Crées en 1990 par la droite municipale, les axes rouges étaient censés fluidifier la circulation...
Aujourd'hui, les faits sont clairs : véritables " aspirateurs " à voitures, ils provoquent pour les riverains des nuisances nombreuses (pollution, bruit) et contribuent largement à la dégradation de l'environnement parisien et de la qualité de vie des habitants.
De plus, ils génèrent une insécurité routière dont de trop nombreux piétons et cyclistes ont déjà été victimes.
En outre, ils ont dans bien des cas, entraîné une baisse de l'activité préjudiciable au petit commerce de proximité.
A l'initiative du groupe socialiste et apparentés au Conseil de Paris, une grande pétition est donc lancée aujourd'hui afin d'exiger du maire de Paris la suppression de ces axes rouges, révélateurs d'une conception archaïque de l'aménagement urbain.
L'heure est à la reconquête de l'espace public, au profit d'autres moyens de déplacement (transports en commun, deux-roues, rollers...) et d'une sécurité accrue pour les utilisateurs.
