Le non,
c'est l'inconnu

Quel est votre ultime argument pour convaincre les hésitants à rejoindre votre camp ?

Je leur dis : ne confondez pas l'opposition déterminée qui doit être la nôtre à l'action du gouvernement et aux conséquences néfastes de la politique gouvernementale et le oui que nous devons au traité européen. Ne faites pas porter à l'Europe ce qui est de la responsabilité de l'action gouvernementale.

En quoi voter non est-il dangereux ?

C'est profondément dangereux pour deux raisons fondamentales. La première, c'est que nous ne sommes pas des socialistes en Europe, nous sommes des socialistes au milieu des socialistes européens et au milieu des Européens tout entier. Le non des socialistes français serait la condamnation à l'isolement du parti que nous représentons, aujourd'hui, dans l'opposition et, demain, au gouvernement. La deuxième raison est que le non provoquerait l'instabilité, l'inconnu au PS alors que nous avons besoin d'union et de sérénité pour combattre la droite et retrouver le chemin du pouvoir.