Instaurer une VIème République pour réconcilier les citoyens avec la démocratie

Arnaud Montebourg

 Contribution thématique au congrès national du Mans présentée par le Nouveau Parti socialiste (juillet 2005).

 
Est-il utile encore de décrire la lente décomposition du système politique à laquelle nous assistons depuis plusieurs années ? Impunité politique et judiciaire du Président de la République, confusion permanente des pouvoirs, enfermement et isolement des dirigeants, disparition de la délibération politique sur les grands choix nationaux, absence de contrôle démocratique sur les finances publiques, manipulation de la justice par l'exécutif et prise de contrôle indirecte des autorités administratives indépendantes, abus d'autoritarisme des gouvernements successifs et absence désormais totale de contre pouvoir. La Vème République proclame dans son article 2 " le Gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ", elle est devenue le gouvernement d'un seul, sans le peuple et contre le peuple.

Parce que la population ne se sent plus représentée ou se ressent dans l'incapacité de se faire entendre, s'installe dangereusement la violence politique et le populisme. Au fur et à mesure de la désagrégation de la démocratie, le champ s'ouvre de plus en plus aux ultra démagogues pour leurs aventures : ils se prévalent d'un lien personnel avec le peuple au lieu de reconstruire les mécanismes de délibération démocratique en commun pour surmonter dans l'intérêt du plus grand nombre la crise sociale et civique qui détruit à petit feu la démocratie française.

Le 21 avril 2002 fut le premier symptôme grave de cette agonie démocratique : 14 millions d'abstentionnistes, 6 millions d'électeurs jetés dans les bras de l'extrême droite, moins de la moitié de la population en âge de voter soutenant un parti de gouvernement, l'actuel Président de la République choisi au premier tour par seulement un français sur dix. Le 29 mai 2005 en fut une lourde rechute plus grave encore : défaite cuisante des partis de gouvernement et perte de confiance généralisée dans le système politique, montée du populisme au mépris des règles de vie en commun et piétinement des valeurs de la République.

Chacun a diagnostiqué l'affaissement irréversible de la confiance accordée à un système politique auquel nous avons eu grand tort de nous accrocher. Il n'est pas notre œuvre dans l'histoire. Il a discrédité sans aucune exception tous ceux qui s'y sont logés en croyant y trouver leur confort. En se complaisant ainsi dans les institutions de la Vème République, la gauche a sacrifié une part considérable et précieuse de son identité.

Les socialistes savent depuis toujours que la démocratie est le seul instrument du progrès économique et social et la dernière arme contre la toute puissance du marché. Une République vivante, profondément démocratique, doit s'appuyer sur la délibération collective et rejeter les pratiques féodales ou oligarchiques, donner toute sa place aux citoyens, et permettre à ceux-ci d'imprimer leur marque sur les choix politiques qui deviendraient les leurs.

Partout où la démocratie est absente, dans l'économie capitaliste, dans l'Union européenne, au sein des instances internationales, la concurrence des intérêts privés, la loi des marchés et la maximisation du profit, le droit du plus fort l'emportent. La VIème République qui devra installer le citoyen en son cœur, est un projet global, à la fois politique, économique et social, culturel et européen.

Tous les grands dirigeants socialistes ont fait de la République et des outils qu'elle offre à leurs projets, le point névralgique de leur combat. Jean Jaurès décrivait la République comme " l'humus du socialisme ", une sorte de terreau fertile sur lequel pouvait germer le projet social. Léon Blum, au congrès de 1934 de la SFIO, s'interrogeait à son tour sur la nature de l'exercice du pouvoir à l'intérieur d'une République qui asséna au Front Populaire le coup fatal. Pierre Mendès-France, dans " La République moderne " (1962) et François Mitterrand dans " le coup d'Etat permanent " (1964), ont décrit avec une froide lucidité et ironie l'inspiration bonapartiste de nos institutions, leur caractère autoritaire, anti-délibératif, anti-parlementaire. La reconquête des années 70, le rassemblement des forces de gauche, puis leur triomphe en 1981 se sont appuyés sur la critique radicale, parfois violente, du système politique français auquel les socialistes se sont tristement ralliés jusqu'à ce jour. C'est cet étendard, tombé à terre, que nous devons relever et qu'il nous faut à nouveau brandir.

