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1 / Faire entrer Paris dans une nouvelle ère démocratique
Aux pratiques opaques, clientélistes, technocratiques et hypercentralisées des partis politiques qui gouvernent Paris depuis 1977, se substituera une culture démocratique ouverte, transparente, respectueuse du droit et dédiée exclusivement à l’intérêt général.
Décentraliser
Confier aux vingt maires d’arrondissement la gestion des équipements de proximité, avec les moyens humains et budgétaires (investissement et fonctionnement) correspondants.
Instaurer la consultation et la participation des habitants (conseils de quartier, conseils de jeunes, droit de pétition sur les questions d’intérêt local, forums associatifs, référendums d’initiative locale), qui trouvera notamment son expression lors des orientations budgétaires et des programmations pluriannuelles.
Créer un Conseil consultatif des résidents étrangers auprès du Conseil de Paris.
Décentraliser, en concertation avec le maire d’arrondissement, la gestion de secteurs pour lesquels la proximité est source d’efficacité accrue, en particulier celui de la propreté.
Encourager l’ouverture des mairies d’arrondissement le samedi matin et rapprocher les services publics des habitants.
Restaurer l'éthique publique par la transparence et la concertation
Dès le début de la mandature, confier à un organisme indépendant, un audit public portant sur toute la surface économique et financière de la collectivité parisienne (sociétés d’économie mixte comprises).
Faire attribuer les places en crèche par des commissions locales associant parents et directeurs d’établissements.
Fixer des critères incontestables pour l’attribution de logements sociaux, dans une charte élaborée en concertation avec le monde associatif.
Faire entrer l’opposition dans chaque commission d’appel d’offre de la Ville, y compris celles des SEM.
Mettre en place une commission d’évaluation des politiques budgétaires élargie à des experts indépendants : elle veillera à l’utilité et à la rationalité de l’action de la collectivité parisienne et pourra accéder aux rapports de l’Inspection générale des Services de la Ville.
Implanter une “ Maison des associations ” dans chaque arrondissement.
Créer un “ Atelier local d’aménagement urbain ” dans les arrondissements, afin d’associer les habitants en amont des grands projets d’urbanisme.
Créer une “ Commission consultative du monde du travail ” associant notamment comités d’entreprises et représentants des forces économiques, afin d’examiner les questions d’intérêt commun aux personnes travaillant à Paris, même si elles habitent en banlieue.
Moderniser la vie publique
Élu maire de Paris, Bertrand Delanoë abandonnera ses fonctions de sénateur, afin de se consacrer exclusivement à son nouveau mandat.
Il formera un exécutif constitué à parité de femmes et d’hommes.
Il n’y aura pas de cumul entre les fonctions de maire d’arrondissement et d’adjoint au maire de Paris.
Démultiplier les sources d'information
Diffusion annuelle aux Parisiens d’une plaquette d’information budgétaire simplifiée et complète.
Ouverture des séances du Conseil de Paris aux médias audio-visuels.
Diffusion des débats du Conseil de Paris sur un média audio-visuel, soit par la participation de la Ville à une chaîne câblée, soit par convention avec un support existant.
Possibilité de séquences interactives du Conseil de Paris via un portail Internet multiservices créé à destination des Parisiens.
Instauration d’un compte rendu de mandat annuel du maire de Paris dans chaque arrondissement.
Ouverture des supports d’information municipaux aux associations parisiennes.
2 / Sécurité : un droit pour tous les Parisiens
En proposant la création d’une police municipale comme “ réponse ” au sentiment d’insécurité des Parisiens, la droite prend un engagement qu’elle sait ne pas pouvoir tenir, puisqu’il est inapplicable dans le cadre actuel de la loi. En outre, cette disposition aboutirait au démantèlement de la police nationale à Paris, s’avérant à la fois coûteuse (3 à 6 points de pression fiscale dès la première année) et inefficace (pas opérationnelle avant 4 ou 5 ans). Nous prônons un dispositif volontariste et pragmatique, visant notamment à décharger les policiers de tâches qui sont du ressort de la collectivité parisienne. Il s’agit de recentrer les effectifs de la police urbaine de proximité sur leur mission essentielle : la sécurité des Parisiens. L’objectif est clair : 10 000 agents de la police de proximité présents sur le terrain.
