L'écologie urbaine doit être sociale

Contribution au Congrès de Grenoble de novembre 2000
présentée par des élus et militants de la fédération de Paris.
Premiers signataires : Pierre Aidenbaum, Medhi Allal, Geneviève Bellenger, Pervenche Bérès, Dominique Bertinotti, Serge Blisko, Pierre Castagnou, Philippe Chauvet, Stéphane Chomant, Olivier Cloarec, Najwa Confaits, Jean-Baptiste Dulos, Flavien Errera, Pierre Gatignon, Catherine Gauthier, Patrice Grenier, Jean Guiloineau, Pascal Jouanne, Xavier-Alexandre Keddar, Bariza Khiari, Jean Lhopital, Laurence Magnan, Philippe Moine, Michèle Mouratille, Annick Olivier, Floriane Paillard, Danièle Pourtaud, Guillaume Quercy, Christine Rimbaut et Frédéric Sans.


 


A Paris et dans beaucoup d'autres villes de France, les élections municipales de 2001 seront marquées par un affrontement au premier tour entre la Gauche plurielle et l'une de ses composantes, les écologistes.

Les écologistes prétendent aux responsabilités municipales en portant haut les couleurs de l'environnement.

Mais les socialistes sont la seule véritable alternative à la droite.

En effet, quel est le bilan actuel de la gestion des grandes villes de France ? En fait, les socialistes, sans forfanterie mais sans complexe non plus, estiment que la politique urbaine qui a été menée par leurs élus dans plusieurs grandes villes ces dernières années (Strasbourg, Nantes, Montpellier, Grenoble) a pris en compte avec réalisme et avec succès l'ensemble des préoccupations d'amélioration de la vie urbaine et ne s'est pas contentée de l'aspect environnemental que les écologistes expriment fréquemment avec excès.

Plus que tout, les socialistes considèrent que la dimension sociale, la réduction des inégalités, doivent être au cœur de l'écologie urbaine dans la politique d'aménagement des grandes villes.

Aussi, les socialistes parisiens, sans prétendre parler au nom des élus qui ont mené leur propre action dans des contextes locaux à chaque fois différents, appellent le parti à revendiquer haut et fort le bilan positif des maires socialistes de grandes villes de France, afin de donner à tous ceux pour qui la transformation sociale du pays est une exigence majeure, des raisons de porter leur espoir dans une gestion socialiste des grandes villes et de Paris en particulier.


Le sociale au cœur de l'écologie urbaine

La ville, un lieu perçu positivement par les socialistes

L'espace urbain ne cesse de s'étendre en France (77 % de la population) comme dans le monde où la majorité de la population de la planète habite en ville. On peut toujours rêver d'un retour au rural, la ville est là et il faut l'aménager.

Même si aucune ville n'échappe aux nuisances, à certains drames individuels de la solitude et de l'anonymat, à la perte du lien social en particulier à la périphérie des grandes agglomérations, la ville reste avant tout pour les socialistes un lieu de vie positif, de rencontres, de progrès, de tolérance, de liberté et de dynamisme économique. Espace d'appel et d'attraction, elle cumule les possibilités d'habitat, d'emploi, de vie sociale, de loisirs, service public et d'équipement.

Un bilan socialiste prometteur en matière de réalisations urbaines

Les élus socialistes ont appliqué ces dernières années en grandeur nature leurs conceptions de la ville en agissant à la tête d'agglomérations importantes. Le bilan de ces réalisations d'ampleur est concret et prometteur. Il est visible à Strasbourg, à Grenoble, à Rennes, à Montpellier, à Nantes, etc. Les maires socialistes tout comme l'ancien maire radical de La Rochelle Michel Crépeau ont entrepris des réformes en profondeur. Ces initiatives ont vocation à s'étendre.

En particulier, les élus socialistes de Paris et d'Ile de France, bien que n'ayant pas disposé de la majorité ni dans l'une ni dans l'autre collectivité territoriale jusqu'en 1998, ont d'ores et déjà largement pris en charge l'aménagement de la région avec la négociation du Contrat de Plan et les Plans de Déplacements Urbains. Ils se sont fréquemment opposés à la droite majoritaire qui n'a de l'aménagement qu'une vision excessivement patrimoniale.