Fonder, en 2007, la VIème République sera le remède de choc contre le danger populiste. Elle permettra de reconstruire l'adhésion perdue à la démocratie politique, réconciliera le peuple avec ses dirigeants, et réarmera le politique dans un monde déréglé et dérégulé où nos adversaires voudraient que nous nous habituions à vivre sans règle et sans autre loi que celles dictées par le marché.

1/ La VIème République
réhabilite la responsabilité politique

Dans cette République nouvelle, les pouvoirs doivent rendre des comptes, c'est-à-dire s'exercer sous le contrôle d'un autre pouvoir. C'est la condition de l'adhésion populaire à toute politique.

La maladie de la Vème République est congénitalement inscrite dans les pouvoirs surpuissants du Président de la République sans aucun contrepoids. Ce déséquilibre qui tourne à l'autoritarisme et à la confusion des pouvoirs a tué la démocratie dans notre pays. Il faut donc trancher cette question.

Dans la VIème République, le Président, qui reste élu au suffrage universel direct, conserve et accroît ses pouvoirs d'arbitrage. Ses pouvoirs de gouvernement sont transférés au Premier ministre. Il s'agit d'un système primo-ministériel à l'anglaise, à l'allemande ou à l'espagnole, dans lequel le Premier ministre dispose de la diplomatie, de la défense, de la politique européenne, de la totalité des nominations et révocations aux principaux postes de direction de l'administration ainsi que du droit de dissolution. Le Premier ministre dispose de la plénitude de ses moyens car est instauré le système de la révocation de droit de l'ensemble des emplois les plus élevés dans la fonction publique, ce qui devrait conduire à limiter les cabinets ministériels. Toute décision politique prise par le Gouvernement et son chef, le Premier ministre est contrebalancée par les autres pouvoirs.

Ce n'est pas le seul avantage de ce système politique. La légitimité du Premier ministre relève d'une coalition victorieuse de candidats aux élections législatives. C'est, bien sur, la victoire d'un homme ou d'une femme dans son leadership. Mais c'est également et surtout la victoire d'un projet, porté collectivement devant le corps électoral par les candidats soutenant le futur Premier ministre, et passant ensemble un contrat de législature avec la population.

Nous quittons ainsi les combats de gladiateurs entre hommes providentiels, et nous entrons dans la confrontation démocratique des programmes, des projets et des solutions aux problèmes de la Nation.

Le Président de la République redevient de la sorte un arbitre aux pouvoirs augmentés. Il est le garant actif de la Constitution, prête serment devant le peuple, et peut être destitué par le Parlement en cas de violation de ce dernier. Elu pour 7 ans non renouvelables, il peut à tout moment saisir la Cour constitutionnelle des actes du Gouvernement en vue de faire respecter la Constitution, lui-même peut contrebalancer le pouvoir des autorités administratives indépendantes du Gouvernement et assurer l'indépendance de la justice. Dans ce système, le Président de la République, sage parmi les sages, devient le symbole unificateur de la nation. Il garantit au peuple que la Constitution, la démocratie et les libertés fondamentales seront bien respectées. Il est un ultime recours pour chaque citoyen.

