français que nous voulons représenter.

La majorité plurielle n’est pas une tactique opportune sur fond de dissolution, elle est une stratégie qui doit être entretenue avec méthode :

     Parce qu’il est naturel et sain que les acteurs de la Gauche plurielle dialoguent de formation à formation et entre tous les partenaires rassemblés, il faut mettre en œuvre un sommet de la Gauche plurielle chaque fois que cela semble nécessaire ;

     Parce que la Gauche plurielle n’est pas la seule affaire des " états majors " nationaux, ces rencontres doivent prendre la forme d’assises décentralisées ;

     Parce que la Gauche plurielle a expérimenté avec succès la présentation de candidatures communes aux élections législatives de 1997 et aux régionales de 1998, nous devons nous présenter, devant les Français, unis et rassemblés sur notre bilan et sur un programme pour les élections municipales de 2001 et les législatives de 2002.

Conclusion

Le Congrès de Grenoble se tient plus de trois ans après notre victoire de 1997. Dans cette période, le Gouvernement de Lionel Jospin a engagé de grandes réformes et obtenu des résultats considérables, notamment dans la lutte contre le chômage. Le Parti socialiste a été un des acteurs principaux de cette transformation du pays.

Aujourd’hui, notre tâche c’est de consolider la croissance et d’assurer la répartition de ses fruits, c’est de créer toujours plus d’emplois et de poursuivre la réduction des inégalités. Bref de changer le présent.

Mais, l’enjeu majeur de notre Congrès c’est d’engager la préparation de notre projet. Celui qui nous permettra de convaincre les Français, au-delà de l’appréciation de notre bilan, de nous accorder à nouveau leur confiance pour construire l’avenir.

Notre rendez-vous de Grenoble doit être un moment utile : pour les socialistes d’abord, qui ne doivent pas s’arrêter aux commentaires de l’actualité mais s’attacher à fixer clairement leurs priorités et leur identité ; pour la Gauche plurielle ensuite, qui doit trouver dans nos propositions la trame du contrat que nous présenterons ensemble en 2002 ; pour les Français enfin, qui doivent retrouver -dans notre conception de la politique- les éléments d’une confiance renouvelée dans la Démocratie.

Première liste de signataires :

François Hollande : premier secrétaire du Parti socialiste

Secrétaires nationaux, Membres du bureau national, responsables nationaux, présidents de groupe et ministres :

Sylvie Andrieux-Bacquet  Vincent Assante  Martine Aubry  Jean-Marc Ayrault  Claude Bartolone  Philippe Bassinet  Gérard Bedos  Jean-Pierre Bel  Pervenche Beres  Louis Besson  Alain Bergounioux  Gwenegan Bui  Jean-Christophe Cambadelis  Alain Claeys  Yves Colmou (1er secrétaire fédéral 39)  Danielle Darras  Michel Debout  Bertrand Delanoë  Michel Delebarre  Marc Dolez (1er secrétaire fédéral 59)  Laurence Dumont  Claude Estier  Laurent Fabius  Irène Felix  Charles Fitermann  Raymond Forni  Georges Freche  Anne-Catherine Franck  Ahmed Ghayet  Dominique Gillot  Jean Glavany  Géraud Guibert  Elisabeth Guigou  Gaétan Gorce (1er secrétaire fédéral 58)  Odette Grzegrzulka  Didier Guillaume  Sylvie Guillaume (1ère secrétaire fédérale 69)  Benoît Hamon  Adeline Hazan  Cécile Helle (1ère secrétaire fédérale 84)  Serge Janquin (1er secrétaire fédéral 62)  Lionel Jospin  Charles Josselin  Jack Lang  André Laignel  François Lamy  Marylise Lebranchu  Dominique Lefebvre  Gérard Le Gall  Jean-Marie Le Guen  Alain Le Vern  François Loncle  Jean-Pierre Masseret  Didier Mathus  Pierre Mauroy  Louis Mexandeau  Louis Mermaz  Pierre Moscovici  Henri Nallet  Véronique Neiertz  Florence Parly  Régis Passerieux  Christian Paul  Vincent Peillon (1er secrétaire fédéral 80)  Daniel Percheron  Jean-Claude Perez (1er secrétaire fédéral 11)  Nicole Pery  Christian Pierret  Bernard Poignant  Jean-Jack Queyranne  Paul Quilès  François Rebsamen  Alain Richard  Michel Rocard  Bernard Roman  Ségolène Royal  Michèle Sabban (1ère secrétaire fédéral 94)  Michel Sapin  Gilles Savary  Bernard soulage  Jean-Pierre Sueur  Catherine Tasca  Pascal Terrasse  René Teulade  Marisol Touraine  Catherine Trautmann  Daniel Vaillant  Manuel Valls  Michel Vauzelle  Hubert Védrine  Henri Weber.

