Rendre la gauche possible | |
IV – RENOVER LA GAUCHE EN FRANCEDepuis trois ans la droite agit avec agressivité, brutalité, rapidité. Elle est armée d'une cohérence idéologique forte. Elle est soutenue par des intérêts économiques puissants. Face à cette droite, il faut faire front et mener le combat avec une égale cohérence et une égale détermination. C'est ce que les françaises et les français de gauche attendent de nous. Ils veulent de la clarté et de la force, dans l'opposition comme dans la proposition. L'époque est dure: elle ne se satisfait pas des demi-teintes et des précautions. Nous devons sortir des postures défensives à l'égard du libéralisme pour passer à l'offensive sur les valeurs du socialisme démocratique. Le projet de Sarkozy, celui auquel il est en train de convertir progressivement toute la droite française, est clair: ultralibéralisme en économie, politique sécuritaire et répressive pour l'ordre public et les nouvelles classes dangereuses, communautés pour gérer les renoncements de l'état laïc. L'argent, la prison, la communauté, voilà les trois piliers du projet de Sarkozy. C'est le modèle américain devant lequel il est allé se prosterner outre-atlantique. C'est la fin du pacte républicain et social. Ce discours volontaire en séduit plus d'un car il se construit et se nourrit des difficultés, des ratés, des échecs du modèle français. A ce modèle cohérent proposé par la droite américaine, nous devons opposer une autre énergie, une autre volonté, une autre modernité: un pacte républicain et social rénové qui ne fasse pas l'impasse sur ses échecs et affronte ses propres hypocrisies, qui accepte de se rénover en profondeur afin de réconcilier ses valeurs et ses pratiques, son idéal et sa réalité. Il y a une majorité de françaises et de français pour refuser l'aventure proposée par Sarkozy à la condition que nous soyons en capacité, sur nos valeurs, de répondre concrètement aux difficultés existantes et de tracer les perspectives d'un autre avenir. D'autant plus que les françaises et les français sont lucides. Ils savent que Sarkozy, Ministre de l'Intérieur, puis des Finances, puis à nouveau de l'Intérieur, toujours numéro des gouvernements et patron de l'UMP, premier parti de l'actuelle majorité, est comptable du bilan collectif de la droite depuis 2002 comme de son bilan individuel. Pour le bilan collectif il est simple et sans appel: augmentation du chômage, de la précarité et de la pauvreté; déficits des comptes sociaux et des comptes publics, explosion de la dette; diminution des investissements et faiblesse du commerce extérieur; mise à sac des entreprises publiques, appauvrissement de l'éducation nationale, blocage des dépenses d'avenir; baisse du pouvoir d'achat des salariés du privé et du public, mais augmentation de la pression fiscale sur les couches populaires et moyennes. Tout cela au prix de reculs sur les retraites, la protection sociale, le droit du travail.... Ce gouvernement est le plus mauvais gouvernement que la France ait connu depuis le début de la Vème République, pire encore que le gouvernement Juppé, et il fait de la France la lanterne rouge de l'Europe. Quant au bilan personnel de Sarkozy, s'il parle beaucoup, promet plus encore et se met en scène sans pudeur, il est soit nul, soit négatif. Immigration, Corse, collectivités locales, cultes, mais aussi, prix, impôts, dette publique, autant d'échecs de son action et de difficultés aggravées pour la nation! Nos concitoyennes et nos concitoyens attendent de nous que nous disions clairement ce que nous voulons faire et que nous assumions pleinement, sans complexe, notre projet et nos valeurs. Pour tirer les leçons du 21 avril 2002, pour ouvrir une perspective mobilisatrice et remettre notre pays en mouvement, pour le réconcilier avec lui-même, nous devons nous adresser en priorité aux dix-sept