Le oui,
c'est le gel libéral

Paul Quilès
Point de vue de Paul Quilès, député du Tarn, secrétaire de l'association Ambition socialiste pour l'Europe, paru dans le quotidien Le Parisien daté du 1er décembre 2004.
Propos recueillis par Bernard Mazières


 

Quel est votre ultime argument pour convaincre les hésitants à rallier vos thèses ?
Je leur dis que notre non est un non de fidélité aux engagements des socialistes et aux objectifs que les socialistes assignent à la construction européenne. Nous sommes respectueux de ces engagements et le texte de cette Constitution est contradictoire avec les exigences que nous avons posées. C'est donc un non de fidélité à nos électeurs pour la défense d'une Europe sociale.

En quoi le oui est-il dangereux ?
Le oui est d'abord dangereux pour les socialistes si les Français disent non au niveau national, il y aura un décalage fort. Ensuite, l'approbation de la Constitution est dangereuse car elle fige dans le marbre la construction européenne pour quarante ans. Ce serait un carcan. Cette Constitution serait un gel libéral de la politique européenne. Voilà pourquoi il faut voter non.

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