Pour un appel à la jeunesse

Contribution au Congrès de Grenoble de novembre 2000,
présentée par Jean Glavany, Raymond Forni, Jean-Pierre-Masseret, Laurence Dumont et Martine Roure.


 
Les signataires de la présente contribution considèrent que le Parti socialiste doit, impérativement, lors de son prochain Congrès, adresser un appel à la jeunesse afin de la mobiliser à Gauche, pour l'action politique et la construction de l'avenir de notre pays et de l'Europe.

Nous voulons lui faire savoir qu'elle a toute sa place au sein du Parti socialiste et que nous avons besoin d'elle pour évoluer et progresser.

La jeunesse est au cœur de nos préoccupations, car nous savons qu'un parti qui ne s'appuie pas sur les jeunes est un parti qui ne renouvelle plus ses militants, ses cadres et ses dirigeants. Il se sclérose et est condamné à long terme.

C'est la jeunesse qu'il faut mobiliser pour l'avenir de notre démocratie républicaine. Chacun sent bien que la fameuse " rupture " entre les politiques et l'opinion se manifeste d'abord chez les jeunes. Il y a là une urgence absolue, à conforter dans leur engagement citoyen, ceux qui s'intéressent à la politique et à ré intéresser ceux qui affichent une indifférence et refusent de distinguer droite et gauche.

Nous le savons bien, nous qui avons été interpellés par la désespérance de toute une société paralysée par le chômage des jeunes. Cette situation sociale empêchait beaucoup de jeunes de devenir autonomes et décourageait toutes les familles, en particulier les plus modestes, dont plusieurs membres pouvaient être ou avoir été au chômage.

Pour les parents, le drame absolu tenait à l'absence totale de perspective d'évolution pour leurs enfants.

Les propositions socialistes de 1997 prises en faveur de l'emploi des jeunes ont redonné espoir et confiance car, enfin, les parents voient leurs enfants entrer dans la vie active.

Oui, nous pensons, qu'à l'occasion de son Congrès, le Parti socialiste doit lancer un appel aux jeunes.

Tel est l'objet de la contribution ci-dessous.

1 - Introduction


A vous, jeunes - lycéens, étudiants, salariés, chefs d'entreprises, créateurs et artistes, demandeurs d'emploi - vous qui êtes le présent et l'avenir de notre pays, vous qui détenez l'énergie créatrice, nous proposons un contrat :

Un contrat à l'image de celui de jean JAURES qui, devant les lycéens d'Albi le 30 juillet 1903, s'interrogeait :

" dans notre France moderne, qu'est-ce donc que la République ? "
Avant d'apporter cette réponse
"  La République est un grand acte de confiance et d'audace sur lequel des millions d'hommes s'engagent à concilier la liberté et la loi, le mouvement et l'ordre ".

A vous tous, épris de liberté et de mouvement, qui très souvent contestez une société que vous considérez trop marquée du sceau de l'interdit, du profit à tout prix, de l'injustice, du manque d'écoute et de confiance à votre égard, nous disons : n'opposez pas ces valeurs ! La liberté et la loi, le mouvement et l'ordre, nous devons les faire vivre ensemble.

Construisons ensemble une société plus juste, innovante et organisant l'avenir. Une société dans laquelle les jeunes assumeront les responsabilités auxquelles ils aspirent.

Renforçons le modèle républicain d'intégration dans le respect des différences.

Bâtissons ensemble une république dans laquelle se conjugue harmonieusement liberté et respect de la loi, droits et devoirs de chacun, initiative et responsabilité. Donnons un coup de main à ceux qui ont des projets, tendons la main à ceux qui sont en difficulté.

2.- Une société généreuse


La société que nous voulons sera généreuse, responsable, juste et solidaire. Car nous n'oublions pas que la solidarité est au coeur de l'engagement politique de la Gauche et des socialistes en particulier. Nous vous proposons donc de poursuivre en priorité la lutte pour l'emploi, contre l'exclusion et les discriminations.

Et d'abord, agir pour le retour au plein emploi.