millions de françaises et de français gagnant entre un et deux fois le SMIC que nous avons vocation à représenter, à défendre et à promouvoir, mais qui sont les oubliés de la croissance et des politiques publiques des dernières décennies, ceux qui supportent le poids de la crise. Toutes les politiques publiques, fiscalité, éducation, travail, formation, logement, santé, services publics, transport doivent être mobilisées et conduites en leur direction prioritaire pour leur permettre de retrouver les chemins de l'optimisme. C'est la condition pour sortir notre pays de l'ornière. 1) D'abord rénover le projetEn France, les chantiers d'un nouveau projet seront aussi urgents qu'innombrables :
a) Renouveler nos actions pour la croissance et l'emploiRenouveler nos actions pour la croissance et l'emploi Le premier chantier pour la rénovation de l'action publique en matière économique consistera à faire contribuer le capital aux efforts pour l'emploi quand les profits générés, notamment dans les grands groupes, ne font plus ni l'investissement de demain ni l'emploi d'après demain. Cela suppose de s'attaquer aux situations de rente pour mettre l'investissement au service de l'emploi. Cela suppose de remettre en cause la politique de la concurrence et d'être capable de s'en servir comme d'un outil de responsabilité sociale des entreprises et cela implique l'utilisation rénovée de la fiscalité des entreprises pour peser sur le partage de la valeur ajoutée. De nouveaux outils doivent être inventés pour discipliner l'économie de marché en imaginant des formes nouvelles d'encadrement des distributions de dividendes. Créer des emplois rémunérateurs Il faut développer des politiques salariales qui permettent notamment d'améliorer les conditions de vie des 17 millions de salariés qui vivent péniblement avec des salaires compris entre 1 et 2 fois le SMIC et dont le pouvoir d'achat est en gros bloqué depuis 10 ans, quand celui de 1/3 de nos concitoyens les plus aisés a nettement progressé grâce aux baisses d'impôts. La question du partage des richesses est au cœur des problèmes que rencontrent les travailleurs : depuis plus de vingt années, depuis l'ouverture en 1983 de la " parenthèse " dans le projet socialiste, la frontière entre salaires et profits s'est peu à peu déplacée au profit des revenus financiers. Reprendre ce qui a été ainsi perdu doit permettre tout à la fois de retrouver des marges de manoeuvre pour l'action collective en faisant sauter le tabou stupide de la baisse des prélèvements obligatoires, et d'ouvrir des pistes nouvelles à la nécessaire reprise de la progression du pouvoir d'achat de ceux qui vivent de leur travail. Notre pays est en effet marqué par l'importance de plus en plus grande prise par les emplois à bas salaires et par la paupérisation relative de beaucoup parmi les travailleurs les moins qualifiés. Depuis trois années, les salaires stagnent, voire régressent. Aujourd'hui 16% des salariés à temps plein sont payés au niveau du SMIC. Revaloriser les salaires est une nécessité sociale absolue, mais revaloriser le seul SMIC n'est pas suffisant. La situation actuelle, en effet, aboutit à ce que les salariés ne touchent que le SMIC pendant de longues années, sinon pendant toute leur vie professionnelle. Il n'y a donc plus de progression de carrière et la seule espérance de pouvoir d'achat supplémentaire est dans la recherche d'heures supplémentaires. Cette situation est liée à l'insuffisance des salaires hiérarchiques, tels qu'ils apparaissent dans les accords salariaux : le salaire négocié est une virtualité, le SMIC est le salaire réel. Telle est la réalité. Revaloriser les salaires suppose de revitaliser la négociation et de développer la démocratie sociale. Pour cela, en s'appuyant sur l'obligation annuelle de négocier que les lois Roudy-Auroux ont instaurée, nous proposons