The Third Way
Das neue Mitte

Version anglaise du manifeste

Version allemande du manifeste


 

Introduction

Les sociaux-démocrates sont au pouvoir dans presque tous les pays de l'Union Européenne. Si la social-démocratie a retrouvé une nouvelle adhésion populaire, c'est parce qu'elle a engagé un renouvellement de ses idées et de son programme, dans le respect de ses valeurs originelles.
C'est aussi parce qu'elle a su s'engager non seulement pour la justice sociale, mais également pour le dynamisme économique et pour la libération de la créativité et de l'innovation.

La marque de cette nouvelle approche, c'est le " nouveau centre " en Allemagne et la " troisième voie " au Royaume-Uni. D'autres appellations ont cours ailleurs en Europe, mais au-delà des différences culturelles, institutionnelles ou de langue, c'est partout la même motivation. La plupart des gens ont abandonné depuis longtemps la représentation du monde inspirée du dogme de la droite et de la gauche. Et c'est à ces gens-là que les sociaux-démocrates doivent s'adresser.

Honnêteté et justice sociale, liberté et égalité des chances, solidarité et esprit de responsabilité envers autrui ces valeurs sont intangibles et la social-démocratie n'en fera jamais le sacrifice. Mais les rendre opérantes dans le monde contemporain nécessite des politiques publiques réalistes et tournées vers l'avenir, capables de relever les défis du 21ème siècle. La modernisation, c'est l'adaptation aux conditions nouvelles de notre époque, ce n'est pas la simple réaction aux sondages d'opinion.

De la même manière, nos politiques publiques doivent être conçues dans un nouveau cadre économique, adapté aux réalités d'aujourd'hui, avec une règle d'or : le gouvernement doit tout faire pour soutenir les entreprises et ne jamais croire qu'il puisse s'y substituer. Le rôle essentiel des marchés doit être complété et amélioré par l'action publique, mais non pas entravé par elle. Nous sommes pour une économie de marché, mais pas pour une société de marché.

Nous partageons un destin commun dans l'Union Européenne. Nous faisons face aux mêmes défis : développer l'emploi et la prospérité, offrir à chacun les conditions de son épanouissement personnel, combattre l'exclusion sociale et la pauvreté, réconcilier le progrès technique et le développement durable, s'affronter aux dangers communs qui menacent la cohésion sociale (la criminalité, le trafic de drogues), et enfin faire de l'Europe une force politique pour le bien dans le monde.

Nous avons besoin de renforcer nos politiques publiques en confrontant nos expériences en Angleterre et en Allemagne, mais aussi avec les autres gouvernements de gauche en Europe et dans le monde. Nous avons à apprendre les uns des autres et évaluer nos résultats grâce aux bonnes pratiques et aux expériences menées dans d'autres pays. Avec cet appel, nous invitons les autres gouvernements sociaux-démocrates d'Europe, qui partagent nos ambitions réformatrices, à nous rejoindre dans cette entreprise.

I. Ce que nous retirons de nos expériences passées

Nos deux pays peuvent être fiers de leur parcours jusqu'à aujourd'hui. Cependant, nous devons trouver des réponses réalistes et viables face aux nouveaux défis de nos deux sociétés et de nos deux économies.
Cela exige à la fois fidélité à nos valeurs et volonté de changer nos approches et nos moyens d'action traditionnels. Dans le passé :

II. De nouveaux programmes pour des réalités différentes

Nos idées ne devraient jamais devenir un carcan idéologique pour nous, gens de gauche.