C'est vrai que nous voulons vous convaincre de la pertinence de notre démarche en vous montrant ce que nous avons fait depuis 97. " Notre plus belle réforme " ce sont ces 800 000 chômeurs de moins. Preuve, s'il en était besoin, que toutes les politiques ne sont pas vouées à l'échec et que le retour à la confiance, à la croissance, les emplois-jeunes et les 35 heures, ça marche !

Oui, notre plus belle réforme ce sont ces 800 000 chômeurs de moins, mais il y a encore du chemin à faire.

Il faut poursuivre nos politiques volontaristes sans céder à la tentation de l'autosatisfaction, surtout lorsque 2 355 000 personnes sont encore à la recherche d'un emploi.

Il faut continuer à soutenir la croissance et, en particulier, veiller au progrès du pouvoir d'achat des salariés pour soutenir la consommation. Nous récusons les théories monétaristes qui redressent la tête au nom d'un pseudo danger inflationniste.

Nous voulons aller plus loin et porter une attention particulière à ceux qui sont encore privés d'emplois, qui s'impatientent et qui ont besoin d'être soutenus (notamment en termes de formation) pour un retour à l'emploi.

" La privation de travail est aujourd'hui la pire des exclusions, mère de toutes les autres " soulignent plusieurs parlementaires, auteurs d'une proposition de loi sur ce sujet fondamental du " droit au travail ". Ils préconisent la création d'un million et demi d' " emplois d'utilité sociale " représentant un coût net annuel de 55 milliards de francs pour les finances publiques. Notre responsabilité est d'explorer aussi rigoureusement et vigoureusement que possible ce type de proposition pour gagner la bataille de l'emploi. Nous voulons hâter autant que possible le retour au plein emploi par une politique VOLONTARISTE. Nous ne pouvons pas attendre tranquillement que cela vienne d'ici 10 ans. La Gauche ne peut se résigner en cette période de croissance à laisser sur le bord de la route une part importante de la population. Que l'on songe aux 1,145 million de Rmistes, aux 1,7 million de salariés en situation précaire, aux plus de 1,4 million d'actifs qui déclarent " subir " leur temps partiel. Soit, au total, quelque 4,3 millions de personnes qui, selon l'UNEDIC, sont " en contact avec le chômage ", en plus des 2,3 millions de chômeurs recensés.

Nous vous proposons de tendre la main ensemble à ces exclus pour les convaincre aussi concrètement que possible que la société que nous bâtissons ensemble ne se résigne pas à leur exclusion. Nous devons leur donner leur chance et mettre en oeuvre aussi efficacement que possible des mécanismes pour cela.

Amplifier la lutte contre les inégalités

Nous le répétons : la lutte contre les inégalités est, pour nous, une sorte d'obsession politique, non pas au nom d'un égalitarisme dépassé, nous savons qu'une société est riche de sa diversité et de ses différences, mais tout simplement parce qu'une société pour être généreuse doit s'efforcer toujours de réduire les inégalités les plus criantes, celles qui font que " vivre ensemble " est plus difficile.

Dans ce combat-là, nous sommes convaincus que la prise en compte de l'intérêt général et le bon usage des services publics ont un rôle essentiel à jouer. Oui, les services publics sont un des piliers essentiels de notre cohésion sociale, un outil majeur de l'égalité des chances, de lutte contre les inégalités sociales ou territoriales. Nous voulons renforcer et rénover les services publics pour mieux lutter contre les inégalités.

Agir contre les discriminations

Une société généreuse est une société qui tourne le dos à toutes les formes de discrimination : qu'il s'agisse de l'accès à l'emploi, du droit au logement, de l'entrée aux lieux de loisirs ...

Il y a du chemin à faire. Un rapport récent publié par le Conseil de l'Europe souligne que " les problèmes d'emploi, d'accès à l'enseignement, au logement ou aux lieux publics (comme les discothèques) pour les jeunes issus de l'immigration sont préoccupants ". " le modèle républicain égalitaire " ne produit pas tous les effets escomptés.

Nous vous proposons de nous appuyer sur ce rapport et sur le travail du Parlement européen pour éliminer les insuffisances et anomalies constatées. Ainsi nous apporterons la preuve concrète que l'Europe s'occupe de questions essentielles et d'autre chose que des fromages ou du chocolat.