Les socialistes à l'écoute des aspirations des habitants

Aujourd'hui, les habitants des grandes agglomérations de France évoluent. Un véritable consensus se cristallise autour d'objectifs prioritaires comme la lutte contre la pollution et le bruit, le développement des transports en commun et des modes de déplacement alternatifs, la réduction de la circulation automobile, la préservation des espaces verts, le tri sélectif des déchets, la multiplication des équipements de proximité…

A Paris, ils attendent que les choses changent enfin en matière de pollution, de nuisance sonore et d'insécurité.

Les socialistes, engagés de longue date dans le combat pour l'amélioration de la qualité de vie des citadins, souhaitent répondre à ces attentes tout en donnant clairement la priorité à la réduction des inégalités, à l'égalité d'accès aux services publics, à l'emploi, à la démocratie...

Le projet social et la réduction des inégalités doivent être au centre de l'écologie urbaine

Car aujourd'hui, ce sont les quartiers populaires, excentrés, mal desservis par les transports publics, qui apparaissent les plus exposés à la dégradation de l'environnement, au bruit des grands axes de circulation péri-urbains. Or, une écologie urbaine qui soit un véritable projet social ne se contente pas d'une politique " de quartiers tranquilles " limitée aux seuls quartiers urbains déjà privilégiés par la nature de leur habitat, par la présence d'espaces verts ou par l'absence de circulation et de nuisances. La priorité des socialistes va donc aux familles, à la réhabilitation des logements sociaux, à la résorption du saturnisme et des logements insalubres et au développement des équipements collectifs (crèches, écoles, commerces) dans les zones défavorisées.

L'importance du logement de qualité

En effet, pour nous l'écologie urbaine doit intervenir directement sur la morphologie de la ville en améliorant le logement. On sait en effet que sur le plan social, les difficultés des quartiers se concentrent dans des zones périurbaines ou des ghettos regroupant des logements sociaux devenus " à problèmes ". Chacun ayant le droit d'habiter et de vivre dans un cadre de qualité, le remplacement d'immeubles vétustes, dégradés ou mal conçus apparaît comme une priorité pour favoriser un urbanisme plus respectueux des hommes et des femmes qui y vivent.

Une écologie urbaine qui réduise l'insécurité

L'écologie urbaine doit aussi, au sens des socialistes, contribuer à la sécurité publique : un environnement de qualité, des espaces bien entretenus et bien éclairés, l'existence d'équipements de proximité qui animent le quartier, et c'est l'insécurité qui diminue ; des moyens de transport et une voirie adaptés aux besoins des populations les plus en difficulté dans la ville actuelle – notamment les adultes accompagnés d'enfants, les personnes âgées, les handicapés – et c'est le sentiment d'être respecté qui s'impose.

La priorité : les transports collectifs

La priorité absolue doit être donnée au développement et à l'amélioration des transports collectifs

Emblématique de cette suprématie des préoccupations sociales, une priorité répond à l'attente de l'ensemble des habitants des grandes villes, l'amélioration effective des transports collectifs.

La vision socialiste de l'aménagement urbain entend s'adresser à l'ensemble de la population, quartiers pauvres et quartiers riches, travailleurs, enfants et inactifs, et donne résolument la priorité à la modification des habitudes de déplacement, à un rééquilibrage des moyens de transport, au développement et à l'amélioration des transports collectifs comme armature structurante du territoire garante des solidarités.

Toutes les grandes villes de France ont été façonnées par l'histoire, modelées par les événements. Elles ont connu de grandes mutations, qu'elles aient été carrefours de communication, places fortes ou cités. Elles ont subi l'industrialisation, l'expansion de leur zone périphérique qui a accueilli l'exode rural. Les grandes villes doivent encore aujourd'hui répondre au changement, le développement de ces vingt dernières années a fait naître de nouveaux besoins, notamment en matière de déplacements.