Dans ce nouveau régime de responsabilité, le Parlement étend son contrôle sur le Gouvernement et son administration en évaluant les politiques publiques et s'assurant de la juste et bonne application de la loi. Les commissions d'enquête peuvent être créées à l'initiative de l'opposition, le Président de la commission des finances sera de droit présidée par un parlementaire désigné par l'opposition et le contrôle parlementaire sur les actes négociés par le Gouvernement au sein de l'Union européenne ou sur les opérations militaires extérieures est institué. Le Parlement dispose d'un pouvoir de redéploiement budgétaire, l'article 49-3 est supprimé à l'égard de toutes les lois, à l'exception de la loi de finances annuelle permettant au Gouvernement de disposer de moyens budgétaires en cas de résistance de sa majorité. Le Parlement dispose de la Cour des comptes et d'un ordre du jour à sa discrétion pour un quart des séances, il peut entendre tout ministre et y compris à la demande de l'opposition et faire suivre cette audition d'un débat sans vote. Il peut également entendre, dans un délai de quinze jours après sa nomination en conseil des ministres tout haut fonctionnaire nommé à la discrétion du Gouvernement. L'audition peut être suivie d'un débat et d'un vote sur la capacité et la dignité de la personne nommée à occuper cet emploi et en cas de vote défavorable, la personne est considérée démissionnaire d'office. Le mandat unique pour les parlementaires est institué afin d'assurer l'effectivité du contrôle parlementaire et des taches nouvellement dévolues aux députés et sénateurs.

Ce régime parlementaire de pure tradition européenne organise ainsi la collaboration et la confrontation entre l'exécutif et le législatif : le Gouvernement est fort, et le Premier ministre dispose de la plénitude des pouvoirs exécutifs. Mais nous installons en face de lui un Parlement disposant de moyens réels et puissants de contrôle. Le Sénat devient une chambre d'opinion permettant de faire entrer l'ensemble des minorités territoriales ou politiques à l'intérieur du système représentatif puisqu'il est élu au suffrage universel direct dans un cadre régional à la proportionnelle intégrale. Les pouvoirs du Sénat sont néanmoins affaiblis par rapport au Sénat actuel car ce dernier peut paralyser, l'action de la majorité à l'Assemblée nationale. Mais, le Sénat de la VIème exercera les mêmes pouvoirs de contrôle que l'Assemblée nationale sur le Gouvernement. La durée de son mandat est fixée à six ans, le décalage avec l'élection législative de l'Assemblée nationale permettant à la Nation l'expression d'une volonté à l'égard de la politique gouvernementale sans remettre en question la majorité de l'Assemblée nationale.

2/ La VIème République
est un régime de stabilité politique

Ce régime de responsabilité ne remet pas en cause la stabilité politique dont le Gouvernement a besoin pour agir. La principale innovation est la motion de censure constructive, inspirée de la Loi Fondamentale allemande, obligeant les parlementaires désireux de censurer le Gouvernement, de désigner dans leur motion de censure le nom d'un nouveau Premier ministre et empêchant ainsi les alliances de circonstance. Aucun gouvernement ne pourra donc être censuré si l'opposition ne devient pas majoritaire et ne s'est mise d'accord sur un nouveau Premier ministre. Le Premier ministre ne peut être démis que par le Parlement et ne peut être démissionné par le Président de la République.

Le Gouvernement persiste à disposer de moyens de coercition à l'encontre d'une majorité qui refuserait de travailler avec lui : tel est le cas du pouvoir de dissolution transféré au Premier ministre, tel est le cas du vote bloqué néanmoins maintenu dans certaines conditions, ou de l'article 49-3 utilisable exclusivement pour les lois de finances. On notera que s'agissant de la diplomatie européenne ou des opérations militaires extérieures, le Gouvernement dispose de l'initiative et le Parlement du contrôle a posteriori.

Ce régime - nouveau – emportera des conséquences bénéfiques et installera peu à peu dans le paysage politique à confrontation des idées et des projets plutôt que des hommes et de leurs histoires personnelles. Les députés et les sénateurs défendront collectivement les positions de la coalition dont ils se réclament et les solutions apportées aux problèmes que les citoyens souhaitent voir réglés. Le système de mise en responsabilité conduira les Gouvernements à engager des politiques en rapport avec l'adhésion populaire. Elle obligera donc les Gouvernements à surmonter la tentation démagogique et à exprimer courageusement les voies et les moyens qu'ils entendent faire prévaloir pour régler avec les citoyens, et non pas contre eux, les problèmes de la Nation.