Mais, d'ores et déjà, le Gouvernement de Lionel JOSPIN a agi avec beaucoup de volonté contre le racisme. Nous vous proposons de poursuivre dans cette voie pour que la France Bleu-Blanc-Rouge et black-blanc-beur, à l'image de notre équipe de foot qui, par ses victoires, sa cohésion, son talent, sa solidarité a uni la communauté nationale.

Un autre exemple d'engagement concret : nous avons bâti le PACS pour accroître la liberté individuelle et lutter contre les discriminations sexuelles. Il nous faut maintenant combattre l'homophobie.

Notre objectif est clair. Nous voulons une France dans laquelle tous les jeunes : ceux des quartiers urbains, ceux des campagnes, ceux des centres villes, auront toute leur place pour assumer leurs responsabilités d'homme, de femme et de citoyen.

Relancer notre politique d'aide aux pays en voie de développement

La société généreuse que nous vous proposons de bâtir ensemble ne peut pas rester fermée sur elle-même, elle doit s'ouvrir au monde et, en particulier, aux pays les plus déshérités. Le dernier rapport de la Banque Mondiale " l'Afrique pourra-t-elle revendiquer sa place au XXIème siècle ? " montre que, pour réduire de moitié le nombre de gens vivant dans l'extrême pauvreté en Afrique d'ici 2015, il faudrait que la croissance annuelle y dépasse 7 %.... Les socialistes, avec vous, doivent expliquer à nos concitoyens qu'il est impossible de se résigner à cette situation dramatique. Nous devons prendre la tête de la lutte contre les inégalités mondiales. En commençant par la bataille de l'effacement de la dette des pays du tiers-monde : la France montre déjà l'exemple ? Qu'elle soit exemplaire ! Et qu'elle emprunte d'autres voies de coopération concrètes et nécessaires. Le respect des femmes et la mise hors la loi du travail des enfants sont un autre combat qu'il faut mener sans relâche. Le SIDA, par exemple, qui est en train de produire des ravages, pourrait être l'objet d'un plan ambitieux d'éradication.

Autre exemple, la gestion de l'Eau, dans les pays les moins avancés, pourrait, devrait faire l'objet d'un plan de coopération exemplaire. Pourquoi ne pas imaginer, à l'heure de la disparition du service national, de créer un corps de " jeunes volontaires pour le progrès des pays en voie de développement ? " Les contrats d'utilité sociale évoqués plus haut peuvent en être le moyen. Nous sommes convaincus que les jeunes seraient nombreux à s'engager pour peu qu'on établisse pour eux un statut correct.

3.- Une société organisant l'avenir


Nous voulons construire avec vous une société généreuse et qu'elle organise l'avenir.

" Jeter un pont vers l'avenir " c'est promouvoir le triptyque " FORMATIONINTERACTIVITÉCRÉATION ".

Promouvoir la formation

Les socialistes, femmes et hommes de progrès, savent depuis toujours que l'investissement dans la formation est le plus fructueux qui soit pour une société. L'une de nos plus grandes fiertés n'est-elle pas d'avoir fait passer au début des années 90 le budget de l'Education Nationale devant celui de la Défense au premier rang des budgets de l'Etat ?

Pourtant, tout n'est pas parfait dans notre système éducatif et l'inégalité des chances y est encore trop présente. C'est pourquoi nous voulons faire vivre et durer, développer et s'épanouir la " priorité à l'éducation " qui est un choix politique majeur. Nous proposons le droit à " la formation tout au long de la vie " qui est, aujourd'hui, un beau slogan et qui doit devenir une réalité concrète. Aucune formation n'est inusable. L'excellence de la formation continue qui permettra à chacun d'évoluer ou de changer de voie et donnera à chacun sa chance et sa place dans la société est une exigence, un droit à parachever . Un droit reposant sur un service public et laïc fort et moderne.

Notre priorité est l'accès au métier, l'accès à tous les métiers, sans hiérarchie de valeurs. C'est pourquoi il est urgent de prendre toutes les dispositions pour qu'aucun jeune ne sorte du système scolaire sans qualification et que l'accès à tous les métiers soit reconnu à sa juste valeur.

Développer les Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication

Une société qui organise l'avenir est une société qui intègre totalement la modernité et, notamment les nouvelles technologies. Les jeunes en sont imprégnés et ils en ressentent la nécessité plus que la moyenne  de nos concitoyens.