La vision socialiste de l'aménagement urbain ne se limite pas à une confrontation simpliste pour savoir qui construira le plus grand nombre de kilomètres de pistes cyclables, ni à contraindre personnes âgées, handicapés ou habitants de banlieues éloignées à se déplacer été comme hiver à vélo ou à patins à roulettes. Elle prend à bras le corps les questions des transports collectifs et de la voiture.

Les deux sont liés. Un réseau de transport en commun performant est un atout évident pour une grande ville. Et il va falloir arriver à des solutions contraignantes pour la voiture. La priorité est d'accomplir un saut qualitatif en matière de transports en commun pour répondre à l'augmentation de leur fréquentation et pour offrir une alternative crédible à l'utilisation de la voiture pour se déplacer. Sans en faire ici le plan, citons :
     multiplication des fréquences de passage,
     extension de lignes,
     horaires de nuit (plutôt que des bus moins sécurisants),
     desservir prioritairement les quartiers les plus denses,
     développer les lignes périphériques (liaisons banlieue-banlieue, lignes circulaires autour de l'agglomération),
     gratuité des transports pour certaines catégories défavorisées ou ciblées de la population, notamment les familles,
     modernisation : sécurité et aménagement des abribus,
     planchers surbaissés pour les personnes âgées, les handicapés, les enfants,
     complémentarité métro, bus, tramway, vélo, marche à pied,
Ceci nécessite :
     de plus impératives concertations avec les entreprises de transports,
     de mener une collaboration avec les villes de la petite couronne et les autres départements limitrophes de la région Île-de-France.


Déployer des mesures vis-à-vis de la voiture : partager l'espace public.

Pollution sonore et atmosphérique, accidents, circulation difficile… la voiture est de plus en plus décriée, mais toujours aussi présente et envahissante.

On sait que la qualité de l'air, élément fondamental de la qualité de la vie, passe par la limitation de l'utilisation de l'automobile. C'est une question de santé publique et non de seul confort : les personnes les plus fragiles, enfants, personnes âgées, insuffisants respiratoires, peuvent être victimes de troubles liés à la pollution.

Sans compter qu'une circulation difficile, mal répartie, non maîtrisée, est un frein pour l'économie d'une ville, une perte de temps et de productivité dans les embouteillages pour les commerces, pour les industries, pour les personnes...et du temps de loisir gâché en pure perte.

En matière de circulation, il s'agit de passer un cap, de trouver les meilleurs équilibres entre les nécessités économiques et les services de tous ordres utiles aux parisiens comme aux autres usagers (banlieusards, touristes) qui circulent dans la ville, capitale économique et culturelle de la France. Air et circulation sont deux phénomènes liés qu'il faut traiter simultanément, avec détermination et volonté. La circulation est clairement la principale cause de pollution, plus que l'industrie. D'un autre côté, il est démagogique de laisser imaginer la fermeture de Paris à la voiture, de " réduire la circulation de 50 % en 5 ans " ou " d'interdire la circulation des voitures le week-end ". La réglementation industrielle a progressé, mais reste le défi de l'automobile. L'écologie urbaine au sens des socialistes doit être synonyme d'équilibre à trouver.

Il faut définir cet autre équilibre entre les différents moyens de déplacement, et donc partager plus équitablement l'espace public entre les piétons, les cyclistes, la voiture :
     partager la voirie ( cyclistes et marche représente 30% des déplacements à Francfort, 38 % à Copenhague),
     toujours plus d'itinéraires pour les vélos, avec de bonnes conditions de sécurité,
     locations de vélos
     plan de zones piétonnes totales ou partielles (uniquement le dimanche)
Remarquons à ce titre que le développement des transports en commun en surface en sites protégés est en outre une condition de la sécurisation des pistes cyclables et autres voies piétonnes dans les grandes agglomérations.

