Rencontre nationale
sur la sécurité


 Intervention de Julien Dray, secrétaire national du Parti socialiste chargé de la sécurité,
 le samedi 27 octobre 2001 à Evry

 
Chers camarades, chers amis,

Bienvenue à ces rencontres nationales sur la sécurité.

Elles sont le point d'orgue d'un travail de réflexion et de propositions. Durant 6 mois, ce processus a mobilisé de nombreux acteurs, témoins et professionnels des questions de sécurité.

En préalable à l'ouverture de ces travaux, je tiens à remercier toutes celles et tous ceux qui ont participé à la tenue de ces rencontres, ainsi que tous ceux qui, en amont, ont contribué à l'élaboration du texte " Mieux prévenir, mieux punir " adopté par le Bureau national du Parti.

Tout d'abord, je tiens à remercier les services du Parti, emmenés par Georges Martel et Jacques Salvator, qui ont permis, par leur disponibilité de tous les jours et leur patience de tous les instants, que le groupe de travail dans lequel nous avons formalisé nos réflexions sur la sécurité, ait pu être un lieu d'échange et de dialogue. Je ne citerai pas tous les noms par crainte d'en oublier. Mais que tous se voient remerciés pour l'aide qu'ils ont apportée à notre projet.

Mes remerciements vont également à la Ville d'Evry qui nous accueille aujourd'hui. Son maire, Manuel Valls, pourra d'ailleurs, au cours de ces rencontres, nous apporter son expérience de jeune maire de banlieue.

J'exprime aussi mes remerciements à toutes les personnes qui ont bien voulu accepter d'être auditionnées par la commission et qui, par leurs critiques, le partage de leurs expériences et de leurs attentes, ont contribué à enrichir nos travaux. L'élaboration de ce projet a en effet été un long processus au cours duquel des dizaines d'acteurs de terrain, d'enseignants, de policiers, de magistrats, d'élus, de gardiens de prison, d'assistantes sociales ont témoigné et ont été écoutés. Ces contributions de tous ceux qui sont en première ligne de la lutte contre l'insécurité nous ont été extrêmement précieuses.

Enfin, je remercie ma fédération préférée et son premier secrétaire Olivier Thomas. Ma turbulente fédération de l'Essonne a rarement eu l'occasion d'accueillir autant d'éminentes personnalités.

Je tiens à excuser le ministre de l'Intérieur Daniel Vaillant qui regrette de ne pouvoir participer à nos travaux puisqu'il se trouve actuellement en Corse. J'ai eu Daniel au téléphone ce matin et il m'a assuré qu'il aurait préféré être parmi nous.

Je vous présente également les excuses de celle dont j'ai été l'élève pendant ces 6 derniers mois. Je veux bien sûr parler de Martine Aubry qui a la lourde tâche de coordonner l'élaboration du Projet du Parti pour 2002. Elle n'a pu se joindre à nous aujourd'hui car elle participe en ce moment-même à un Comité de circonscription convoqué de longue date. Je regrette son absence car elle aurait pu vous dire que, pour une fois, je n'ai pas été l'élève le plus dissipé ou le plus turbulent de la classe.

Martine regrette elle aussi de ne pouvoir être parmi nous car c'est à son initiative et à celle de François Hollande que nous avons décidé, dans le cadre de l'élaboration du Projet du Parti, de traiter la sécurité comme un sujet à part entière. Si nous avons fait ce choix, c'est parce que nous considérons le thème de la sécurité comme une question essentielle. Ce choix montre aussi la volonté du Parti socialiste d'assumer pleinement ce débat. Nous n'avons aucun complexe à traiter la question de la sécurité. Nous assumons pleinement ce que nous avons réalisé dans ce domaine, nous reconnaissons les difficultés auxquelles nous avons été confrontés et nous porterons avec force et détermination nos nouvelles propositions.

