Convention Nationale
de Ratification
Paris - La Villette
13 mai 2000

 
 

Chers camarades, notre Convention d'aujourd'hui est exclusivement consacrée à la désignation des Premiers des Socialistes pour les élections municipales dans les villes de plus de 20 000 habitants.

Cela pourrait être un acte formel, un rite. Je crois que cela marque au contraire la première étape du lancement de notre campagne pour les élections municipales. L'enjeu de ces scrutins (car en 2001 nous voterons pour les communes, mais nous voterons aussi pour les départements) dépasse le seul terrain local.

Il s'agira d'abord, quatre ans après notre victoire de 1997, de prolonger à l'échelon le plus décentralisé l'action du gouvernement. Sur le développement économique, sur les emplois jeunes, sur la lutte contre les exclusions, la lutte contre les ségrégations urbaines, l'aménagement du territoire, nous devons nous saisir des instruments qui ont été introduits, créés par nous, pour faire véritablement, à l'échelon local, une amplification des décisions prises collectivement.

Il nous faudra aussi, pour les 35 heures, faire notre travail à l'échelon local et permettre que, dans la fonction publique territoriale, cette loi puisse trouver aussi sa traduction.

Il s'agira ensuite, au-delà de la consolidation de notre influence, de notre implantation dans nos nombreuses villes de France, de conquérir les quatre plus grandes agglomérations de notre pays.

Je pense bien sûr à Paris où, depuis près d'un quart de siècle, le RPR s'est approprié, grâce à un système aujourd'hui a bout de souffle, tous les pouvoirs dans la capitale, jusqu'à (je cite Philippe Séguin, bien connu ancien Président du RPR) instaurer ces dernières années l'idée d'une collusion d'intérêts entre la ville de Paris et le RPR. Philippe Séguin parle d'or, si je puis dire, en tout cas en parfaite connaissance de cause.

L'édifice avait déjà vacillé en 1995, il n'a cessé de se lézarder depuis, il s'effondrera, j'en suis sûr, demain, grâce à l'équipe conduite par Bertrand Delanoë.

Je pense aussi à Lyon, où la succession controversée de Raymond Barre offre à notre candidat, Gérard Collomb, qui a longtemps fait figure de talentueux opposant (et même, dans nos rangs, d'éternel opposant), la perspective sérieuse et aujourd'hui probable d'être enfin majoritaire dans une ville à droite depuis Edouard Herriot... si l'on a cette indulgence.

Je pense enfin à Marseille, où grâce à l'intelligence de tous nos prétendants, un rassemblement ingénieux derrière Marius Masse permet d'espérer clore dès 2001 la parenthèse Gaudin.

Et comment oublier Toulouse, où nos militants, par un vote clair, ont porté François Simon à la responsabilité majeure de refaire de la ville rose, cher François, une ville socialiste après trente ans de gestion de la famille Baudis !

Aux poids lourds (car on nous a souvent dit que nous n'avions pas de stratégie nationale) de la droite, trop lourds, nous avons préféré des hommes et des femmes de terrain. C'est notre conception des élections municipales, c'est aussi la stratégie que nous voulons fonder.

Aujourd'hui, les Français, dans leurs villes, préfèrent des candidats qui leur ressemblent plutôt que des candidats qui viennent chercher, ville après ville, un moyen d'accomplir un destin qui n'est pas limité à l'agglomération.

Il s'agira aussi, un an avant le grand rendez-vous de 2002, de confirmer nos victoires des régionales de 1998, des cantonales de cette même année, des Européennes de 1999, et de proposer, de préparer même, dans les meilleures conditions la confrontation, circonscription par circonscription, que la gauche plurielle engagera contre la droite le moment venu.

Du résultat de 2001 nous ne devrons pas tirer de conclusions prématurées ou mécaniques. Souvenons-nous de la leçon de 1977 pour les plus anciens, et même de 1995, en sens inverse. Chaque scrutin a ses caractéristiques et ses logiques propres. L'électeur n'est plus engagé par ses choix précédents et n'est plus lié pour le futur. Il se détermine de plus en plus en fonction de la nature même du scrutin, ne l'oublions pas. Alors, au regard de l'importance de ces enjeux, nous avons voulu, nous les socialistes, préparer ces élections de façon exemplaire.