Membres du conseil national et Premiers secrétaires fédéraux et signataires de contributions générales :

Ibrahim Aboubacar  Yves Ackermann (1er secrétaire fédéral 90)  Barthélémy Alcantara (1er secrétaire fédéral 89)  Robert Alfonsi (1er secrétaire fédéral 83)  Claude Allegre  Julien André (1er secrétaire fédéral 971)  Alain Anziani (1er secrétaire fédéral 33)  Jean-Pierre Appietto (1er secrétaire fédéral 06)   Kader Arif (1er secrétaire fédéral 31)  Daniel Assouline  Augustin Ballot (1er secrétaire fédéral 08)  René Barras (1er secrétaire fédéral 04)  René Beauverie  Roland Beix (1er secrétaire fédéral 17)  Alain Bertrand (1er secrétaire fédéral 48)  Gérard Bertrand (1er secrétaire fédéral 26)  Laurent Bertrand (1er secrétaire fédéral 70)  Nicolas Beugnies (1er secrétaire fédéral 07)  Philippe Bies (1er secrétaire fédéral 67)  Yannick Bodin (1er secrétaire fédéral 77)  Véronique Bonnal (1er secrétaire fédéral 05)  Guy Bono (1er secrétaire fédéral 13)  Christophe Bouillon (1er secrétaire fédéral 76)  Jean-Michel Bouyssie (1er secrétaire fédéral 81)  Jean Burneleau (1er secrétaire fédéral 85)  Denise Cacheux  Joël Carreiras  Gilles Catoire  Albert Cervera  Jean-Paul Chartron (1er secrétaire fédéral 42)  Jean-Marc Ciabrini (1er secrétaire fédéral 20a)  Christophe Clergeau  Lyne Cohen-Solal  Bernard Couturier (1er secrétaire fédéral 79)  Laurent Croce (1er secrétaire fédéral 20b)  Pascale-Paulette Crozon  Jean Crusol (1er secrétaire fédéral 972)  Pierre Darchicourt  Jean-Claude Darmengeat (1er secrétaire fédéral 19)  Jean-François Debat (1er secrétaire fédéral 01)  Marie-Pierre de la Gontrie  Patrick Delpech (1er secrétaire fédéral 72)  Laurence Demonet (1er secrétaire fédéral 54)  Marie Josée Denys  Jean-Claude Duchalard (1er secrétaire fédéral 35)  Patrick Dugois (1er secrétaire fédéral 41)  Laurent Dutheil  Jean Escoffier (1er secrétaire fédéral 74)  Jean-Pierre Espiau (1er secrétaire fédéral 32)  Yves Fournier (1er secrétaire fédéral 10)  Bernard Frimat  Jean-Luc Gaboreau (1er secrétaire fédéral 86)  Isabelle Galesne (1er secrétaire fédéral 49)  Roland Gareyte (1er secrétaire fédéral 46)  Eric Ghebali  Jean-Patrick Gille (1er secrétaire fédéral 37)  Elisabeth Gourevitch (1er secrétaire fédéral 92)  Catherine Henri-Martin (1er secrétaire fédéral 63)  Birgitta Hessel (1er secrétaire fédéral 28)  Monique Iborra  Marc-Antoine Jamet  Eric Jeansannetas (1er secrétaire fédéral 23)  Philippe Joachim (1er secrétaire fédéral 64)  Jean-Louis Joseph  Pascal Joseph  Régis Juanico  Mireille Kerbaol  Yves Kratinger  Antoine Krugler (1er secrétaire fédéral 68)  Bernard Lacoeuille (1er secrétaire fédéral 16)  Michel Lallinec (1er secrétaire fédéral 56)  Henri Laviole (1er secrétaire fédéral 25)  André Ledran (1er secrétaire fédéral 14)  Michel Lefevre (1er secrétaire fédéral 02)  Catherine Le Galiot  Stéphane Le Foll  François Letzgus (1er secrétaire fédéral 51)  Frédéric Leveillé (1er secrétaire fédéral 61)  Roger Madec  Didier Manier  Christian Manric (1er secrétaire fédéral 82)  Alexandre Medvedowsky   marlène melisse  Dominique Merchez  Jean-Pierre Moineaux (1er secrétaire fédéral 88)  Michel Morin (1er secrétaire fédéral 22)  Michel Moyrand (1er secrétaire fédéral 24)  Jean-Pierre Muller (1er secrétaire fédéral 95)  Robert Navarro (1er secrétaire fédéral 34)  Michel Neugnot (1er secrétaire fédéral 21)  Fabienne Padovani  Jean-Claude Palmade (1er secrétaire fédéral 65)  Jean-Paul Planchou  Pascal Popelin (1er secrétaire fédéral 93)  Henri Pradeaux  Christine Pujol  Michel Ranger (1er secrétaire fédéral 27)  Pierre-Louis Remy  Marie-Line Reynaud  Florence ribard  René Ricarrere  Alain Richard (1er secrétaire fédéral 78)  Lise Rochowiach  Gilbert Roger  Frédéric Rosmini  Dominique Roullet (1er secrétaire fédéral 36)  André roure (1er secrétaire fédéral 43)  Jean-Marc Rousseau (1er secrétaire fédéral 45)  Jean-François Sauvaget (1er secrétaire fédéral 52)  Jean-Claude Segaud (1er secrétaire fédéral 71)  Gilles Seguin (1er secrétaire fédéral 60)  Edouard Simonian (1er secrétaire fédéral 73)  Michel Sorin (1er secrétaire fédéral 53)  René Souchon (1er secrétaire fédéral 15)  Régine Splingard  Gisèle Stievenard  Dominique Strauss-Kahn  Jérôme Sturla  Michel Teychenne (1er secrétaire fédéral 09)   Jean-Marc Todeschini (1er secrétaire fédéral 57)  Yannick Vaugrenard (1er secrétaire fédéral 44)  Michel Vigot (1er secrétaire fédéral 50).