Cette République devenue moderne est la République tant désirée par Pierre Mendès-France. Un dirigeant politique présentera les obstacles à son action, cherchera à surmonter ceux-ci avec l'aide de ses concitoyens après avoir exposé les difficultés auxquelles il sera inévitablement confronté. Cette VIème République est l'outil de la réconciliation de la Nation avec elle-même, de la réconciliation de la population avec ses dirigeants, de la réconciliation des français avec l'action politique. Nul doute qu'elle fera émerger des dirigeants d'une autre qualité que ceux auxquelles la Vème République nous a habitués. Une République d'élus tout entiers consacrés à leur mandat nationaux, une vision contractuelle et courageuse de l'action publique, l'impossibilité de la démagogie et du populisme.

3/ Dans le VIème République
les citoyens acquièrent une place nouvelle

La VIème République tient la promesse de réconcilier les citoyens avec leur système représentatif. Tel est le sens de la participation des citoyens à la décision politique. La VIème République supprime toute forme de suffrage indirect, permettant ainsi le contrôle direct sur les élus, notamment locaux, membres des intercommunalités. Les élus disposent d'un statut constitutionnel. La Constitution assure enfin l'éligibilité et la participation aux élections locales des étrangers communautaires et non communautaires, assurant ainsi à ceux qui payent l'impôt local de participer à l'élaboration des choix politiques qui en sont la conséquence. Le référendum national à l'initiative des citoyens est instauré. Il s'exerce sous le contrôle de la Cour constitutionnelle qui vérifie la conformité aux engagements internationaux et à la Constitution de la proposition de loi référendaire et vérifie la réalisation des conditions de quorum fixés à 1/10ème des électeurs inscrits sur les listes électorales. La Constitution garantit également à tout citoyen l'accès aux informations détenues par l'administration, inversant la règle du secret, en la limitant à quelques exceptions fixées par la loi, qui est la garantie que les agents publics et la dépense publique pourront faire l'objet d'un juste droit de regard par tout citoyen. Il restera possible également à faire inscrire pour débat et vote au Parlement sur le bureau de l'Assemblée nationale toute proposition de loi, à l'initiative des citoyens, par voie de pétition.

La Cour constitutionnelle pourra être saisie, soit par le Président de la République lui-même avant la promulgation de la loi, soit par tout citoyen y ayant intérêt à l'occasion d'un procès devant une juridiction après la promulgation de la loi. Cette disposition limite l'intervention de la Cour constitutionnelle au cas les plus graves et dépolitise son intervention en plaçant l'Etat au service des citoyens plutôt qu'arbitrant des conflits politiques entre la majorité et l'opposition.

Les mécanismes de mise en jeu de la responsabilité du pouvoir judiciaire pourront être activés puisqu'un Conseil Supérieur de la Justice chargé de veiller au respect de l'égalité des citoyens devant la justice pourra être saisi par tout citoyen à travers un membre du Parlement. C'est un progrès considérable, afin de lutter contre les dysfonctionnements du système judiciaire. Par ailleurs, les citoyens sont invités à participer à l'œuvre de justice en étant associés à la composition des juridictions autant que le législateur le jugera nécessaire.

En matière de démocratie locale, le mandat unique des parlementaires a pour but de séparer clairement les fonctions représentatives nationales et les fonctions représentatives et électives locales assurant aux citoyens la garantie d'une séparation de deux ordres d'actions. Par ailleurs, les référendums d'initiative populaire sur le plan local, la séparation des exécutifs et des organes délibérant dans les collectivités locales, la responsabilité des exécutifs devant les assemblées délibérantes feront progresser la démocratie à l'échelon local au profit des citoyens.