Exemplaire d'abord dans la désignation de nos candidats. Partout, c'est-à-dire dans 410 villes, le principe de la démocratie militante s'est appliqué. Ce sont nos adhérents et eux seuls qui ont départagé les candidats. Au Parti socialiste, c'est vrai, beaucoup l'ont dit, pas de grand oral, de jury d'honneur ou de déshonneur, de sélection discrète dans le bureau d'un palais officiel de la République. Nous, rien à voir avec le spectacle affligeant de la droite à Paris !

Car qu'on ne s'y trompe pas, derrière les palinodies des procédures du RPR - qui changent toujours et qui ne s'arrêtent jamais - au fond c'est Jacques Chirac qui choisira le candidat. Non pas le meilleur candidat, mais celui dont il faut à tout prix calmer l'humeur, que l'on dit tapageuse et bruyante, et l'ambition, que l'on dit illimitée, au moins jusqu'en 2002. Mais rien ne nous dit que celui-ci ira jusqu'au bout de l'élection - il a déjà montré qu'il avait une tendance fâcheuse à partir avant la fin - ni jusqu'au bout de son engagement avec l'intéressé... Avouons qu'il est cocasse d'entendre M. Tiberi nous prendre en exemple et en modèle quant au vote des militants ! (rires) Mais je vous l'assure, l'inverse n'est pas vrai !

Notre méthode nous a permis, chers camarades, d'être prêts les premiers dans la quasi-totalité des villes de France et de limiter les contentieux à une dizaine de situations que nous aurons l'occasion de traiter cet après-midi. Je voudrais d'ailleurs saluer (elles le méritent bien) le travail de nos Fédérations et (ils le méritent bien) de nos secrétaires de sections et de nos responsables nationaux François Rebsamen, Jean-Pierre Bel et Philippe Bassinet, ainsi que de l'ensemble de la commission électorale. Je salue aussi Alain Claeys qui a su organiser et coordonner ce travail.

Mais je voudrais aussi souligner, au terme de cette procédure - et beaucoup sont intervenus ce matin dans ce sens - d'autres aspects qui justifieront dans les prochains mois l'intervention de tout le Parti.

 Le premier, c'est celui de la place des femmes. Certes, grâce à la loi sur la parité voulue par nous, voulue également par Lionel Jospin, traduite dans une loi, nos listes seront constituées en nombre égal de femmes et d'hommes. Mais il reste de sérieux efforts à faire pour placer les femmes tout en haut de l'affiche et peut-être à la première place.

Les efforts de Michèle Sabban et de la commission des femmes ne sont pas en cause, mais c'est vrai que sur les 410 Premiers des socialistes il y a seulement 61 Premières, ce qui ne fait malgré tout que 15 %. Il est vrai aussi que nous n'avons pas voulu en faire un critère majeur pour les désignations. Peut-être avons-nous eu tort. Il faudra faire mieux et peut-être commencer par réserver davantage de cantons à des femmes. Nous y veillerons.

De même devons-nous indiquer que l'objectif du Parti socialiste pour les élections législatives est de présenter au moins 40 % de femmes et qu'en conséquence des règles strictes seront posées aussi bien pour les circonscriptions à gagner, c'est-à-dire celles que nous avons perdues en 1997, que pour celles déjà conquises. Ce ne sera pas facile. Autant affirmer solennellement le principe dès à présent.

 Le deuxième est la composition de nos listes. Faisons un effort, y compris pour dire à des camarades que leur place n'est pas nécessairement sur la liste. Pas facile à expliquer à ceux qui se dévouent au nom de notre Parti, mais nécessaire si nous voulons nous élargir.