Les politiques publiques du " Nouveau centre " et de la " Troisième voie " abordent toutes les préoccupations des gens qui vivent et font face aux changements rapides de nos sociétés, à la fois ceux qui s'en sortent et ceux qui ne suivent plus. Dans ce monde en émergence, les citoyens veulent des responsables politiques qui abordent les problèmes sans préjugés idéologiques mais attachés à des valeurs essentielles, et qui recherchent [honnêtement] des solutions concrètes grâce à des politiques publiques pragmatiques et durables. Les électeurs, de qui on attend initiative et adaptabilité dans leur vie de tous les jours, ont la même exigence vis-à-vis de leurs gouvernements et de leurs responsables politiques. Tout ceci exige de moderniser notre manière de gouverner :

Pour le plein succès des nouvelles politiques publiques, il faut promouvoir une mentalité de gagnant et un nouvel esprit d'entreprise à tous les niveaux de la société. Cela requiert :


Nos pays ont des modes de régulation et de négociation différents, entre l'Etat, les entreprises, les syndicats et les groupes sociaux. Cependant, nous partageons la conviction que les conflits traditionnels du travail doivent être surmontés. Par dessus tout, cela signifie qu'il faut renouer des liens entre l'esprit de communauté et la solidarité, le partenariat et le dialogue entre tous les groupes sociaux. Cela signifie aussi qu'il faut adopter un nouveau consensus sur le changement et les réformes. Nous voulons que tous les groupes sociaux partagent notre engagement réciproque exprimé par cette Déclaration.

Immédiatement après sa prise de fonction, le gouvernement social-démocrate allemand a réuni autour d'une même table les représentants du monde politique, du patronat, des syndicats de salariés afin de forger une Alliance pour l'Emploi, la Formation et la Compétitivité des entreprises.



III. Une nouvelle politique
de l'offre pour la Gauche

Ce qui attend désormais l'Europe, c'est de relever le défi d'une économie en voie de mondialisation tout en préservant la cohésion sociale, dans un contexte d'incertitude réelle et ressentie. La diminution du chômage et la croissance des offres d'emploi sont les meilleures garanties d'une société mieux soudée.


Ces vingt dernières années du laissez-faire
(en français dans le texte) néo-libéral sont dépassées. Pour autant, il n'est pas question de revenir aux vieilles recettes des années 1970 mêlant déficit public et interventionnisme de l'Etat. Une telle approche ne serait plus judicieuse, aujourd'hui.

Nos économies nationales et nos relations avec le reste du monde ont connu de profonds changements. Il nous faut ré-évaluer nos idées classiques et promouvoir de nouveaux concepts à la lumière de ces nouvelles réalités.


Dans de nombreux pays européens, le chômage est beaucoup trop élevé, et pour une part importante, il s'agit d'un chômage structurel. Pour relever ce défi, les sociaux-démocrates européens doivent, tous ensemble,, reformuler et mettre en oeuvre une nouvelle politique de l'offre pour la Gauche.


Notre ambition est de moderniser l'Etat-providence, pas de le démanteler : se lancer dans de nouvelles voies favorisant la solidarité et la responsabilité, cela ne veut pas dire de se baser sur le seul intérêt personnel des agents économiques.


Les principaux éléments de cette nouvelle approche sont les suivants :

Un cadre solide pour une économie de marché compétitive

La libre compétition entre les agents de production et le libre-échange sont essentiels pour stimuler productivité et croissance. Pour cette raison, il est nécessaire de se doter d'un cadre qui permette aux forces du marché de fonctionner convenablement : cela est essentiel pour la croissance économique et c'est une condition préalable à une politique efficace en faveur de l'emploi.

Une politique fiscale en faveur d'une croissance durable

Dans le passé, les sociaux-démocrates étaient accusés d'être favorables aux impôts élevés, particulièrement à l'encontre des entreprises. Les sociaux-démocrates modernistes admettent que, dans des circonstances particulières, la réforme fiscale et la réduction des impôts peuvent contribuer à la réussite des politiques sociales.

Par exemple, les réductions d'impôts sur les entreprises augmentent la profitabilité de ces dernières et renforcent les incitations à investir. Des investissements plus élevés favorisent l'activité économique et accroissent le potentiel productif. Cela contribue à créer un cercle vertueux de croissance, elle-même favorable aux rentrées fiscales et aux cotisations sociales.