Dans ce domaine, il faut privilégier la multiplicité de mesures convergentes :

     désengorger le centre par un plan de circulation conçu et appliqué, toujours accessible mais d'une autre façon, ne plus pouvoir le traverser de part en part
     limitation de vitesse en ville,
     éviter les véhicules qui traversent le centre sans s'y arrêter, cela en plusieurs cercles concentriques, dans le cadre d'un aménagement du territoire étudié avec la région Ile de France,
     report du trafic sur le réseau autoroutier,
     faciliter la prise de transports en communs dès la périphérie ave des parkings relais,
     contrôle drastique des équipements antipollution des véhicules,
     mesures d'encouragement de l'emploi de combustibles non polluants,
     accélération du plan pots catalytiques de tous les véhicules des services publics,
     renforcer les conditions de stationnement plutôt que rentrer dans une logique de péage urbain.

Associer les parisiennes à l'amélioration des transports

Les modes de vie professionnels et personnels des femmes ont beaucoup évolué. Du fait de leurs multiples activités, les femmes n'ont jamais été aussi mobiles qu'aujourd'hui, elles sont d'ailleurs devenues les principales utilisatrices des transports en commun.

Néanmoins, la tendance à préférer encore la voiture malgré tous ses inconvénients montre bien la nécessité d'adpater encore les transports urbains aux femmes. Celles-ci sont de fait très sensibles aux difficultés d'utilisation de ces transports et souhaitent jouer un rôle dans leur amélioration.

En effet, lorsque la parole leur est donnée, elles mettent en avant un manque de sécurité (90 % ne se sentent pas en sécurité), de propreté (70 % considèrent que les quais et les couloirs du métro ne sont pas suffisamment propres), et de confort (57 % considèrent les tourniquets impraticables pour les poussettes, les enfants ou les colis).

Si l'on veut réellement développer les transports publics et diminuer le nombre de voitures dans les villes, il apparaît nécessaire de développer le partenariat entre les réseaux de femmes (comme par exemple Femmes en mouvement, Les transports au féminin) et les lieux de décision (comme notamment le syndicat des transports parisiens STP). Il faudra aussi développer une communication plus ciblée sur le public féminin afin de les impliquer davantage dans les projets et mieux les informer sur les améliorations réalisées.

D'une manière plus large, elles ont des propositions à faire, et elles souhaitent participer aux organes de concertation et de décision.

Agir contre la nuisance sonore

Cet aspect de la pollution est trop sous-estimé. Il faut continuer à prendre toutes mesures efficaces contre les nuisances sonores, immédiates (murs anti-bruit) ou préventives attaquant le mal en amont.

Une carte parisienne du bruit existe d'ores et déjà, un plan de lutte doit en découler.


Écologie urbaine, une méthode durable et démocratique

Mieux coordonner entre elles les politiques de chaque secteur dans la perspective d'un développement urbain durable

Dans un souci de prévention et d'anticipation, il est souhaitable d'intégrer les préoccupations environnementales dans des objectifs plus larges. Il apparaît indispensable de mieux coordonner les politiques sectorielles entre elles : espaces verts, transports, épuration, tri, incinération…, tout cela doit clairement relever d'une même logique. Et c'est bien sûr dans le cadre de l'agglomération, au delà du pré-carré municipal, que l'action publique, dans ce domaine, sera la plus efficace.

Ne serait-ce que sur le plan comptable, l'utilisation et la publication de " comptes urbains du développement durable ", prenant en compte l'état de l'environnement, le niveau des activités économiques, les équipements de proximité… devraient constituer un outil important de cette écologie urbaine à construire. Un label " quartier durable " décerné en fonction de ces critères, rendrait plus visibles encore, aux yeux des citadins, les progrès réalisés. Les socialistes sont prêts à en assurer le succès grâce à une méthodologie élaborée et expérimentée avec le Ministère de l'Environnement.