Parlementaires :

Maurice Adevah-Poeuf  Damien Alary  Guy Allouche  Bernard Angels  Bertrand Auban  François Autain  Jean-Marc Ayrault  Jean-Paul Bacquet  Dominique Baert  Jean-Pierre Baeumler  Jean-Pierre Balduyck  Jean-Pierre Balligand  Gérard Bapt  Alain Barrau  Jacques Bascou  Jean-Claude bateux  Jean-Claude Beauchaud  Jacques Bellanger  Maryse Berge-Lavigne  Henri Bertholet  Eric Besson  Jean Besson  Jean-Louis Bianco  Pierre Biarnes  André Billardon  Jean-Pierre Blazy  Serge Blisko  Patrick Bloche (1er féd. 75)  Jean-Marie Bockel  Jean-Claude Bois  Daniel Boisserie  Maxime Bono  Augustin Bonrepaux  André Borel   Jean-Michel Boucheron  Jean-Claude Boulard  Didier Boulaud   Pierre Bourguignon   Christian Bourquin  Danielle Bousquet  Yolande Boyer  Jean-Pierre Braine  Pierre Brana  Jean-Paul bret  Nicole Bricq  François Brottes  Vincent Burroni   marcel Cabiddu  Alain Cacheux  Jérôme Cahuzac   Claire-Lise Campion  André capet  Thierry Carcenac   Christophe Caresche  Marie-Arlette Carlotti  Odette Casanova  Laurent Cathala  Gérard Caudron  Jean-Yves Caullet  Bernard Cazeau  Bernard Cazeneuve  Monique Cerisier Ben Guiga   Gilbert Chabroux  Jean-Paul Chanteguet  Marcel Charmant  Michel Charzat  Guy-Michel Chauveau  Jean-Claude Chazal  Daniel Chevallier  Didier Chouat  Marie-Françoise Clergeau  Jean Codognes  Pierre Cohen  François Colcombet  Monique Collange  Gérard Collomb  Raymond Courriere  Roland Courteau   François Cuillandre (1er féd. 29)  Jacky Darne  Michel Dasseux  Henri D'attilio  Yves Dauge   Martine david  Marcel Debarge  Philippe Decaudin  Marcel Dehoux  Jean Delobel  François Deluga  Jean-Pierre Demerliat (1er féd. 87)  Jean-Jacques Denis  Monique Denise   bernard derosier   Dinah Derycke  Claude Desbons  Michel Destot  Marie-Madeleine Dieulangard  Claude Domeizel  François Dose  René Dosiere  Brigitte Douay  Tony Dreyfus  Michel Dreyfus-Schmidt  Pierre Ducout  Olivier Duhamel  Jean-Louis Dumont  Dominique Dupilet  Jean-Paul Dupre  Yves durand  Jean-Paul Durieux  Philippe Duron  Josette Durrieu  Bernard dussaut  Jean Espilondo  Michel Etievant  Claude Evin  Alain Fabre-Pujol (1er féd. 30)  Albert Facon  Léon Fatous   Nicole Feidt  Jean-Jacques Filleul  Jacques Floch  Pierre Forgues  Jean-Louis Fousseret   Michel Francaix  Michel Fromet  Jean-Claude Fruteau  Gérard Fuchs  Robert gaia  Georges Garot  Roland Garrigues  Jean-Yves Gateaud  Jean Gaubert  Catherine Genisson   Marie-Hélène Gillig  Serge Godard  André Godin  Alain Gouriou  Gérard Gouzes  Bernard Grasset  Michel Gregoire  Jean-Noël Guerini  Paulette