Politiques de l'offre et de la demande sont indissociables et non pas alternatives

Dans le passé, les sociaux-démocrates ont souvent donné l'impression que leurs objectifs de croissance et de lutte contre le chômage seraient assurés par la seule action publique sur la demande. Les sociaux-démocrates modernistes reconnaissent que des réformes fiscales et des baisses d'impôts peuvent contribuer grandement à réaliser leurs objectifs en matière sociale.

Aujourd'hui, la plupart des décisions publiques ont un double impact, à la fois sur l'offre et sur la demande.

L'ambition de la politique social-démocrate est de dépasser la contradiction apparente entre " politique de l'offre " et " politique de la demande " pour parvenir à une alliance fructueuse entre la flexibilité (d'un point de vue micro-économique) et la stabilité à l'échelle macro-économique.

Pour parvenir à une croissance plus forte et à un plus grand nombre d'emplois, les économies contemporaines doivent être adaptables : les marchés flexibles sont une juste ambition pour la social-démocratie moderniste.

La politique macro-économique garde une légitimité essentielle : elle établit les conditions d'une croissance durable pour éviter l'alternance de surchauffe et de dépression. Mais les sociaux-démocrates doivent reconnaître que cela ne suffit pas à stimuler la croissance et à multiplier les emplois. La politique des taux d'intérêt ou la politique fiscale n'entraîneront pas automatiquement la croissance des investissements et de l'emploi, à moins que l'économie soit assez adaptable pour y répondre. Si nous voulons que l'économie européenne soit plus dynamique, il nous faut aussi la rendre plus flexible.


L'adaptabilité et la flexibilité sont des avantages de plus en plus rentables dans une économie basée sur la connaissance

Nos économies sont dans une phase de transition – d'un système industriel à un économie des services et du savoir – transition dont les sociaux-démocrates doivent saisir la chance pour notre réussite économique. Nous avons là l'occasion de rattraper les Etats-Unis : nous pourrons ainsi procurer des emplois à des millions d'Européens, leur permettre d'acquérir de nouveaux savoir-faire, dynamiser leur vie professionnelle, créer et développer de nouvelles activités. En bref, l'occasion se présente à nous qui permettra aux Européens de réaliser leurs espoirs d'une vie meilleure.

Mais les sociaux-démocrates doivent reconnaître que les données de base de la réussite économique ont changé. Les services ne peuvent se stocker : leurs clients doivent pouvoir les utiliser quand ils ont en besoin, à tout moment de la journée, en dehors des heures normales de travail. La révolution de l'information, particulièrement le potentiel énorme du commerce électronique, risque de modifier profondément notre manière de consommer, de communiquer, d'apprendre ou de se reposer. Les rigidités de tous ordres et la sur-réglementation entravent la pleine réussite de cette économie du savoir. Elles ont pour conséquence de réduire le potentiel d'innovation qui favorise la croissance et crée l'emploi. Nous devons être toujours plus souples, pas le contraire.

Un gouvernement actif, aux missions renouvelées, a un rôle essentiel à jouer dans le développement économique

Les sociaux-démocrates modernistes ne sont pas des néo-libéraux adeptes du laissez-faire. La souplesse des marchés doit être associée à un Etat actif dont les missions auront été redéfinies. Nos priorités doivent être l'investissement dans le capital humain et social.

Pour parvenir au plein emploi durable, les salariés doivent accepter les variations de la demande. Nos économies souffrent d'un trop grand fossé entre les emplois qualifiés à pourvoir (par exemple dans le secteur de l'information et de la communication) et l'existence d'une main-d'oeuvre suffisamment qualifiée.

L'éducation ne doit plus être une chance unique : l'éducation et la formation tout au long de la vie sont la principale garantie dans notre monde contemporain. En conséquence, les gouvernements ont une responsabilité majeure pour mettre en place un système éducatif permettant à chacun de renforcer sa qualification et de parvenir à son maximum. Ce doit être la première priorité des sociaux-démocrates aujourd'hui.