Nous assumerons d'autant plus aisément notre bilan et nos propositions que les Français ne sont pas de simples téléspectateurs des propos de garden-party élyséenne. Ceux qui, à droite, résument le débat politique à des déclamations ou à des volte-face sous-estiment la capacité des Français à faire la part de l'émotion et de la réflexion. La démagogie, sur la question de la sécurité, n'emportera pas les suffrages des Français. Nos concitoyens savent que la colère est mauvaise conseillère, et que ce n'est pas dans l'instant de l'émotion qu'on est en mesure d'apporter des solutions. Après la colère, le citoyen reprend le pas sur la victime et cherche des réponses efficaces. C'est parce que nous partageons cette préoccupation que nous ne nous sommes pas contentés de discours à l'emporte-pièce.

Depuis 1997, nous avons ainsi initié une politique nouvelle et ambitieuse fondée sur une approche globale mobilisant tous les acteurs de la politique de sécurité ainsi qu'une démarche de proximité pour agir au plus près des attentes de nos concitoyens.

C'est cette nouvelle approche qui a présidé à la mise en place des contrats locaux de sécurité. Ces contrats sont devenus un outil innovant par la coordination des principaux acteurs de la sécurité. Ils ont ainsi impulsé une coordination entre les mairies, la police et la justice. Le cloisonnement des informations et des compétences est donc révolu. Ces contrats ont permis de faire de la sécurité l'affaire de tous, de coordonner et de mettre en cohérence les efforts des différents intervenants.

C'est également dans cet esprit d'innovation qu'a été instaurée la police de proximité. Il s'agit-là d'une avancée considérable qui rompt avec le fonctionnement traditionnel d'une Police principalement conçue pour maintenir l'ordre et protéger les institutions. Nous avons voulu créer les conditions permettant à la Police de répondre à l'insécurité urbaine quotidienne subie par nos concitoyens.

Enfin, des moyens humains et financiers conséquents ont été mobilisés, faisant de la sécurité une priorité pour le Gouvernement conduit par Lionel depuis 1997.

Nous pouvons tous constater les améliorations que les mesures prises ont apportées à notre vie quotidienne. Mais nous pouvons également en mesurer les limites.

Je ne m'étendrai pas sur la description d'une situation qui demeure préoccupante. Mais je voudrais à ce stade rappeler que le sentiment d'insécurité renvoie avant tout à une insécurité réelle et à l'angoisse qu'elle génère. Vouloir répondre au sentiment d'insécurité sans traiter les causes profondes des phénomènes d'insécurité serait donc vouloir arroser le désert avec un dé à coudre !

Cette question fera l'objet de la première table ronde animée par Gérard Le Gall. Ce sera l'occasion de traiter du climat général dans lequel nous sommes amenés à agir et d'examiner tous les aspects et vecteurs de cette violence. Nous verrons, au cours de nos travaux, que la lutte contre l'insécurité est rendue particulièrement difficile par les évolutions qu'a connues la société.

Certains ont la nostalgie du retour à la société d'hier. Nous avons la ferme conviction que ce n'est pas dans la référence à des âges d'or que nous trouverons des solutions. La violence ne pourra être efficacement combattue que si nous nous dotons d'outils novateurs en prise avec la société moderne.

Cette violence, nous la vivons tous quotidiennement en tant que parents, en tant qu'habitants de zones dites " sensibles ", en tant que policiers ou acteurs sociaux. Quel parent n'a jamais été angoissé à l'idée que son enfant puisse être victime de violence ou de racket aux portes de son établissement scolaire ? Qui, ici, ne connaît pas, dans sa famille ou son entourage proche, des personnes qui ont été victimes de vol ou d'agression physique ?

Chacun d'entre-nous est quotidiennement confronté à la violence. Un climat lourd, aux fortes odeurs de poudre, s'est progressivement installé sur la société française. Nous connaissons l'insécurité, l'angoisse suscitée par les incidents, la difficulté de vie de celles et de ceux qui sont confrontés à cette violence et, trop souvent, la résignation des victimes.