A nous d'expliquer qu'il faut plus de jeunes sur nos listes, et notamment de jeunes des quartiers difficiles auxquels nous nous adressons en permanence et que nous ne retrouvons pas nécessairement dans la structure du Parti. Il faudra -dans la composition des listes- regarder dans les principales villes les efforts qui sont faits.

 Le troisième sujet de préoccupation tient à l'inflation limitée (c'est vrai) des adhésions, qui a pu être relevée dans quelques villes où l'on trouve des contentieux interminables et un évident malaise pour trancher. Comment peut-on justifier ces enthousiasmes irrépressibles, ces envies soudaines de nous rejoindre juste le temps d'un vote autrement que par le souci de faire l'appoint décisif à tel ou tel. Nous devons en tirer des leçons aussi bien pour les durées nécessaires d'adhésion pour prendre part au vote, que pour les procédures de présentation devant les électeurs. Il ne s'agit pas non plus de décourager quiconque veut adhérer au PS. Ce serait un comble qui aboutirait d'ailleurs aux mêmes résultats. Il faut donc favoriser l'adhésion mais aussi la rendre durable, si je puis dire, pérenne. Ces procédures ne sont pas simples à établir, je le sais, et d'autres avant moi ont dû s'y essayer.

Je demanderai, dans le cadre de la préparation du Congrès, à un groupe de Premiers Secrétaires Fédéraux, sous l'autorité de Jean-Claude Perez, de nous faire des propositions dans ce sens. Puisque j'en suis à évoquer la question des cartes, questions qui reflètent l'actualité dans l'une de nos Fédérations, qui n'est pas la seule à être concernée, je tiens à rassurer ceux qui se déclarent inquiets sur le processus engagé. Il a commencé grâce à la volonté de tous et il ne s'arrêtera pas. Il suppose des règles claires et des vérifications permanentes. Nous respecterons les premières et nous multiplierons les secondes. Il y va de l'image de notre Parti et de la sincérité des votes internes. Je vous l'assure, ce sont les seuls objectifs que nous poursuivons à la Direction du Parti.

Il nous faut être exemplaires dans le rassemblement de la gauche plurielle.

Nous avons tous approuvé la stratégie d'alliance qui a permis le succès de 1997. Le gouvernement lui-même repose sur une majorité plurielle. Et plusieurs composantes se sont encore renforcées depuis le remaniement. Dois-je rappeler que beaucoup de députés socialistes doivent leur élection à la mobilisation de toute la gauche plurielle, au-delà de ce que nous-mêmes nous représentons ? Dois-je revenir sur le fait &endash;incontournable- que le Parti Socialiste à l'Assemblée Nationale, n'est-ce pas Jean-Marc Ayrault, ne dispose pas de la majorité absolue ?

A ces raisons déjà importantes pour justifier l'union s'ajoute une considération encore plus décisive aux élections municipales : le rassemblement dès le premier tour est la condition du succès et les fusions de listes entre les deux tours sont toujours des exercices périlleux et parfois impossibles à réaliser.

C'est pourquoi, dans le sens de l'intérêt général, nous avons signé 3 accords nationaux avec le Parti communiste, le Mouvement des Citoyens et le Parti Radical de Gauche ; avec les Verts nous étions également partisans d'un accord national, mais ils ne l'ont pas voulu préférant des discussions départementales, c'est leur droit.

Je connais les difficultés quelquefois de trouver même des interlocuteurs et ils changent souvent... il faut prendre nos alliés comme ils sont si l'on veut qu'ils nous prennent aussi. Je sais que dans certaines villes concernées j'ai entendu des remarques et les réticences sont nombreuses.

Là où nous reconduisons les municipalités sortantes détenues par nos partenaires, les socialistes, qui font parfois des résultats meilleurs aux élections nationales, ne comprennent pas pourquoi aux élections locales il faut céder la place. Là où nous laissons la responsabilité d'une reconquête à l'un de nos alliés, il en est qui pensent que c'eut été un meilleur choix dans la localité d'à côté. J'en appelle donc à la responsabilité de chacun pour accepter les conséquences de ces accords à la double condition :

 à la première condition que nos alliés eux-mêmes les respectent. Or, tel n'a pas été le cas et je suis navré de le constater à Aubenas pour les élections municipales partielles où le PC s'est maintenu au second tour et en Ariège où les Verts ont fait de même pour une cantonale partielle.