Un système éducatif moderne et efficace, accordant une large place aux disciplines scientifiques, distingue une économie créatrice d'emplois. Les fonds publics doivent être orientés vers toutes les activités favorables à la croissance et aux changements structurels.

Les sociaux-démocrates modernistes devraient être les champions des PME

Le développement des PME prospères doit devenir la priorité absolue pour les sociaux-démocrates modernistes. C'est là que réside le plus gros potentiel de croissance et de création d'emplois dans la société future basée sur la connaissance.

Des actifs de toutes conditions sociales sont désireux de devenir chef d'entreprise  qu'il s'agisse de travailleurs indépendants, récents ou de longue date, d'avocats, d'informaticiens, de médecins, d'artisans, de consultants en entreprise ou de professionnels de la culture et du sport.
Il faut libérer l'esprit d'initiative, encourager les prises de risque, favoriser la création de nouveaux produits ou concepts, alléger les charges sur ces créateurs d'entreprise, ouvrir les marchés en abolissant les frontières.

Des finances publiques saines, fierté des sociaux-démocrates

Dans le passé, les sociaux-démocrates ont trop souvent été associés au " plus d'État " et au " plus de dépenses publiques ", au profit de l'emploi et la croissance. Nous n'excluons pas que les déficits publics permettent de contrebalancer une conjoncture déprimée. Ni même que l'emprunt pour financer des investissements publics, dans le respect des règles keynesiennes, puisse renforcer l'offre dans nos économies.

Malgré tout, il ne faut pas croire que les déficits publics puissent surmonter les faiblesses structurelles de nos économies, préjudiciables à la croissance et à l'emploi. Les sociaux-démocrates doivent également s'élever contre un niveau excessif de la dette publique. Un endettement croissant est une charge intolérable pour les générations à venir. Il entraînerait des effets pervers en matière de redistribution. Surtout, l'argent consacré au service de la Dette ne serait plus disponible pour les autres priorités de l'Etat : éducation, formation, infrastructures de transports.

Dans la perspective d'une politique de gauche de l'offre, il est essentiel que le haut niveau d'emprunt public se réduise progressivement.

IV. Une politique dynamique
de l'emploi,
menée par la gauche


L'État doit devenir un agent dynamique dans la lutte pour l'emploi et non pas seulement l'ambulance passive devant les accidents de la vie économique.

L'exclusion du monde du travail - pour les jeunes ou pour les chômeurs de longue durée - entraîne deux conséquences très dommageables : une déqualification profonde qui empêche d'être compétitif sur le marché de l'emploi ; mais aussi des difficultés personnelles et sociales, dans tous les domaines, qui rendent plus difficile l'insertion dans la vie sociale.

Si un système de solidarité en arrive à bloquer l'accès au monde du travail, pour les moins qualifiés, il doit être réformé.

Les sociaux-démocrates veulent transformer la bouée de sauvetage des droits sociaux en un tremplin pour la responsabilité individuelle.

Dans nos sociétés modernes, l'idéal de justice sociale ne doit pas se limiter aux versements de minima sociaux. Notre objectif est bien plutôt l'égalité des chances, indépendamment de la race, du sexe ou du handicap, pour combattre l'exclusion sociale et garantir l'égalité entre les hommes et les femmes.

La population réclame à juste titre des services publics de qualité et la solidarité pour les démunis, mais aussi plus d'égards pour tous ceux qui financent cela par leur travail et leurs impôts. C'est pourquoi la politique sociale doit accroître l'égalité des chances, encourager l'autonomie et la responsabilité individuelle.

C'est dans cet esprit que les gouvernants allemands ont entrepris la réforme du système de santé et d'assurance vieillesse, en tenant compte de l'allongement de la vie et des différentes formes d'emploi au long de la vie, et en respectant le principe de solidarité. En Grande-Bretagne, la même philosophie inspire l'introduction des fonds de pensions dans le régime des retraites et la réforme des allocations pour invalidité.