Nous savons aussi que la violence est tout particulièrement subie par ceux qui vivent dans les quartiers difficiles. Autrement dit, la violence s'exerce en priorité sur ceux qui ont peu. L'insécurité est donc une injustice sociale supplémentaire.

Quand nous parlons de lutte contre l'insécurité, nous avons bien entendu pour volonté d'apporter une réponse à l'échelle du pays, mais nous avons en permanence conscience que ce sont d'abord les plus modestes d'entre-nous qui subissent l'insécurité de plein fouet. Ce sont ceux qui ne peuvent se permettre de déménager pour que leurs enfants échappent à un environnement violent, au ghetto urbain. Ce sont ceux qui ne pourront pas solliciter les conseils d'un avocat afin d'obtenir une juste réparation. Ce sont ceux, aussi, qui ne pourrons tout simplement pas réparer leur boîte aux lettres. Ce sont ceux, enfin, qui ont investi toutes leurs économies dans une voiture qu'ils voient partir en fumée et pour laquelle les assurances diront que le remboursement est impossible.

C'est à ceux-là que nous devons répondre en priorité parce que, en tant que socialistes, nous avons vocation à défendre les plus faibles et les plus fragiles.

Face à ces phénomènes de violence, la Gauche s'appuie légitimement sur les métiers de services publics : policiers, enseignants, assistantes sociales, infirmières, éducateurs,…

Je voudrais d'ailleurs ici rendre un hommage particulier aux policiers qui ont récemment trouvé la mort dans l'exercice de leurs fonctions. Ces événements tragiques constituent la démonstration macabre que les fonctionnaires confrontés aux phénomènes de violence sont chaque jour en première ligne et prennent tous les risques. Sur leurs épaules repose souvent l'équilibre de tout un quartier, de toute une ville.

Ces métiers doivent être défendus et valorisés. Pour cela, nous devons leur porter un regard qui témoigne de notre respect. Ce respect leur est dû parce qu'il s'agit de métiers difficiles mais aussi parce que nous avons besoin de gens motivés et fiers de leurs missions pour mettre en œuvre de façon efficace une politique de lutte contre l'insécurité.

Une telle politique, si elle n'est pas relayée par des hommes et des femmes, ne peut que rester au stade de discours incantatoires. Or, nous l'avons dit, nous ne nous contenterons pas de discours, aussi percutants soient-ils. Ce que nous cherchons, c'est une réponse efficace aux attentes de nos concitoyens.

Nous ne voulons pas qu'ils aient le sentiment qu'il faille se résigner à une situation dans laquelle la réponse aux actes de violence se résume en un terrible dilemme entre impunité ou enfermement.

En effet, lorsque les actes ne sont pas considérés comme suffisamment graves, l'auteur est bien souvent remis en liberté en vue d'un traitement judiciaire qui tarde à venir. La victime éprouve alors un sentiment d'abandon et celui d'être doublement victime : de l'agression et du sentiment d'impunité. Quant à l'agresseur lui-même, il peut avoir le sentiment que tout lui est permis et qu'il peut aller encore plus loin.

Et lorsque le délinquant, qui n'a jamais trouvé d'autorité face à lui, commet un acte suffisamment grave, le couperet tombe. La réponse se résume alors à une mise à l'écart, à l'enfermement qui devient un but en soi.

Il n'est donc pas étonnant que les personnels de l'administration pénitentiaire nous décrivent une partie de la population carcérale comme impossible à tenir, perdue pour la vie en société.

Cela s'explique par le fait que l'enfermement n'est plus considéré comme une sanction mais au contraire comme une heure de gloire qui pousse un peu plus sur le chemin de la socialisation délinquante.

Aux yeux de certains candidats déclarés à l'élection présidentielle, pointer l'inefficacité de l'enfermement tel qu'il est aujourd'hui utilisé reviendrait à céder aux vieux démons soixante-huitards. Malgré leurs traditions politiques, ils oublient que mai 68 ne se résume pas au slogan " Il est interdit d'interdire " mais a constitué avant tout la plus grande grève ouvrière de l'Après-Guerre. Il est vrai que cette grève a été déclenchée alors que le Général De Gaulle était Président de la République. Peut-être est-ce là le détail historique qui obscurcit leur jugement.