Certaines évolutions de notre société urbaine peuvent favoriser un vrai projet de développement durable. On peut ainsi attendre du développement des nouvelles technologies de communication et en particulier d'internet un impact positif sur la circulation automobile : meilleure gestion des flux d'approvisionnement par les commerçants, montée en puissance des livraisons à domicile…

Animer la démocratie

L'aspiration des citadins à des conditions de vie plus harmonieuses incite toutes les composantes de la gauche plurielle à faire preuve de volontarisme et d'audace. Les Parisiens, en particulier, attendent des socialistes des propositions fortes.

Mais pas n'importe comment. La ville est bien le territoire adapté à la refondation de la citoyenneté, à l'exigence de liberté et de responsabilité " quand les habitants gèrent vraiment leur ville ". "  Vivre ensemble et faire ensemble " est notre slogan. La ville peut être le lieu où de manière créative s'expriment la liberté et l'égalité fondamentale du citoyen, plutôt que l'insupportable concentré des politiques de ghetto, de ségrégation, d'inégalités et d'exclusions.

Il faut aussi s'attendre à des résistances, dès lors qu'un projet novateur remettrait en cause des modes de vie bien ancrés. Des mesures sont parfois impopulaires avant d'être acceptées par l'opinion publique. Les socialistes entendent montrer que leurs propositions sont favorables au plus grand nombre et d'abord aux catégories sociales les plus pénalisées par les dysfonctionnements du modèle urbain actuel.

Les socialistes proposent une autre méthodologie de l'action dans l'environnement, basée sur la consultation des habitants, car la rue est un espace public. Différentes solutions sont possibles, du conseil de quartier jusqu'au référendum d'initiative locale.

C'est la seule véritable alternative à la droite. Cela contrastera avec les méthodes actuelles où l'on ne sait qui décide dans quelle instance, où l'on ne demande pas l'avis des habitants lors des grands et petits projets d'aménagement, considérant que seuls les " spécialistes ", la hiérarchie technocrate " sait " et décide pour le peuple.

La ville au futur. Mais quel futur ?
Ville bloquée ?
Ville polluée ?
Ville contraignante ?

Parce que les nuisances comme le bruit, la pollution, l'insécurité ou les logements insalubres qui forment le quotidien de la vie citadine sont souvent plus accentués dans les quartiers les plus démunis, il nous faut promouvoir une écologie qui ne soit pas exclusivement environnementaliste et esthétique mais qui soit avant tout sociale. L'écologie urbaine sociale que nous défendrons lors des prochaines élections municipales se définit par une amélioration de l'environnement naturel, économique, social et culturel de la ville favorable à l'épanouissement de l'individu, au respect de sa dignité et de ses libertés. Les socialistes, au regard de leur histoire, se doivent d'incarner cette vision globale de la cité dont le but ultime est d'instaurer un équilibre durable, source de bonheur et de progrès social pour tous.

– Premiers signataires :

Pierre Aidenbaum : maire du IIIème arrondissement, conseiller régional  Medhi Allal  Geneviève Bellenger : membre du conseil fédéral.  Pervenche Bérès  :députée européenne, membre du bureau national  Dominique Bertinotti : conseillère de Paris  Serge Blisko : député, conseiller de Paris  Pierre Castagnou : conseiller de Paris, vice-président du groupe socialiste à l'Hôtel de Ville  Philippe Chauvet : secrétaire fédéral  Stéphane Chomant  Olivier Cloarec  Cyril Coat  Najwa Confaits  Jean-Baptiste Dulos  Flavien Errera : secrétaire de section  Pierre Gatignon : membre du conseil fédéral  Catherine Gauthier  Patrice Grenier : secrétaire de section  Jean Guiloineau  Pascal Jouanne : membre du conseil national  Xavier-Alexandre Keddar : délégué fédéral  Bariza Khiari : secrétaire fédérale, secrétaire de section  Jean Lhopital : secrétaire de section  Laurence Magnan  Philippe Moine : membre du conseil fédéral  Michèle Mouratille : secrétaire fédérale  Annick Olivier : secrétaire de section  Floriane Paillard  Danièle Pourtaud : sénatrice, secrétaire fédérale  Guillaume Quercy  Christine Rimbaut  Frédéric Sans : membre du conseil.



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