Les périodes de chômage, dans une économie où il n'existe plus d'emploi à vie, doivent être l'occasion de renforcer ses qualifications et d'entretenir son développement personnel. Le travail à temps partiel et les bas salaires valent mieux que le chômage parce qu'ils sont une passerelle vers des emplois stables et mieux payés.

Les programmes publics d'emplois et de formation pour les chômeurs sont une priorité des sociaux-démocrates - Mais on peut attendre, en retour, de chaque chômeur qu'il se saisisse de cette chance offerte.

Cependant, donner une meilleure qualification et des savoir-faire n'est pas suffisant. La fiscalité et le système d'allocations ne doivent pas dissuader les chômeurs d'accepter un emploi. C'est pourquoi nous devons engager la réforme de ces deux systèmes, élément essentielle de notre programme dynamique en faveur de l'emploi :

La politique de l'offre de la gauche permettra d'accélérer les changements nécessaires mais elle les rendra aussi plus faciles à supporter et à assumer.

S'adapter au changement n'est jamais aisé ; son rythme apparaît très rapide, encore plus avec les nouvelles technologies. En outre, ces changements détruisent inévitablement des emplois, mais ils en créent de nouveaux.

Cependant, il peut y avoir des temps morts entre les pertes d'emplois dans un secteur et la création de nouveaux postes ailleurs. Indépendamment du bénéfice à long terme pour la société et l'économie nationale, certaines entreprises ou certaines communautés risquent de subir les inconvénients du changement bien avant d'en connaître les bienfaits. Pour cette raison, nous devons centrer nos efforts sur ces problèmes de transition. Les effets négatifs du changement seront d'autant plus douloureux qu'on aura attendu pour les affronter, mais il est naïf de croire qu'on peut s'en désintéresser.

L'ajustement sera d'autant plus aisé que les marchés du travail et de la production fonctionneront mieux. Les handicaps d'une trop faible productivité doivent être réduits si l'on veut que les salariés licenciés pour cause de productivité accrue retrouvent un emploi ailleurs. Le marché du travail a besoin d'un secteur à bas salaire afin de permettre les personnes peu qualifiées de trouver un emploi. Le système fiscal et les allocations peuvent s'ajouter aux bas salaires et par la même permettre des économies sur les budgets consacrés aux allocations chômage.

V. Un droit d'inventaire
politique
pour l'Europe


Définir et incarner une nouvelle politique social-démocrate en Europe, tel est le défi qui nous attend.
Nous ne prônons pas un seul modèle européen, encore moins la transformation de l'Union Européenne en un État fédéral. Nous sommes pro-européens et favorables à une réforme de l'UE. Les peuples européens soutiendront de nouvelles avancées vers l'intégration à chaque fois qu'il y aura une vraie valeur ajoutée et une vraie justification : dans la lutte contre la criminalité, dans la protection de l'environnement ou bien encore pour l'établissement d'objectifs sociaux communs. Mais, dans le même temps, l'Europe a un besoin urgent d'être réformée, pour rendre ses institutions plus efficaces et transparentes, pour améliorer des politiques désuètes ou pour mieux lutter contre le gaspillage et la fraude.

Nous présentons ces idées comme un canevas, mais comme un programme tout fait.
Les politiques de la Troisième voie et du Nouveau centre sont déjà à l'œuvre dans de nombreuses villes, dans des politiques publiques d'État, dans la coopération européenne ou dans de nouvelles initiatives internationales.


A cette fin, les gouvernements allemand et britannique ont décidé d'affermir leur accords actuels par des discussions sur une approche plus large encore. Nous le ferons de trois manières :

L'ambition de cette déclaration est de donner une impulsion décisive à la modernisation. Nous invitons tous les sociaux-démocrates européens à ne pas laisser passer cette chance historique pour le renouveau. La diversité de nos idées est notre plus grand atout pour l'avenir. Nos sociétés attendent que nous réunissions nos expériences très différentes dans un nouveau programme cohérent.

Construisons ensemble la réussite de la social-démocratie pour le siècle à venir.
Faisons de la Troisième Voie et du Nouveau Centre la nouvelle espérance de l'Europe.


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