Le oui du PS l'isole de toute la gauche. Les uns après les autres, les syndicats se prononcent pour le non, ou émettent d'importantes réserves. Et puis, la perspective de voter, une nouvelle fois, avec Jacques Chirac et la droite semble avoir réveillé nos électeurs. Ils rejettent en bloc le libéralisme incarné par le gouvernement, et inscrit dans le marbre de cette Constitution européenne.
François Rebsamen, bras droit de Hollande, vous demande de vous mettre en congé du bureau national du PS...
Il n'en est pas question. Si j'ai bien compris, on me reproche surtout d'avoir fait meeting commun avec le PC jeudi soir. Et alors ? Les communistes, je les côtoie depuis les années 1970. Je ferai d'autres réunions avec eux et avec les partisans du non de gauche. Je n'ai pas à être sanctionné pour cela. En tout cas, qu'on ne compte pas sur moi pour m'auto-ostraciser. Je veux continuer à avoir toute ma place au PS.