L'élection présidentielle a mis en évidence les attentes, les craintes et les espoirs des Français. Nous voulons y apporter des réponses concrètes. Un magnifique sursaut civique a eu lieu pour rejeter l'intolérance et la xénophobie. La gauche y a pris une part déterminante. Nos concitoyens ont montré qu'ils étaient attachés aux valeurs fondamentales de notre République : la liberté et la citoyenneté, l'égalité et la solidarité, la fraternité et la laœcité. Ils demandent également que les responsables politiques disent clairement ce qu'ils veulent et peuvent faire. Les 9 et 16 juin prochain, les Français auront bien à choisir entre la droite et la gauche. C'est un choix déterminant. Ce qui a déjà été fait dans les cinq dernières années constitue un appui fondamental. Il nous faut amplifier ces changements et répondre avec des mesures nouvelles aux défis que sont les inégalités, le chômage, le pouvoir d'achat, l'insécurité, la promotion sociale et la maîtrise de la mondialisation. Nous proposons une politique novatrice à nos concitoyens. Celle-ci demande une croissance forte et durable. Elle a besoin, pour être efficace, d'un partenariat avec le mouvement social et les organisations syndicales. Elle exige une action européenne et internationale volontaire pour combattre les inégalités créées par la mondialisation libérale. Nous refusons de diviser les Français en opposant les jeunes aux moins jeunes, le public au privé, les villes aux campagnes. Pour nous, l’autorité de l’État, c’est la sécurité publique mais ce sont aussi des services publics présents et efficaces. Pour nous, la modernité économique ne peut aller sans la justice sociale. Pour nous, il s’agit d’assurer et d’élargir les droits fondamentaux de la République : l’accès à l’emploi, à l’école, au logement, à la santé, à la sûreté. Nous voulons construire une société où chacun vit mieux et où l’on vive mieux ensemble. Nous voulons une France forte en Europe et présente dans le monde. Trois mots résument l’action que nous proposons aux Français pour ces élections législatives. La volonté, car c’est la raison d’être de la politique. La vérité, car les Français savent que gouverner c’est prendre de vrais engagements et refuser des annonces sans lendemain et la gesticulation. Le dialogue, car chacun doit être entendu, les réformes ont besoin d’être débattues pour être réussies. |
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Les 9 et 16 juin, nous avons la possibilité d'avancer ensemble dans la voie du progrès. Ne laissons pas passer cette échéance capitale qui va décider de notre avenir commun pour les cinq ans qui viennent. C’est avec vous, selon des modes de dialogue et de débat que nous vous proposons, que nous mettrons en œuvre ces engagements . |
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