que la discussion salariale dans les branches et les entreprises fasse l'objet d'un suivi collectif régulier : une conférence sur les salaires se tiendra chaque année dans le cadre d'un Conseil d'Orientation des Salaires, instance permanente réunissant l'ensemble des partenaires sociaux et les représentants des principaux groupes présents au Parlement. Elle examinera les évolutions macroéconomiques (productivité, croissance, emploi) et les conditions d'évolution du partage des richesses ; elle constatera les évolutions salariales et l'état des négociations dans les différents secteurs. Les manquements à l'obligation de négocier seront sanctionnés et une norme générale d'évolution sera proposée qui s'appliquera en cas de carence de négociation. Créer des emplois solides et durables
Contrairement à ce qui est parfois prétendu, le marché du travail français est déjà ultra flexible. A ceux qui mettent en avant le Danemark, parce que 30% des salariés y changent d'emploi dans l'année, il faut opposer qu'en France ce chiffre est de 40% –hors intérim- ! Nous avons la flexibilité, mais pas la sécurité. Lutter contre cette situation nécessite de faire reculer la précarité, c'est-à-dire la flexibilité subie par le salarié. Pour nous, la logique de la flexibilité est incompatible avec l'ordre public social. Les Socialistes ont la responsabilité de le faire respecter et de le renforcer pour protéger les salariés. L'intérim, les CDD et le temps partiel subi, qui concerne majoritairement les femmes, ne peuvent s'appliquer que dans des situations particulières, limitativement énumérées par le Code du travail. Chacun sait que ce n'est pas le cas : l'inspection du travail doit avoir les moyens de faire respecter les dispositions légales, elle devra être renforcée. Au-delà, ces dispositions seront revues, afin de conduire à un meilleur encadrement, notamment - mais pas seulement - financier : les indemnités de fin de mission ou de contrat seront revalorisées et portées à un niveau supérieur aux 10% actuels et les prélèvements sociaux à la charge de l'employeur (chômage et retraite) seront relevés. De même, les dispositions protégeant les salariés du licenciement seront renforcées. Dans le cas de plan sociaux liés à une difficulté économique mettant sérieusement en cause l'existence de l'entreprise, une reconversion conforme aux vœux des salariés devra être systématiquement recherchée. Dans le cas de licenciements " boursiers " et de délocalisations, c'est-à-dire de suppressions d'emplois liées non à une difficulté réelle et sérieuse pour l'entreprise mais à la seule recherche d'un taux de profit supérieur, ce sont les procédures préalables à la définition du plan social qui seront renforcées afin d'assurer un véritable contrôle de la part des salariés, les pouvoirs publics doivent pouvoir refuser de telles opérations. De façon plus générale, l'organisation de plus en plus fréquente des groupes en réseau d'entreprises spécialisées et le développement de la sous-traitance en cascade, permettent aux donneurs d'ordre effectifs d'échapper aux responsabilités qui sont les leurs. Celle-ci devra pouvoir être mise en cause ; pour cela des instruments juridiques adéquats seront développés, comme, par exemple, la notion d'unité économique et sociale. b) Protéger
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V – LA REVOLUTION DEMOCRATIQUE, CONDITION DE REUSSITE DE LA RENOVATION DE LA GAUCHE | |
Comment faire évoluer nos institutions pour rendre la transformation possible ? Comment rebâtir un système démocratique légitime qui reconstitue la confiance quand l'état de défiance généralisée emporte la Vème République finissante ? Comment enfin créer les conditions pour que ce changement institutionnel libère les forces de la société et les réveille afin que puissent être réalisées les réformes possibles parce que comprises, partagées et co-décidées ? L'instauration d'une vie République, démocratique et sociale et l'encouragement des forces vices de la société sont les réponses auxquelles nous croyons. 1) Une VIème République démocratique