Pour cela, nous souhaitons :

 Favoriser l'accès de tous dans les villes, les quartiers, les villages à Internet et aux nouvelles technologies. C'est un objectif majeur pour l'égalité territoriale. Nous le porterons à l'occasion des échéances électorales municipale et départementale.

 Accélérer le déploiement des nouvelles technologies au sein de l'éducation. C'est un objectif d'égalité sociale. La mise à disposition de chaque élève d'un ordinateur connecté favorisera l'accès aux savoirs.

 Offrir un passeport " internet pour tous " dès 2000 est un objectif d'égalité culturelle. Il s'agit d'octroyer à tous les Français qui le souhaitent un crédit d'heures de formation adaptée et d'encourager la création et l'expression.

Mais nous pouvons évoquer un projet plus ambitieux encore : faire en sorte que tous les Français puissent, demain, disposer d'une adresse électronique et des équipements nécessaires pour accéder à Internet.

C'est vrai que la Finlande et le Québec ont avancé dans cette voie. Il faut faire un bond en avant et promouvoir les équipements collectifs mais aussi des moyens d'accès. Il en va de la modernisation du service public. Et cela concerne aussi l'éducation nationale : durant des lustres, nous nous sommes battus pour assurer la gratuité des livres scolaires. La forme moderne de ce combat, c'et que, demain, tous les élèves aient un ordinateur pour accéder à Internet.

 Veiller, enfin, au respect des droits et des libertés. Il est impératif d'assurer, par une meilleure régulation internationale, le respect des droits de l'Homme, de la vie et des échanges privés sur Internet. Il importe de renforcer le droit des consommateurs dans les nouvelles formes de commerce en ligne.

Les nouvelles technologies de communication et d'information présentent un intérêt majeur pour l'avenir de notre société. Tous les aspects de la vie courante sont concernés : le travail, les échanges économiques, les modes de production, la culture, l'information, l'enseignement, les relations interpersonnelles, les systèmes de médiation, les relations privées et publiques.

Comme toujours, la société peut faire un bon ou un mauvais usage des innovations technologiques.

Un usage au service de la démocratie, de la liberté, de la responsabilité et des nécessaires solidarités ou au contraire un usage de domination ou d'exploitation.

Nous voulons que les nouvelles technologies soient mises au service de la démocratie au quotidien.

La démocratie ne se découpe pas en morceaux, c'est pourquoi les questions juridiques, éthiques, économiques, sociales et politiques sont étroitement mélées quand on aborde le sujet des nouvelles technologies.


Nous voulons sur tous ces sujets apporter des réponses démocratiques.

C'est en fait une nouvelle civilisation démocratique qu'il faut construire. Notre action doit trouver sa place entre la nécessité de développer les technologies indispensables, dans le droit fil du génie humain et l'obligation de les mettre au service de l'humanité.

Conscients que les nouvelles technologies ne sont que des instruments, la responsabilité des hommes politiques est entière pour apporter des réponses aux évidentes exigences de nos concitoyens.

La plus urgente de ces réponses concerne le partage juste et utile des richesses créées pour donner du travail, un revenu décent, un logement, une dignité, un cadre concret et réel aux principes des droits de l'homme.

Il n'y a pas de pensée unique qui serait dictée par les évolutions technologiques.

Encourager et diversifier la création.

La création est au cœur de notre projet politique qu'elle soit économique, sociale ou, bien sûr, culturelle. C'est, pour nous, un choix fondamental : une société qui organise l'avenir doit encourager systématiquement la recherche, l'innovation, la création.

Un jeune qui crée et innove ne doit pas rencontrer d'obstacles, il doit recevoir des soutiens et des encouragements. Mais il est vrai qu'au plan juridique et financier, sur le terrain fiscal, et même parfois sur le simple terrain culturel et intellectuel dans l'acceptation de la nouveauté ou de l'originalité, notre société a encore beaucoup de progrès à faire dans ce domaine.

Eh bien voilà un chantier pour nous : détruisons ensemble ces obstacles, créons ensemble les conditions de l'épanouissement de la création sous toutes ses formes : intellectuelle, culturelle, économique, sociale, associative.... C'est une des conditions majeures du progrès de la société.