Guinchard-Kunstler  Jacques guyard  Catherine guy-quint  Francis hammel  Claude haut  Edmond herve  Roger Hesling  Jacques Heuclin  Roland Huguet  Jean-Louis Idiart  Françoise Imbert  Claude Jacquot  Jacky Jaulneau  Alain Journet  Armand Jung  Jean-Noël Kerdraon  Bertrand kern  Jean-Pierre Kucheida   André Labarrere  Conchita Lacuey   Serge Lagauche   Roger Lagorsse  Jérôme Lambert  Claude Lanfranca   Jean Launay  Jacqueline Lazard   Christine Lazergues  Gilbert le bris   André Lebrun   Jean-Yves Le Deaut  Claudine Ledoux   Jean-Yves Le Drian   Michel Lefait   Jean Le Garrec  Patrick Lemasle   Georges Lemoine  Louis Le Pensec   Bruno Le Roux  René Leroux   Jean-Claude leroy  Raymonde Le Texier  Michel Liebgott  Gérard Lindeperg  Philippe Madrelle   Jacques Maheas   René Mangin  François Marc   Daniel Marcovitch   Didier Marie   Jean-Paul Mariot  Marius Masse  Marc Massion   Gilbert Maurer  Guy Menut  Roland Metzinger   Jean Michel  Didier Migaud  Hélène mignon  Gérard miquel  Yvon Montane  Gabriel Montcharmont  Arnaud Montebourg  Michel Moreigne   Philippe Nauche  Bernard Nayral  Henri Nayrou  Alain neri  Michel Pajon  Joseph Parrenin   Jean-Marc Pastor  François Patriat   guy penne  Germinal Peiro   Daniel Percheron  Jean-Pierre Pernot   Marie-Françoise Perol-Dumont   geneviève perrin-gaillard  François Perrot  Annette Peulvast-Bergeal  Jean-Claude Peyronnet   Jean-François Picheral   Bernard Piras   Jean-Pierre Plancade  Danièle Pourtaud   Gisèle Printz  Paul Raoult  Alfred Recours  René regnault  Gérard Revol  Marie-Line Reynaud   Patrick Rimbert  Roger Rinchet  Alain Rodet  Marcel Rogemont  Yves Rome   Gilbert Roseau  Yvette Roudy  Jean Rouger Gérard Roujas  René rouquet  Martine Roure  André Rouviere  Michel Sainte-Marie  Odile Saugues  Claude Saunier  Michel Sergent  Patrick Seve  Jean-Pierre Signe  Simon Sutour  Michel Tamaya  Yves Tavernier  Gérard Terrier  Michel Teston  Pierre-Yvon Tremel   Odette Trupin  Joseph Tyrode  Daniel Vachez André Vallini (1er secrétaire fédéral 38)  André Vauchez  André Vezinhet  Alain Veyret  Marcel Vidal  Jean-Claude Viollet   Philippe Vuilque  Kofi Yamgnane  François Zimeray.

Présidents de Conseils Régionaux, Présidents de Conseils généraux et Maires de grandes villes :

Jean-Claude Antonini  Jacques Auxiette  Pierre-Joël Bonte  Michel Delebarre  Guy Delcourt  Michel dinet  Jean Germain  Jean-Paul Huchon  Claudie Lebreton  Pierre Maille  Martin Malvy  Philippe Martin  Alain Rafesthain  Yvon Robert  Alain Rousset  Robert Savy.



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