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IV – POUR UN NOUVEAU PARTI SOCIALISTE | |
Les difficultés que nous avons rencontré ces dernières années, dans l'exercice des responsabilités comme dans l'opposition, sont essentiellement dues à notre incapacité à proposer de nouvelles perspectives et à faire droit aux exigences et aux attentes issues de la société, que ce soit du point de vue démocratique, sociale, économique, culturel, environnemental ou sociétal. Cette incapacité à entendre, et d'abord à écouter, nous a conduit à ne plus proposer de perspectives mobilisatrices et fédératrices. Nos difficultés et celles de notre pays aujourd'hui se confondent. Nous manquons d'ouverture sur le monde, d'énergie pour entreprendre, innover et créer, de générosité pour produire, défendre, partager. Alors qu'autour de nous de nombreux pays ont retrouvé dynamisme et goût de l'avenir, notre volonté est de redonner à la France la même ambition et la même force. Le monde a changé, l'Europe a changé, la France a changé: nous devons changer aussi. Et si notre ambition doit être de changer la société française, nous nous devons d'être capable de changer nous-mêmes. C'est pourquoi, pour mieux écouter, mieux agir, vivre davantage au rythme de la société, voir plus loin, plus large, plus juste, nous devons changer nos pratiques militantes et notre organisation. Des engagements avaient été pris au Congrès de Dijon: ancrage du PS dans la société, ouverture vers l'extérieur, majorité solide, direction solidaire. Il n'est pas inutile, même s'il est cruel, de les rappeler: une conférence militante annuelle chargée de veiller à l'application de l'orientation du Parti; une convention nationale sur une " autre mondialisation " en lien avec les acteurs sociaux; une convention nationale sur "la sécurité sociale professionnelle, l'emploi, la conférence sociale" en lien avec les partenaires sociaux. Ces engagements n'ont pas été tenus. Un grand objectif avait été affiché: doubler le nombre des militants. De Dijon au Mans, le nombre des adhérents aura baissé. Le principe du non cumul entre liste européenne et liste régionale avait été posé: il a été oublié. Une modification de l'organisation des conseils nationaux pour les rendre plus vivants avait été proposée: elle n'a, c'est le moins qu'on puisse dire, jamais vu le jour. Et pourtant chacun le comprend, notre Parti a besoin de retrouver vitalité, unité, fraternité. Il a besoin, pour transformer demain la société, de se transformer lui-même aujourd'hui. Ce n'est pas, quoi qu'on en dise, un sujet secondaire. C'est au contraire la condition et la garantie d'une véritable action réformatrice demain. Car dans la double transformation, celle des objectifs et celle des instruments de l'action, que nous proposons, nous devons compter au rang des instruments, aux côtés des institutions, de la démocratie sociale, de la réforme de l'Etat, de celle de l'organisation des territoires, celle du Parti lui-même, puisque il concourt, selon notre constitution elle-même, à l'expression et à l'organisation de la démocratie. Nous avons besoin de repenser nos modes d'organisation. Nous avons besoin de repenser nos pratiques d'action. Nous avons besoin de repenser nos modes de délibération, de participation et de décision. Nous avons besoin d'un acte de refondation du Parti socialiste, qui permette, sur de nouvelles bases, à tous ceux qui attendent un signe de changement de notre part pour nous rejoindre, de pouvoir le faire. Nous avons besoin d'un nouveau Parti socialiste. Gagner en 2007Alors que la droite gouverne de façon si brutale et si