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Comment expliquez-vous la victoire du oui ?D'abord par une participation très importante des militants, qui se sont mobilisés, ce qui est bon pour notre formation et pour notre parti, mais incontestablement cette participation a contribué à renforcer la victoire du oui.
Vos arguments surtout n'ont pas convaincu...C'est clair dans le vote, il faut l'admettre. C'était un beau débat d'idées, mais ce sont les arguments du oui qui l'ont aujourd'hui emporté.
Ce résultat élimine-t-il un des prétendants socialistes à l'Elysée ?Pour ma part, je ne me suis jamais placé dans un débat de personnes. Depuis un an, et encore plus depuis deux mois, je me suis battu pour une autre forme de la construction européenne. Ce débat, pour moi, n'était ni un débat de direction ni un débat de personnes. Incontestablement, François Hollande sort renforcé de ce vote.
Vous n'avez pas profité de la forte mobilisation... Beaucoup de militants qui ne sont pas venus aux réunions de sections locales ou départementales ont sans aucun doute été marqués par la très forte campagne en faveur du oui dans la presse, chez les éditorialistes et chez la plupart des socialistes européens. Par un réflexe légitimiste, ils sont aussi venus appuyer une direction qui leur semblait mise en cause. Je crois qu'il y a un faisceau d'éléments qui expliquent cette victoire.
Cela va-t-il changer la donne au sein de la direction du PS ?Encore une fois, je ne me suis pas placé par rapport à des problèmes de direction. C'est à François Hollande de faire des choix et de tirer les conséquences de ce score. Lui n'a jamais considéré non plus que c'était un problème de personnes. C'est à lui de prendre une décision et surtout de faire des propositions.
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