Vingt et un maires pour le oui




Tribune parue dans le quotidien Le Figaro daté du 26 mai 2005



Joan
Clos


Bertrand
Delanoë


Mickaël
Häupl


Ken
Livingstone


Walter
Veltroni


klaus
Wowereit




L'Europe attend les résultats des référendums français et hollandais sur le traité constitutionnel, dont elle suit les campagnes avec attention.

Les pays fondateurs de l'Union ont joué un rôle historique essentiel : comment pourraient-ils le renier aujourd'hui ?

Au fil de toutes ces années, l'Europe s'est construite pas à pas, sans relâche, au service de la paix et de la démocratie.

Cette Constitution constitue une nouvelle étape. Elle est le résultat d'un compromis qui fut difficile à atteindre ; or il n'est pas possible de la récuser sans mesurer les conséquences concrètes de son éventuel rejet.

Huit Etats membres ont d'ores et déjà dit oui à la Constitution - soit par la voie parlementaire, soit par un référendum populaire - parce qu'ils croient, par-dessus tout, que l'Union européenne doit aller de l'avant. Les prises de position hostiles ou méfiantes au traité constitutionnel qui ont émergé récemment sont, bien souvent, l'effet de craintes, de considérations nationales, ou d'incertitudes liées à la situation économique difficile que traverse l'Europe.

Une grande Europe, c'est l'alliance de peuples qui affrontent ensemble des problèmes et des défis cruciaux. A l'heure de la mondialisation, l'Union européenne est l'unique acteur - et l'unique espace pertinent - capable de mettre en œuvre les conditions d'une dynamique sociale et économique performante.

Cette Constitution, quelles que soient les critiques toujours possibles, scelle des valeurs et des conquêtes démocratiques fondamentales. Elle incarne plus de 50 années de paix, d'amitié et de coopération entre ses pays membres.

Nous pouvons aujourd'hui prolonger l'idéal visionnaire des pères fondateurs de l'Europe réaffirmé avec fidélité dans ce texte.

Nous souhaitons que les citoyens européens préservent ce patrimoine commun et en perpétuent l'héritage par l'expression d'un vote ouvrant des perspectives nouvelles.

En publiant cette lettre ouverte en faveur du « oui à l'Europe », nous affirmons en tant que maires des capitales européennes l'engagement de nos cités pour une ambition européenne et pour ses valeurs communes.

 Aivars Aksenoks, président de la ville de Riga,
 Dora Bakoyannis, maire d'Athènes,
 Joan Clos, maire de Barcelone,
 Job Cohen, maire d'Amsterdam,
 Michael Conaghan, maire de Dublin,
 Bertrand Delanoë, maire de Paris,
 Gabor Demszky, maire de Budapest,
 Lars Engberg, maire de Copenhague,
 Alberto Ruiz Gallardon, maire de Madrid,
 Mickaël Häupl, maire-gouverneur de Vienne,
 Paul Helminger, bourgmestre de Luxembourg,
 Ken Livingstone, maire de Londres,
 Paul Borg Olivier, maire de La Valette,
 Tonis Palts, maire de Tallin,
 Eva-Rita Siitonen, maire d'Helsinki,
 Danica Simcic, maire de Ljubljana,
 Freddy Thielemans, bourgmestre de Bruxelles,
 Walter Veltroni, maire de Rome,
 Klaus Wowereit, maire de Berlin,
 Michalis Zampelas, maire de Nicosie,
 Arturas Zuokas, maire de Vilnius

© Copyright Le Figaro


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