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Vous êtes en désaccord avec Julien Dray sur la stratégie à adopter en vue du congrès de Dijon. C'est la crise au NPS ?La crise a existé, mais elle est dépassée avec le départ de Julien Dray.
Pour l'instant, Julien Dray a démenti vouloir quitter le NPS...Pour moi, il est déjà parti. Au NPS, on a dit des choses et on s'y tient. Nous voulons présenter au congrès de Dijon une motion concurrrente de celle de François Hollande. Julien, lui, veut maintenant soumettre de simples amendements au texte du Premier secrétaire. C'est une forme de renoncement contradictoire avec notre ligne. A lui d'en tirer les conséquences.
Donc pour vous,pas de retour en arrière possible ?Cela me semble très difficile. Si demain, Julien revenait sur ses déclarations, je trouverais cela assez triste. Mais je tiens à préciser que je n'ai aucune animosité contre lui. Il est libre de changer d'avis, mais il doit prendre ses responsabilités et aller au bout de sa démarche.
Comment expliquez-vous son revirement de stratégie ?Il a changé de pied pour des raisons sans doute liées à la pression que la direction du PS exerce en ce moment pour affaiblir la dynamique du NPS.
L'entente entre le NPS et François Hollande est donc impossible ?Nous sommes en désaccord avec François Hollande sur plusieurs sujets comme les questions sociales, l'Europe ou les institutions. Il veut bâtir une grande motion sans cohérence en ménageant les avis
contradictoires de gens qui se détestent au PS. Nous, nous proposons une alternative. Le PS se construira dans le débat, pas dans des tractations d'arrière-cuisines entre éléphants et éléphanteaux.
Pour l'instant, ce débat n'a pas vraiment lieu …Mais parce que le sommet du PS panique et veut l'empêcher ! Mais les militants le
réclament.
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