4/ Le refus du régime présidentiel à l'américaine

La VIème République s'inscrit dans la tradition parlementaire européenne. Il n'est pas un seul pays de l'Union européenne qui n'ait pas organisé son système politique selon les règles du régime primo ministériel. Le Président ou le monarque ne dispose que du pouvoir d'arbitrage que celui-ci soit désigné par le suffrage universel direct ou au suffrage indirect, ou qu'il soit désigné par la voie dynastique s'agissant des monarques. Tous les pays européens ont choisi de confier leur Gouvernement non pas à un Président mais à un chef de Gouvernement lui-même puissant, concentrant entre ses mains la totalité des pouvoirs de Gouvernement, la totalité des moyens militaires, diplomatiques, administratifs. Cette puissance nouvelle est équilibrée par un contrôle permanent du Parlement et du pouvoir judiciaire dont l'indépendance et la responsabilité seront assurées.

La fascination curieuse pour le régime présidentiel américain doit être à la fois rejetée et combattue. Rejetée parce que le régime présidentiel est un régime qui a été conçu par ses fondateurs en vue d'empêcher tout Gouvernement d'agir, c'est là un régime inefficace dont la paralysie est connue de tous ceux qui l'ont observé ou pratiqué. Un président élu au suffrage universel dans ce type de régime ne peut être renversé ; un Parlement élu au suffrage universel ne peut être dissout : il s'agit dès lors d'une cohabitation géante entre deux pouvoirs ayant une légitimité équivalente et donc aucun ne peut prendre le pas sur l'autre, obligeant ainsi l'un et l'autre à s'entendre. Cette paralysie mutuelle programmée est inévitable. Elle fut expérimentée en France en 1848, et déboucha sur le coup d'Etat du Prince Louis Napoléon Bonaparte. Aux Etats-Unis ou dans les démocraties sud-américaines où ce régime est répandu, le choix est entre le coup d'Etat et la paralysie permanente, puisqu'un Président élu sur un programme est placé inévitablement dans l'incapacité de le réaliser.

Mais ce régime présidentiel à l'américaine doit être surtout combattu car il est l'apanage des ultra-libéraux, ceux qui ne veulent pas que le politique soit fort, mais qui aspirent au contraire qu'il soit faible. Tel est le cas en France d'Edouard Balladur qui propose une VIème République sous forme de régime présidentiel, de François Bayrou qui propose la même. Il est fâcheux que certains socialistes aient décidé d'inscrire leur proposition de transformation du système politique dans les pas de ces libéraux, en infraction avec la tradition européenne et au mépris des expériences douteuses de l'histoire politique de notre pays.


Signataires :

