Régionales 2004 : Franche-Comté | |
Entretien avec Raymond Forni, candidat à la présidence de la région Franche-Comté, paru dans L'Hebdo des socialistes daté du 28 février 2004 propos recueillis par Anne Mosoni |
Quel bilan tirez-vous de la gestion de la Région par la droite ?Or, dans ce contexte, la formation professionnelle placée sous la responsabilité directe du Conseil régional n'est pas à la hauteur : en un an, le chômage des moins de 25 ans a augmenté de 15,2 %. Si l'on ajoute que 21 % des jeunes bacheliers quittent la Franche-Comté pour poursuivre ailleurs leurs études universitaires, que les jeunes ingénieurs et les cadres d'entreprise sont ceux qui partent le plus de la région, il y a vraiment de quoi être inquiet ! À ce triste bilan, s'ajoutent des effets d'annonce : un TGV promis mais toujours pas financé, des projets routiers différés par manque de crédits d'État, etc. Quel sera votre chantier prioritaire en cas de victoire aux élections régionales ?Les aides économiques seront attribuées pour créer des emplois, renforcer les fleurons de l'économie, accompagner les petites et moyennes entreprises et les artisans dans leurs efforts d'embauche. Nous nous efforcerons de développer les énergies alternatives, pour tendre vers une baisse de 5 % de la facture énergétique. Nous soutiendrons les associations par la création d'emplois jeunes régionaux. Dans une région où un foyer sur deux n'est pas imposable sur le revenu, il est indispensable de mettre en place la gratuité des livres scolaires dans les lycées. La Région doit aussi jouer un rôle moteur pour la défense des services publics, notamment en milieu rural, à travers les contrats de services. Enfin, nous veillerons autour de Besançon à une ouverture européenne, à améliorer les échanges avec la Suisse, l'Allemagne et à œuvrer pour une coopération décentralisée. La liste que je conduis rassemble des femmes et des hommes de progrès : socialistes, verts, gauche républicaine, société civile. Elle propose aux Francs-Comtois une véritable alternative face à une droite UMP à bout de souffle. Nous leur disons tout simplement : la gauche et la droite, ce n'est pas la même chose. Dès le 21 mars, il faudra le faire savoir dans les urnes, sinon ce sont les extrêmes qui seraient vainqueurs. |
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