Pour nous, le principe du désistement républicain ne se négocie pas, ne se discute pas. Cela va de soi. Et comment pourrions-nous comprendre que gouvernant ensemble le pays depuis maintenant trois ans nous ne serions pas capables de nous désister les uns pour les autres dans des élections locales ou nationales ?

 la deuxième condition c'est que nos partenaires sachent partager les responsabilités. Il n'y a pas que les socialistes, rassurez-vous, qui peuvent être hégémoniques. Ce que nous disent les socialistes, lorsqu'ils sont minoritaires dans des communes dites communistes, ce que me disent les socialistes dans tel ou tel département où le Mouvement des Citoyens est fort, ce que l'on me dit du comportement de tel ou tel Radical de Gauche, là où il est dominant, cela devrait normaliser nos comportements.

Quant aux Verts, ils doivent savoir dès à présent - et nous n'avons cessé de leur répéter - que l'union certes ne peut pas être un menu imposé mais que ce n'est pas non plus une formule à la carte. Il faut là-dessus être les champions de l'union et du rassemblement, c'est l'intérêt de tous, de toute la gauche plurielle et c'est le nôtre.

Etre exemplaire enfin dans la qualité de nos propositions. A l'évidence, chacun fera les programmes conçus pour répondre aux attentes des villes où nous nous présenterons mais nous afficherons les mêmes priorités. Nous nous inspirerons d'abord des travaux de la convention " territoires et citoyens " qu'anime Alain Claeys et les conclusions de notre Congrès de Grenoble.

Alain Claeys présentera, avec différents rapporteurs, le texte qui sera soumis aux militants dans les prochains jours et il insistera sur des aspects essentiels des politiques locales.

Emploi à l'échelle des territoires. De plus en plus il va falloir territorialiser les localités et les politiques d'emplois pour que la perspective du plein emploi ne s'accompagne pas ici ou là du vide territorial.
     Il faudra aussi avoir une conception du développement solidaire des technologies de l'information.

     Assurer la présence des services publics à travers des contrats territoriaux.

     Préserver la sécurité sous toutes ses formes.

     Assurer le renouvellement urbain;

     Introduire, à notre échelle, je pense notamment aux candidats aux cantonales la prestation dépendance.

     Changer les finances locales.

     Et surtout améliorer la démocratie de proximité qui doit être engagée par nous dans les prochains mois et sans doute les prochaines années.


C'est la deuxième étape de la décentralisation.

Le Congrès sera, lui aussi, l'occasion de réfléchir collectivement aux projets que nous voulons porter en 2.002. Nul ne doute de la qualité de notre bilan. Je pense notamment à la baisse du chômage. 700 000 chômeurs de moins et plus d'1 million d'emplois créés. J'entends certains vouloir nous en disputer le mérite, c'est de bonne guerre, mais laisser penser que nous n'aurions aucune paternité dans les mouvements en cours, que tout serait fait à cause de la conjoncture ou grâce à la conjoncture internationale et aux mouvements macro-économiques.

Qu'aurait-on dit si le chômage avait augmenté ? Aurait-on dit que c'était à cause de la conjoncture internationale ? Aurait-on prétendu que nous avions des raisons de nous défausser sur l'extérieur ? Que nous disait-on lorsque nous affrontions, nous aussi, et pendant combien d'années, les affres de la monté du chômage ? Que nous disait-on ? Que nous en étions les responsables.

Mais au-delà du contrat que nous proposerons aux Français, au-delà même du bilan que nous avancerons, il faut donner à notre Congrès un sens programmatique. Je crois qu'il faut lui donner ce qui est son esprit même : le mouvement d'idées, la réflexion, les orientations pour le futur. C'est le seul enjeu du Congrès. A nous de faire que l'animation du débat soit à la hauteur de l'objectif recherché.

