Pour le respect du vote des militants !

 Contribution thématique au congrès national du Mans présentée par le Comité du 1^er décembre.
(juillet 2005).

Pendant 100 ans, l'ensemble des socialistes n'ont cessé de proclamer avec Jean Jaurès que " le socialisme, c'est la démocratie jusqu'au bout ! ". Pendant 100 ans moins 6 mois en réalité...

Alors que le 1^er décembre 2004, 100 000 socialistes se prononçaient à 59 % pour le OUI, dès le 2 décembre ou un peu plus tard, d'autres socialistes, plus connus que nombreux, décidaient de s'affranchir de ce vote démocratique.

En faisant campagne avec d'autres partis politiques, dont certains ont pour objectif la disparition du nôtre, leur décision a eu pour effet d'affaiblir le PS, dont ils tiennent pourtant leur mandat (de qui d'autre le tiendraient-ils ?), de diviser une nouvelle fois les socialistes entre eux (jusqu'au 29 mai, combien d'affrontements misérables par presse interposée, sur les marchés, dans des réunions publiques ?). Leur décision a surtout, au final, eu pour effet de montrer à l'opinion qu'au PS, certains responsables, et non des moindres, tiennent pour négligeable le vote des militants.

Au moment où la convocation du Congrès du Mans rend la parole aux adhérents du Parti socialiste, pour que plus jamais une telle campagne de dénigrement du Parti ne puisse être animée par certains des siens, nous faisons une unique proposition, mais lourde de sens et de conséquence, en demandant que notre prochain congrès mette au vote la modification suivante de nos statuts :

" Tout militant qui fera campagne publiquement contre une décision émanant du vote des adhérents, qu'il soit militant sans mandat, élu ou responsable national, sera interdit de représenter le Parti socialiste en tant que responsable local, fédéral ou national, ainsi qu'en tant que candidat aux élections locales, nationales ou européennes pendant une durée de 5 ans ".