Régionales 2004 : Île-de-France
Lettre aux militants socialistes franciliens

Jean-Paul Huchon
de Jean-Paul Huchon, président du conseil régional d'Île-de-France.
 

Paris, le 15 septembre 2003


Je suis candidat à la tête de liste des Socialistes pour les élections régionales des 21 et 28 mars 2004 en Ile-de-France.

Je suis déterminé à mener ce combat en votre nom. J’en mesure l’enjeu ; je sais combien ces élections compteront sur notre chemin de reconquête. Chacune et chacun d’entre nous espère la victoire pour signifier un coup d’arrêt à cette droite injuste et arrogante. La Région constitue, en effet, un contre-pouvoir local pour contrecarrer l’entreprise de démolition sociale menée par le gouvernement et protéger les Franciliens.

Je me présente devant vous fort d’un bilan. Ce n’est pas seulement le mien, c’est celui de tous les Socialistes qui m’ont entouré depuis six ans, en particulier les conseillers régionaux auxquels je rends hommage pour leur solidarité et leur implication, celui aussi de toute la gauche, verts, communistes, républicains, radicaux avec lesquels nous avons travaillé la main dans la main.

Honnêtement, ce n’était pas facile. J’ai eu à conduire une assemblée sans majorité. J’ai eu à me battre pied à pied, discuter, convaincre et surtout affronter et m’opposer à une droite régionale alliée, au gré des circonstances, avec l’extrême-droite. Les conditions dans lesquelles nous avons œuvré ont été très dures. Mais nous avons réussi à surmonter les obstacles avec patience et ténacité.

Tous les engagements pris en mars 1998 ont été tenus. Mais, cela ne suffit pas.

Je suis fier de la gratuité des livres pour tous les lycéens et les apprentis, d’avoir lancé la rénovation de 175 lycées, de l’engagement, dans le cadre du Contrat de Plan avec l’Etat, de grandes opérations de transport, du prolongement de lignes de métro, de la rénovation du matériel roulant, de la Carte Imagine R’, des milliers de logements réalisés pour les étudiants, des milliers de places créées pour les personnes âgées et les handicapés, de la politique de recherche, de notre effort amplifié pour la formation professionnelle et l’apprentissage, du quadruplement du budget de la culture, de la transparence retrouvée des marchés publics…

Tous les engagements pris en mars 1998 ont été tenus. Nous sommes allés plus loin encore pour répondre aux besoins de solidarité, de protection, de mobilité et de progrès des Franciliens.

Mais, cela ne suffit pas. Si je suis conscient du chemin parcouru, je le suis plus encore des défis de demain.

Sans préjuger du projet que j’entends bâtir avec vous, une victoire de la gauche, claire et nette, me permettra de révolutionner la politique tarifaire dans les transports d’Ile-de-France pour assurer l’égalité et la solidarité, de rénover tout le matériel et d’accroître l’offre de transports en banlieue aux heures creuses, le soir et le week-end ; de protéger l’emploi des Franciliens face à une droite gouvernementale, dont la politique aggrave les inégalités et les ressentiments.

Cette victoire me permettra de réaffirmer notre volonté d’un environnement protégé, d’une gestion rationnelle des ressources naturelles, d’un développement solidaire.

Bref, nous devons faire de l’égalité entre tous le moteur de notre politique, parvenir à une alliance nouvelle entre ceux qui produisent, inventent, travaillent et ceux qui subissent. Face à la droite des privilèges pour quelques-uns, nous devons être une gauche de tous les combats pour la justice. Je crois profondément que la Région doit protéger les Franciliens contre la politique d’une droite conservatrice qui cherche à remettre en cause notre modèle social et qui dispose de tous les pouvoirs. Cette victoire est possible si nous sommes rassemblés et mobilisés.


Face à la droite des privilèges pour quelques uns, nous devons être une gauche de tous les combats pour la justice.

Sans votre confiance, je ne gagnerai pas. Contre une droite autoritaire, idéologique et sectaire, j’ai besoin de chacune et de chacun d’entre vous. J’ai besoin de vos idées, de vos contributions, pour améliorer l’avant-projet des Socialistes, qui circulera bientôt dans les fédérations. Je fais appel à votre force de conviction pour aller chercher chaque voix, et, agir auprès des jeunes afin qu’ils s’inscrivent sur les listes électorales et votent utile, pour convaincre chaque Francilien de la pertinence de notre projet.

Ce sera donc une campagne de terrain, avec des propositions concrètes où chacune et chacun d’entre vous, militant, élu, cadre fédéral, secrétaire de section, trouvera sa place. Car c’est près des gens que les élections se gagnent. Je vous assure que la victoire est possible, et qu’elle dépendra autant de vous que de moi. Je vous affirme que le rassemblement de la gauche est indispensable et qu’il se fera autour du candidat des Socialistes.

Voilà, mes camarades. Je vous ai parlé avec mon coeur. J’ai une grande ambition pour l’Ile-de-France et j’ai besoin de vous. Nous pouvons, rassemblés et confiants, en faire une grande région plus humaine, une région plus solidaire, capable d’inventer son avenir pour le mieux-être de tous.

Le choix qui est devant nous est clair : c’est celui de rassurer, de tracer l’avenir et d’entraîner. Ce choix, pour les Franciliens, faisons-le ensemble. Je sais que je peux compter sur vous et que notre parti va faire la preuve de sa vitalité démocratique. D’ores et déjà, soyez nombreux à aller voter dans les sections. Cela montrera que nous sommes en marche. Ensemble.





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