Pour nous, l'alternative n'est pas impunité ou enfermement, laxisme ou tout carcéral. Nous voulons sortir de cette impasse. C'est l'ambition de notre projet.

Ce projet est résolument tourné vers la lutte contre l'insécurité urbaine. Ne voyez pas là un mépris pour les zones rurales. Nous savons qu'existent et se développent des phénomènes de violence dans les petites villes et dans les zones rurales. Cet aspect du problème fera d'ailleurs l'objet d'un document spécifique. Si nous nous sommes concentrés sur l'insécurité urbaine, c'est parce qu'il nous a semblé important de répondre avant tout à l'urgence.

Pour élaborer ce projet, nous sommes partis des interrogations, des incompréhensions et bien souvent des révoltes de la population et des acteurs de la sécurité. C'est à cela que nous avons voulu répondre à travers un document qui, vous en conviendrez, rompt résolument avec la langue de bois. Il s'agit d'un document lisible, accessible et compréhensible par tous. Ce document tente lui aussi d'échapper à une alternative : celle d'un langage convenu comme masque à l'impuissance ou d'un discours démagogique que nous abandonnons bien volontiers au dernier représentant de la dynastie de l'entonnoir, ex-ministre de l'Intérieur sous le Gouvernement Juppé.

Nous avons donc refusé la facilité qui consiste à livrer à la vindicte populaire telle ou telle catégorie de la population. Le lundi, ce sont les jeunes de banlieue qui sont désignés en bloc comme la nouvelle classe dangereuse. Le mardi, ce sont les parents qui ne sont pas capables d'assumer leurs responsabilités. Le mercredi, c'est le laxisme des magistrats qui est montré du doigt. Le lendemain, c'est la loi qui est jugée responsable de l'insécurité. Le vendredi, c'est l'Ecole et ses instituteurs à qui il est reproché d'avoir abandonné la trique et le bonnet d'âne, dont on sait bien évidemment qu'ils ont été les piliers ancestraux de l'ordre social en France.

Heureusement arrivent le samedi et les rencontres sur la sécurité au cours desquelles, nous l'avons dit, nous n'essaierons pas de trouver les boucs-émissaires de l'insécurité. Car toutes ces mises à l'index sont autant de cache-sexe à la vacuité de discours incapables d'apporter des solutions concrètes à la montée de la violence dans notre société.

Nous avons pour ambition de donner un deuxième souffle à la lutte contre l'insécurité. Notre objectif est qu'elle soit plus efficace, plus lisible et plus visible. Nous voulons donc mieux prévenir et mieux punir. Pour cela nous proposons une méthode organisée autour de 3 axes essentiels : la précocité, l'intensité, la continuité.

" Précocité " parce que nous devons agir en amont des comportements violents, en remettant sur pied une politique de prévention à la française en direction des jeunes et des familles pour éviter que des jeunes finissent, par défaites successives de la société face à leurs comportements, à devenir les leaders de l'insécurité. Nous voulons agir le plus tôt possible, à la première alerte, en apportant tout de suite une réponse.

"Intensité" parce que nous devons mobiliser tous les moyens en même temps. Il s'agit de rassembler tous les acteurs pour qu'ensemble, ils travaillent à gérer chaque situation dans la coordination et l'échange et qu'ils évaluent à chaque étape l'efficacité des solutions apportées.

"Continuité" parce que nous devons agir dans la durée. Il s'agit de prendre en charge, sur des trajets de vie, chaque situation, d'inscrire les réponses apportées sur des temps prolongés pour éviter échec et récidive.

Nous ne pouvons plus attendre qu'un jeune s'installe dans un personnage et qu'il en revendique même tous les travers. Nous voulons construire une chaîne qui, dès l'apparition des premiers signes, à la première alerte, travaille à effacer ces travers, s'attaque aux mauvais comportements, à leurs causes comme à leurs manifestations, quitte à ce que la punition soit un élément de compréhension des règles de vie collective.

