Régionales 2004 : Poitou-Charentes | |
Entretien avec Ségolène Royal, députée des Deux-Sèvres, paru dans L'Hebdo des socialistes daté du 1er novembre 2003 propos recueillis par Pierre Dal |
Quel bilan tirez-vous de la gestion par la droite de la région Poitou-Charentes ?Au lieu de cela, les performances affichées par l'équipe sortante sont loin de celles claironnées à grands coups de " plans de com' " dispendieux. Ainsi, sur des compétences essentielles comme l'environnement, l'éducation, la formation, l'emploi, les transports express régionaux (TER), la région mérite mieux : perte de label du parc naturel régional ; sanction européenne pour non-protection du marais poitevin ; départ des jeunes ; fuite des cerveaux ; fort taux de chômage (en particulier des jeunes et des plus de 50 ans) ; fort niveau d'imposition ; subventions aux entreprises sans contrepartie en termes d'emplois ; action de formation pas toujours adaptées aux besoins de la région ; refus de payer les livres des plus modestes des lycéens ; mesures agricoles qui tournent le dos au développement durable ; absence d'une vraie politique structurante en matière d'infrastructures, en particulier en matière de TER : les campagnes ne sont pas desservies, les villes sont mal reliées, les bassins d'emploi pas connectés ; fausses consultations marketing, dépliants coûteux, gaspillages d'un argent public plus investi sur la forme des choses que le fond ; clientélisme, " copinage ", manque de transparence sur les critères de subventions. Sans parler des dossiers sensibles qui vont coûter cher à Poitou-Charentes... L'exemple du Futuroscope est encore dans toutes les têtes. Quelles seront vos priorités, si la gauche l'emporte en 2004 ? |
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