C'est d'autant plus nécessaire que la Droite, si elle reste robuste électoralement -et nous le constatons dans les élections partielles même si depuis 1997 nous n'avions rien perdu et que nous avons même gagné mais pas autant qu'on aurait pu l'espérer compte tenu de la qualité de notre gestion- cette droite est incapable d'animer le débat démocratique. Au fond, la Droite ne s'est toujours pas remise de sa défaite de 1997. Elle panse ses plaies mais elle ne pense plus ! Elle est agressive dans la forme mais aphone sur le fond. Elle est tout à ses divisions, à ses embrouilles et ses querelles, mais nous savons que, dans les élections locales, la Droite demeure la plus influençable, la plus unie. Chacun a bien compris le rôle qui revenait à Charles Pasqua pour récupérer les électeurs, et parfois les élus, du Front national. C'est par rapport à cette Droite-là, par rapport à ce rassemblement de toutes les Droites qu'il faut envisager notre campagne pour 2.001.

Je n'aurai garde d'oublier dans ce panorama JacquesChirac qui a au moins gagné une bataille, celle qu'il a engagée contre sa famille politique ! Il n'est plus le premier d'entre eux, il est le seul ! Sa force tient précisément à la faiblesse de son camp, ce peut être un mouvement heureux et ne gâchons pas son plaisir. C'est un pari risqué au moment des échéances car on est toujours l'homme de sa famille politique.

Chirac restera celui qui fut porté par le camp des conservateurs dont il est aujourd'hui la seule figure qui se dégage.

Il reste, c'est vrai, Valéry Giscard d'Estaing qui veut obliger son concurrent d'antan à se contredire -c'est possible- sur le quinquennat qui était pourtant un des rares sujets où l'on sentait une conviction depuis 1995. Là au moins, il ne changeait pas d'avis. Chaque année, interrogé le 14 juillet, il répétait, avec une rare cohérence, un sens logique, une démonstration implacable, son hostilité à une réforme qu'il avait repoussée lors de la campagne de 1995. Il n'avait pas de mots assez durs pour justifier cette révision constitutionnelle, ce quinquennat : " Aventure institutionnelle ", disait-il, en 1997.... " blocage des institutions " disait-il en 1998. Il faisait mieux ou pire - je ne sais pas - en 1999 lorsqu'il déclarait : " le quinquennat sous une forme ou sous une autre serait une erreur grave que je ne pourrai approuver ".

Des indiscrétions aujourd'hui nous disent (pour je ne sais quelle raison... le temps qui passe, les âges de la vie, la difficulté et c'est vrai de revendiquer un double septennat) qu'il évoluerait. Alain Juppé le pousse, nous dit-on, à prendre une initiative ... c'est bien, il lui avait déjà donné un bon conseil en 1997 !

Sur cette question notre position est établie depuis longtemps, depuis 1995. Nous l'avions fixée avec Lionel Jospin lors de la campagne présidentielle et nous l'avions rappelée dans tous nos programmes, dans toutes nos conventions : nous sommes favorables au quinquennat.

D'ailleurs, nous sommes favorables au quinquennat comme au raccourcissement de tous les mandats : comment peut-on justifier encore d'être élu pour 9 ans ? Il y a encore du chemin à faire.

Nous sommes favorables au quinquennat parce que c'est une exigence démocratique qui permettra en plus un meilleur fonctionnement de nos institutions.

Il y a donc deux conceptions du quinquennat. La nôtre : le quinquennat de conviction ; il y en a une autre : le quinquennat de convenance personnelle...

En tout état de cause, le plus dur commence aujourd'hui : la constitution de nos listes, le rapport à l'opinion dans chacune des villes concernées, la confection de nos programmes et surtout la préparation de nos victoires.

Je fais confiance à chacune et chacun d'entre vous pour défendre, dans toutes vos villes, nos idées et nos valeurs. Nous le ferons ensemble et ce sera notre force.