 Arnaud Montebourg, député, membre du Bureau national (Saône-et-Loire)  Yvette Roudy, membre du Bureau national (Paris)  François Colcombet (Allier)  Françoise Seligmann (Paris)  Christian Paul, député, membre du Bureau national (Nièvre)  Geneviève Perrin-Gaillard, membre du conseil national, députée (Deux-Sèvres)  Benoît Hamon, député européen, membre du Bureau national (Essonne)  Béatrice Patrie, députée européenne, membre du conseil national  Thierry Mandon, conseiller général, membre du Bureau national (Essonne)  Serge Blisko, membre du conseil national, député (Paris)  Françoise Mesnard, conseillère régionale de Poitou-Charentes, membre du Bureau national (Charente-Maritime)  David Assouline, membre du conseil national, sénateur (Paris)  Jean Launay (Lot)  Marion Paoletti, membre du conseil national (Gironde)  J. Bascou, membre du conseil national (Aude)  Lucile Schmid, membre du conseil national, conseillère régionale IDF (Hauts-de-Seine)  Claude Saunier, membre du conseil national, sénateur (Côtes d'Armor)  V. Rabault, FSE  Paul Alliès, membre du conseil national (Tarn)  Gérard Roujas, membre du conseil national, sénateur (Haute-Garonne)  Magali Le Francois, conseillère générale, membre du Conseil fédéral (Calvados)  M. A. Jamet (Eure)  S. Tessier (Hauts-de-Seine)  Gilbert Le Bris, membre du conseil national, député (Finistère)  Fleur Skrivan, membre du conseil national, conseillère régional (Bouches-du-Rhône)  Alain Vidalies, membre du conseil national, député (Landes)  C. Brinet (Paris)  Pascal Terrasse, membre du conseil national, député (Ardèche)  Jean-Pierre Blazy, membre du conseil national, député (Val-d'Oise)  C. Minso (Paris)  K. Berger (Hautes-Alpes)  J. Royer (Charente)  J. Tartarin (Paris)  J. Collette (Seine-Maritime)  S. Guittard (Paris)  L. Bayon (Paris)  J. Palacin (Paris)  G. Tabacchi (Paris)  A. Casini (Calvados)  S. Mulard (Val-d'Oise)  P. Pichère (Paris)  N. Nannero  M.C. Marnier membre du conseil fédéral  Hugues Nancy (Paris)  Xavier Aucompte, membre du conseil fédéral (Haute-Vienne)  Henri Mateos, membre du conseil national (Haute-Garonne)  T. Suaud, membre du bureau fédéral (Haute-Garonne)  C. Cieutat, membre du conseil fédéral (Haute-Garonne)  F. Akoum, membre du conseil fédéral  Béatrice Arruga, membre du conseil national (Loir-et-Cher)  L. Boisseuil, membre du conseil fédéral  M. Gricourt, conseiller général (Loir-et-Cher)  C. Leonard, secrétaire fédéral  Alexandre Medvedowsky, membre du conseil national, conseiller général (Bouches-du-Rhône)  S. Degioanni  V. Cyprien  Régis Juanico, membre du conseil national, conseiller général (Loire)  Josy Poueyto, conseillère générale, membre du Bureau national (Pyrénées-Atlantiques)  M. Chami, membre du conseil fédéral  G. Blanc, Responsable MJS  F. Xavier Noat secréatire de section  Juliette Castaings, conseillère régionale (Pyrénées-Atlantiques)  E. Hanon (Pyrénées-Atlantiques)  C. Campagne  V. Carlotti  D. Yvon  F. Barrahil  S. Marcelot, membre du conseil fédéral  B. Lauret  O. Sangoi, membre du bureau fédéral  J.J. Dret  Stéphane Fraize, membre du conseil national (Bas-Rhin)  Y. Levy, membre du bureau fédéral  M. Philibert, membre du conseil fédéral  P. Mammosser, conseiller régional (Bas-Rhin)  Marc Colombani, membre du conseil fédéral (Ariège)  A. Piveteau  D. Baudin CNC  T. Sother, membre du bureau fédéral  O. Dussopt membre du conseil fédéral  Alexis Bachelay, membre du bureau fédéral (Hauts-de-Seine)  A.-E. Faure SS (Hauts-de-Seine)  P. Teulet, membre du bureau fédéral (Hauts-de-Seine)  Hervé Saulignac, conseiller régional, secrétaire fédéral (Ardèche)  P. Finiels (Ardèche)  Yves Tavernier, membre du conseil fédéral (Essonne)  J. Severien, secrétaire fédéral Guadeloupe  S. Ben Abdesselem (Seine-Saint-Denis)  P. Guyader membre du conseil fédéral  N. Gautreau membre du conseil fédéral  D. Parison  M. El Aifia  D. Sydor  S. Coulet CN  L. Zanchi CN  M. Loussouarn 29  J. Damon-Lacoste (Paris)  C. Armagnague (Gironde)  T. Dimbour (Gironde)



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