Cette proposition englobe la sécurité sociale professionnelle. Le problème du chômage en France n’est pas celui du nombre de chômeurs, mais celui du nombre d’emplois.
L’idée que je défends est celle d’un bouclier social pour mettre un terme à cette société précaire via la garantie permanente d’activité d’un statut pour les actifs. Du début à la fin de la vie active, l’activité est permanente même en dehors de l’entreprise ou des administrations.
Toutes les périodes de la vie d’un actif (travail, formation, mobilité) sont des périodes d’activité. Il faut en finir avec l’idée que les personnes qui ne travaillent pas parce qu’elles cherchent à se former sont un fardeau pour la société. Elles sont productives et représentent un investissement pour l’avenir. Une carte trajectoire individuelle, à l’image de la carte vitale, conservera la mémoire de l’ensemble des droits et retracera les grandes étapes de la vie active de chacun (formation, activités…).
Proposition 2 :
la lutte contre la société précaire
Pour limiter les emplois précaires et à la multiplication des contrats à durée déterminée (CDD,
CNE, CPE), je propose d’encourager les entreprises à embaucher des salariés sous contrat à
durée indéterminée. Comment ? En utilisant l’instrument fiscal. Le calcul de l’assiette de
l’impôt sur les sociétés prendra en compte la masse salariale « à durée indéterminée » de
l’entreprise. Plus une entreprise comptera dans ses rangs de salariés en situation en CDI, plus
son impôt sur les sociétés baissera. L’intérêt des entreprises sera donc de participer
pleinement à la lutte contre la précarité.
Proposition 3 :
création d'une agence de réindustrialisation
Il faut mettre l’intervention publique au service des territoires. Notre tissu industriel est menacé par des phénomènes de délocalisations et par une disparité de traitement selon les zones. C’est pourquoi je propose la création d’une agence de réindustrialisation et la mise en œuvre d’un mécanisme de « nationalisations temporaires ».