Mais la punition doit être utilisée avec discernement et parcimonie car, comme le disait Balzac, " la puissance ne consiste pas à frapper fort et souvent, mais à frapper juste ". On sait qu'un professeur qui passe son temps à mettre des heures de colle ou à faire venir le proviseur dans sa classe pour asseoir son autorité ne maîtrise pas la situation. Pour qu'elle ait un sens, la punition doit être dissuasive, parce que la sanction la plus efficace est celle qui n'a jamais à être appliquée.

Référons-nous, pour une fois, aux préceptes des économistes néo-classiques : pour l'homo-oeconomicus rationnel, le prix de la possible punition doit excéder les bénéfices attendus du délit. Or, aujourd'hui, la punition est un élément de l'aura du personnage, une sorte de brevet ou d'état de service qui donne autorité auprès des autres copains ou voisins. C'est cela que nous devons enrayer.

En conclusion, chers camarades, je ne dresserai pas, à ce moment des travaux, l'inventaire des propositions dont notre projet est riche. On va probablement nous dire que tout cela coûte cher. Nous ferons le chiffrage le moment venu.

Cependant notre projet est loin de se résumer à la demande de moyens supplémentaires.  Nous ne nous plaçons pas dans la logique du " toujours plus " sans nous poser la question du " mieux". Non seulement le budget de l'Etat ne suivrait pas, mais l'inefficacité des dispositifs ouvrirait la porte à la privatisation de la sécurité. Nous assisterions alors à un processus terrible : la coupure du territoire entre des zones surprotégées et des zones qui s'enfonceraient encore un peu plus dans une violence endémique. Notre idéal de société n'est pas de protéger une partie de la population contre une autre. Nous nous inscrivons résolument dans une démarche républicaine qui vise à apporter à chaque citoyen la sécurité à laquelle il a droit.

C'est ce qui nous amène à refuser l'empilement de dispositifs coûteux mais à continuer à modifier les conceptions et les méthodes de travail qui ont présidé à la lutte contre l'insécurité. Il faudra certes des moyens supplémentaires mais à la condition qu'ils s'inscrivent dans une démarche cohérente. Et les moyens supplémentaires dont nous avons besoin sont spécifiques : il s'agit avant tout de moyens humains qualifiés, restaurés dans leur autorité et dans la noblesse de leur tâche.

Ces policiers, ces assistantes sociales, ces éducateurs, ces infirmières, ces professeurs, doivent sentir dans le regard que la société pose sur eux, que leur mission est importante et reconnue comme telle. Car ce sont eux les nouveaux hussards de la République. C'est grâce au service public et à ses métiers que tout le monde peut être respecté et considéré, à égalité de droits et de devoirs, dans notre société. Sans eux, le citoyen est abandonné aux règles du marché. A ce jeu-là, ce sont d'abord les plus démunis qui perdent les premiers.

Daniel a raison quand il dit que le droit à la sécurité n'est ni de droite, ni de gauche, parce qu'il appartient au pacte républicain. Par contre, la manière de le faire vivre, les moyens que l'on utilise, eux, nous placent clairement dans un camp ou dans l'autre.

Oui, il existe une politique de sécurité de gauche et une politique de sécurité de droite. C'est entr'elles que les Français devront choisir. Oui, il existe une méthode de Gauche pour instaurer la sécurité. C'est celle qui se donne l'objectif de l'égalité, pour que la tranquillité de chacun soit respectée, quelle que soit sa condition sociale ou le quartier dans lequel il habite. Cette méthode de Gauche, c'est celle qui se donne pour instrument des services publics rénovés. C'est cette méthode que propose le Parti Socialiste. C'est celle qui se propose d'organiser la société, non pas en vue de la lutte entre l'ordre et la liberté, mais en vue de l'association de ces 2 principes.

Voici nos propositions. Elles seront encore enrichies par cette journée de réflexions.

Bon travail !


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