inefficace, malgré le fait qu'elle a déjà été censurée plusieurs fois dans les urnes, les socialistes et la gauche ne sont pas pour autant encore en situation de pouvoir proposer une alternative en 2007. Depuis trois ans, nous avons perdu trop de temps. La gauche est aujourd'hui désorientée et divisée. Les socialistes le sont aussi. L'unité est entièrement à reconstruire. Elle ne pourra l'être que par la voie des idées et du projet. Aujourd'hui, tous nos efforts doivent être portés vers un unique objectif: battre la droite en 2007. Tel est le fil conducteur qui nous guidera dans ce Congrès. Le Congrès du Mans conditionne notre capacité à gagner en 2007. Des millions de Français ne peuvent plus attendre, ne peuvent en reprendre pour 5 années de libéralisme avec son cortège d'exclusion, de drames individuels et de distanciation du lien collectif. C'est pourquoi le congrès du Mans doit être celui du sursaut et d'un nouveau départ. Les trois conditions de la victoire sont: changer la ligne politique, l'ancrer à gauche pour répondre en priorité aux besoins de notre base sociale : lutter contre la pauvreté et engager une véritable politique de redistribution ; rénover nos pratiques militantes et renouveler les équipes dirigeantes pour porter ce nouveau projet ; rassembler les socialistes sans exclusive sur ce nouveau projet et dans ce nouveau parti pour être en capacité de rassembler la gauche. C'est notre conviction. C'est une affaire d'engagement et de militantisme. C'est ce que nous disons, et c'est ce que nous allons faire. C'est ce que nous proposons, à toutes les militantes et les militants socialistes, dans la clarté et la détermination. |
Premiers signataires : |
Gaëlle Abensour, (Paris) Paul Alliès (Tarn) M. Antoine, conseiller régional (Jura) Philippe Arcillon, conseiller général (Somme) Béatrice Arruga, conseillère régionale (Loir-et-Cher) David Assouline, sénateur (Paris) Anna Aubois, conseillère régionale (Puy-de-Dôme) Xavier Aucompte (Haute-Vienne) Jérôme Auslender (Puy-de-Dôme) Guillaume Balas, conseiller régional IDF (Paris) Claudine Barthelemy, conseillère régionale (Meurthe-et-Moselle) Daniel Baudin (Deux-Sèvres) Michèle Baullard, conseillère régionale de Picardie (Aisne) Céline Baumel, conseillère régionale IDF (Yvelines) Philippe Baumel, conseiller régional de Bourgogne (Saône-et-Loire) Alain Bavay (Pas-de-Calais) Rémi Baziller MJS (Yvelines) H. Belakhdar (Seine-Saint-Denis) Hubert Belz (Territoire de Belfort) S. Ben Abdesselem (Seine-Saint-Denis) Emmanuelle Benard (Morbihan) Gaëlle Benize-Thual, conseillère régionale des Pays de la Loire Francine Benoist (Jura) V. Benoit (Aude) K-Y Ben Saada, conseiller régional de PACA A. Bentaha (Loire-Atlantique) F. Berdah (Somme) K. Berger (Hautes-Alpes) Linda Bessieres, conseillère régionale (Tarn) D. Bezaz, conseiller régional (Meurthe-et-Moselle) A. Bihel (Calvados) J. Bilirit, conseiller général (Lot-et-Garonne) Jean-Pierre Blazy, député du Val-d'Oise Jean-Gabriel Bliek (Alpes-de-Haute-Provence) Claudine Boisorieux, conseiller régional (Nièvre) M. Bolomey, conseiller général (Ardèche) André Bonin, conseiller général (Charente-Maritime) Guy Bono député européen, membre du Bureau national (Bouches-du-Rhône) Corine Bord (Seine-Saint-Denis) Claude Bosom (Aude) Abdel Bougnit (Yonne) Jérôme Boujot (Loir-et-Cher) P. Bouldoire (Hérault) Martial Bourquin, conseiller régional (Doubs) L. Brocheton (Aisne) Charlotte Brun, conseillère régionale IDF (Val-d'Oise) L. Bruno (Lot) Gwenegan Bui (Ille-et-Vilaine) H. Cabanel (Hérault) P. Caillet (Tarn-et-Garonne) P. Camani (Moselle) Claude Campagne (Drôme) D. Carème (Nord) Vincent Carlotti Antoine Casini (Calvados) C. Castagna FFE Juliette Castaings (Pyrénées-Atlantiques) Rémi Chaintron, conseiller général (Saône-et-Loire) François Charité (Haut-Rhin) D. Charlet (Doubs) Cyril Chattet (Charente-Maritime) Marie