Respecter l'environnement

Rendre la planète en meilleur état que nous ne l'avons trouvée, c'est travailler pour les générations futures. N'oublions jamais que la planète ne nous appartient pas : nous l'empruntons à nos enfants, à nos petits-enfants. C'est en ce sens que l'écologie est une manière de jeter des ponts vers l'avenir.

Les socialistes, ont une approche globale de la société et ils veulent concilier développement économique et défense de l'environnement, emploi et protection de la nature dans une approche de développement

Nous devons être responsables et contestataires sans être seulement protestataires, dénonciateurs et accusateurs. L'écologie ne doit pas être un combat dressant les catégories de citoyens les uns contre les autres. C'est un travail de conviction, d'entraînement dans un mouvement qui résout les problèmes au lieu de les aviver. L'écologie ne peut pas se traduire par des impôts, des taxes ou des redevances ! L'écologie c'est une culture et, donc, d'abord, une éducation. Celle du respect de l'autre.

Il y a beaucoup à faire pour construire la planète de demain ! En commençant par le bien le plus rare, le plus précieux et le plus menacé, l'EAU, celle de nos rivières et de nos nappes phréatiques, celle de nos mers et de nos océans qui ne peuvent plus être condamnés à devenir les poubelles du monde.

Nous vous proposons de bâtir un plan ambitieux et pluriannuel pour la qualité de l'EAU dans notre pays.

Nous vous proposons aussi de bâtir un modèle alimentaire fondé sur la diversité, la qualité et la sécurité du consommateur. Un modèle mettant des barrières efficaces devant l'invasion des OGM, un modèle concrétisant toujours plus le principe de précaution.

Renforcer la construction européenne

Les jeunes le savent : si la France est notre pays, l'Europe est notre avenir. L'Europe est déjà pour nous tous une réalité, un nouvel horizon.

Dès lors, les jeunes ont raison de rejeter la frilosité de ceux qui ne le voient pas. Ils ont raison d'être exigeants à l'égard de la construction communautaire.

L'Europe que nous voulons construire répond à quelques principes forts et simples :

 une Europe des sécurités, de toutes les sécurités de biens et des personnes : la paix, la sécurité sociale, la sécurité alimentaire, ....

 une Europe transparente et démocratique et non pas une Europe bureaucratique

  • une Europe simple et concrète, répondant aux besoins exprimés par nos concitoyens sans débats inutiles

     une Europe de la diversité culturelle et non pas un modèle homogénéise.

    C'est une Europe concrète que nous attendons et non pas celle des grands mots vides de sens, des beaux discours jamais suivis d'effets quand ils ne sont pas objets de revirement. L'Europe concrète, c'est aussi l'Europe des élus européens. Vous ne les connaissez pas ? Nous nous engageons à construire avec les parlementaires socialistes européens un ensemble de rencontres régionales qui vous permettront de dialoguer avec eux .....

    4 - Conclusion


    Vous le voyez, ce que nous vous proposons à vous les jeunes, c'est une France citoyenne. Une France dans laquelle nous avons tenu à vous faciliter le droit de vote par une inscription sur les électorales dès l'âge de 18 ans.

    Nous vous demandons d'exercer ce droit en occupant l'espace public à nos côtés et en n'hésitant pas à secouer les habitudes et les hiérarchies trop souvent assises sur l'ancienneté.

    Revivifiez la démocratie en vous engageant dans des mandats électifs politiques, syndicaux et associatifs.

    Rejoignez-nous ! Engagez-vous à nos côtés ! Prenez toute votre place ! Nous vous aiderons à y parvenir car, nous, nous sommes persuadés que vous avez un rôle majeur à jouer dans notre société d'aujourd'hui et de demain.

    La France du XXIème siècle, l'Europe du XXIème siècle, ce sont les jeunes qui en auront la responsabilité. Ils sont dépositaires d'une histoire. Celle de la République Française.

    Ils auront à faire vivre, à concrétiser au quotidien les valeurs de la France : la Liberté, l'Égalité, la Fraternité. Par le message universel de la France. Ce sont les valeurs qui parlent à chaque femme, à chaque homme sur terre. Ce sont ces valeurs qui devront être au cœur de la construction européenne.


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