Chevalier, conseiller régional (Morbihan) M. Chiappa (Doubs) F. Cieutat (Haute-Garonne) Anne Julie Clary, conseillère régionale L. Cleret, conseiller général (Eure) Jean Codognès (Pyrénées-Orientales) François Colcombet (Allier) J. Collette (Seine-Maritime) Marc Colombani (Ariège) T. Corompt, conseiller régional (Rhône) V. Corre (Loiret) S. Cotillot-Jacquemot, conseiller régional (Haute-Marne) Ch. Cotta (Loire-Atlantique) S. Coulet (Gard) E. Couillerot, conseiller général (Saône-et-Loire) Christian Coulom, conseiller général (Rhône) E. Coutenceau, conseiller régional (Gironde) E. Croset, conseiller régional (Isère) Yves Daudigny, président du Conseil général (Aisne) R. Daverdon, conseiller régional (Haute-Marne) M. L. Davoine, conseiller régional (Nord) S. Degioanni, conseiller régional (Bouches-du-Rhône) A. Deguis, conseiller général (Haute-Marne) AC Delafontaine, conseiller général (Oise) J.O. Delb (Eure-et-Loir) Jean-Karl Deschamps (Manche) J-M. Du Plaa conseiller général (Hérault) I. Duran-Belot (Jura) O. El arti (Loire) S. Elies (Finistère) Brigitte Eude (Seine-et-Marne) Gérard Eude, conseiller général (Seine-et-Marne) Aude Evin, conseiller régional (Paris) Michèle Eybalin, conseiller régional (Drôme) G. Eymery, conseiller général (Nièvre) A. Fabre-Pujol (Gard) C. Farigoule, conseiller régional (Loire) B. Farion, conseiller général (Eure-et-Loir) J-P. Favre (Drôme) Luc Flandre (Somme) D. Fleury (Nièvre) Stéphane Fraize (Bas-Rhin) D. Frau 2A A. Gaben-Toutan, conseiller général (Aveyron) N. Gautreau, conseiller général (Indre-et-Loire) G. Gayerie (Corrèze) Pascale Gérard, conseillère régionale de Paca (Alpes-Maritimes) S. Ghali, conseiller régional Olivier Girardin (Paris) Karine Giroud (Yvelines) E. GoegerSN MJS (Bas-Rhin) Paul Goossens (Paris) J-J. Gourhan (Côtes d'Armor) M. Gricourt, conseiller régional (Loir-et-Cher) V. Gris, conseiller général (Val-d'Oise) P. Grosvalet, conseiller général (Loire-Atlantique) P. Guerineau (Tarn) E. Gueugneau, conseiller régional, (Saône-et-Loire) P. Guiraud conseiller général (Ille-et-Vilaine) Sylvie Guittard (Paris) Benoît Hamon député européen, membre du Bureau national (Essonne) E. Hanon (Pyrénées-Atlantiques) C. Haurou-Bejottes (Hautes-Pyrénées) A. Heckmann (Vaucluse) Cécile Helle, conseillère régionale de PACA (Vaucluse) M. Herment (Aveyron) Jacques Heuclin (Seine-et-Marne) Pierre Jacob (Saône-et-Loire) C. Jacquot (Vosges) Dominique Jourdain, maire de Château-Thierry (Aisne) Régis Juanico, conseiller général (Loire) R. Juif (Haute-Saône) M. Jung, conseiller régional, (Bas-Rhin) Fawaz Karimet (Aisne) Mathieu Klein, conseiller général (Meurthe-et-Moselle) Valérie Kum, conseiller régional, (Somme) D. Lacombe, conseiller général G. Laeron (Isère) P. Lafite (Oise) Anaïs Lanfrey MJS (Paris) A. Langevine (Pyrénées-Orientales) S. Lardoux, conseiller général (Lot-et-Garonne) J. Launay, député (Lot) B. Lauret (Val-de-Marne) C. Lebail, conseiller régional, (Loire-Atlantique) P. Le Breton 974 Gilbert Le Bris, député (Finistère) Claire Le Flécher, conseillère régionale (Paris) Magali Le Francois, conseillère générale, membre du Conseil fédéral (Calvados) Jean-Jacques Lejeune, conseiller régional (Essonne) D. Lelievre SN MJS (Isère) Christophe Leonard (Ardennes) Annie-Claude Leuliette, conseillère régionale (Somme) L. Leuliette (Somme) Yann Librati (Alpes-Maritimes) M. Lobry (Hauts-de-Seine) A. Lubrano (Hérault) J. Luccioni (Cantal) Bernard Maclet, premier fédéral (Ain) C. Madura, conseiller régional (Val-d'Oise) C. Maglica (Côte-d'Or) D. Maillot, conseiller général (Haute-Marne) P. Mammoser, conseiller régional (Bas-Rhin) A. Mandement (Ariège) Thierry Mandon, conseiller général (Essonne), membre du Bureau national René Mangin, conseiller régional (Meurthe-et-Moselle) M. Marchal, conseiller régional (Haut-Rhin) C. Martin, conseiller régional (Var) S. Martin, conseiller régional (Saône-et-Loire) P. Martinerie, conseiller général (Saône-et-Loire) J. Marziot, conseiller général (Saône-et-Loire) Bertrand Masson (Meurthe-et-Moselle) Henri Matéos (Haute-Garonne) Gilbert Mathon, conseiller général (Somme) G. Martin (Ain) O.Maurin (Ardèche) Delphine Mayrargue (Paris) Alexandre Medvedowsky, conseiller général (Bouches-du-Rhône) Françoise Mesnard, conseillère régionale de Poitou-Charentes, membre du Bureau national (Charente-Maritime) J. Meurisse (Cher) Colette Michaux, conseiller régional (Somme) P. Mignot (Aisne) J-R. Millet MJS (Hérault) H. Mira, conseiller régional (Ardèche) T. Mirebeau (Vienne) E. Moeglen, conseiller régional (Bas-Rhin) J.-P Moille, conseiller régional (Haute-Savoie) M. Moine (Creuse) M. Molina (Loire) Gabriel Montcharmont (Rhône) Arnaud Montebourg, député, membre du Bureau national (Saône-et-Loire) M. Moglia, conseiller régional (Nord) B. Morin (Val-d'Oise) Etienne Morin (Haute-Garonne) MA Morin, conseiller régional (Côte-d'Or) Marie-Françoise Müller, conseillère régionale (Saône-et-Loire) Hugues Nancy (Paris) R. Nicoux, conseiller régional (Creuse) C. Nivou (Hautes-Alpes) Jean-François Noël (Essonne) F. Ombret, conseiller régional (Nièvre) N. Paganelli (Indre) Marion Paoletti (Gironde) D. Parison Prés. Un. Reg Champagnes-Ardennes (Aube) Béatrice Patrie, députée européenne Christian Paul, député, membre du Bureau national (Nièvre) Benoît Payan (Bouches-du-Rhône) Vincent Peillon, député européen, membre du Bureau national (Somme) E. Pellegrin CES Languedoc-Roussillon Geneviève Perrin-Gaillard, députée (Deux-Sèvres) O. Peverrelli, conseiller général (Ardèche) Michèle Pilot, conseillère générale (Meurthe-et-Moselle) JP Pinon, conseiller régional (Marne) A. Piveteau (Deux-Sèvres) S. Poppe, conseiller régional (Ille-et-Vilaine) Y. Prat (Haute-Loire) Christine Priotto, conseiller général (Drôme) Josy Poueyto, conseillère générale, membre du Bureau national (Pyrénées-Atlantiques) Emmanuelle Prouet (Paris) E. Quénard, conseiller général (Marne) Ronan Quentel MJS (Ille-et-Vilaine) I. Rauch (Côte-d'Or) Pierre Réga (Gers) J-M . Renard (Haute-Marne) C. Renaudin (Côte-d'Or) A. Reuter, conseiller régional (Aisne) C. Revault d'Allones, conseiller régional (Val-de-Marne) J. Reymond (Savoie) Marie-Line Reynaud députée européenne Jacques Rigaudiat (Hauts-de-Seine) Jean-Baptiste Roger (Yvelines) Barbara Romagnan, membre du Bureau national (Doubs) Yvette Roudy, membre du Bureau national Gérard Roujas, sénateur (Haute-Garonne) J-P. Roussarie (Dordogne) A. Rouxel (Manche) S. Saadi (Côte-d'Or) Jérôme Saddier (Paris) Hervé Saulignac, conseiller régional, secrétaire fédéral (Ardèche) C. Saunier, sénateur (Côtes d'Armor) J. F. Sauvaget (Haute-Marne) M. Schami (Loire) Lucile Schmid, conseillère régionale IDF (Hauts-de-Seine) Françoise Séligmann (Paris) J. Severien 971 Fleur Skrivan, conseiller régional (Bouches-du-Rhône) A. Sol (Oise) T. Sother (Haut-Rhin) Yves Tavernier (Essonne), Gilbert Temmerman, conseiller général (Somme) J. Terracher (Vienne) Pascal Terrasse, député (Ardèche) P. Terrier, conseiller régional (Côtes d'Armor) S. Tessier (Hauts-de-Seine) Liliane Tetsi (Bas-Rhin) Michel Teychenné (Ariège) G. Thieriot (Bouches-du-Rhône) Jean-François Thomas (Meuse) Jean-Jacques Thomas premier fédéral (Aisne) M. Tregan, conseiller régional (Bouches-du-Rhône) E. Treille (Sarthe) T. Troël (Côtes d'Armor) F. Trouve (Alpes de Hautes-Provence) D. Van Maele (Orne) Michel Vauzelle, président du conseil régional de PACA C. Veyssy, conseiller régional (Gironde) Pierre Vigné, conseiller général (Ardèche) J. Vigreux (Côte-d'Or) F. Vilcocq, conseiller régional (Lot-et-Garonne) Michel Weber (Moselle) Lilian Zanchi, conseiller général (Rhône) Frédéric Zory, conseiller régional (Haute-Savoie) |
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