Une Ville active pour la prévention et la sécurité
Augmenter les crédits des clubs de prévention qui agissent dans les quartiers sensibles : dès 2001, ceux-ci passeront de 86 à 150 millions de francs.
Recruter 1 000 emplois contractuels, professionnels formés, affectés à des missions de prévention et de proximité : correspondants de nuit, gardiens et personnels pour l’animation du parc social municipal, sécurisation des parkings, contrôle des propriétaires de chiens “ pollueurs ” de la voirie, surveillance des parcs et des jardins, encadrement sportif et culturel : le budget affecté à ces embauches s’élèverait à 250 millions de francs sur trois ans (objectif à la mi-mandature).
En partenariat avec l’Assistance publique et la Direction départementale de l’action sanitaire et sociale, mise en place d’un dispositif spécifique en matière de prévention, de réinsertion et de soutien sanitaire des toxicomanes, en particulier : installation de nouveaux échangeurs de seringues stériles, accès facilité aux hébergements sociaux et développement de places de post-cure.
Renforcer les dispositifs des emplois jeunes à travers la création de 1 000 postes supplémentaires, notamment affectés à la surveillance des 700 sorties d’écoles à Paris.
Réserver plusieurs centaines de logements aux agents affectés à la police de proximité, pour faciliter leur intégration dans le tissu social parisien.
Ouverture de bureaux d’aide psychologique et juridique aux victimes, dans chaque arrondissement.
Mise en œuvre d’un réseau de “ points d’accès au droit ” dans les quartiers qui relèvent de la politique de la ville, en complément aux “ maisons de justice ” inscrites dans l’actuel “ contrat local de sécurité ”.
Un levier décisif : l'urbanisme
Lancement d’un plan de résorption de l’habitat insalubre (1 200 immeubles potentiellement concernés) sur une mandature.
Sur le modèle des opérations d’amélioration de l’habitat (OPAH), lancement " d’ OPAH Sécurité ” dans certains secteurs, sous la forme d’une aide aux propriétaires, destinée à la sécurisation des accès d’immeubles.
Amélioration de la politique d’éclairage public des quartiers, en concertation avec les maires d’arrondissement et les forces de police.
Rééquilibrage géographique dans la création des logements sociaux, actuellement concentrés dans l’Est de Paris.
3 / Pour une nouvelle " qualité de ville "
Redistribuer l’espace public, remettre en cause l’hégémonie automobile pour vaincre les pollutions, réduire la “ fracture territoriale ” entre les arrondissements, ouvrir Paris sur son agglomération, offrir à ses habitants des logements de qualité : tels sont les principaux enjeux d’une “ ville pour vivre ”.
Urbanisme
Instaurer un urbanisme démocratique fondé sur de nouvelles méthodes : transparence dans les décisions, information, concertation avec les riverains et leurs associations.
Accorder la priorité aux espaces verts. Réalisation ou mise à l’étude de cinq grands projets parisiens : jardins d’Éole sur la cour du Maroc, requalification des berges de la Seine, grand parc des Batignolles, réaménagement des bois de Boulogne et de Vincennes, création d’un grand jardin sur la ZAC Paris Rive gauche.
Définir et mettre en œuvre un projet urbain parisien adapté à la réalité des quartiers et à l’échelle de la métropole :
Logement et habitat
Éradiquer l’habitat insalubre (1 200 immeubles potentiellement concernés) en une mandature.
Relancer la production de logements à loyer modéré, transformer l’habitat ancien à des fins sociales et favoriser la mixité en appliquant la loi “ Solidarité et renouvellement urbain ” : acquisitions foncières et immobilières, développement des opérations programmées d’amélioration de l’habitat avec conventionnement des loyers, mobilisation du domaine privé de la Ville.
Gérer le parc social avec les locataires en établissant des rapports plus transparents entre les bailleurs sociaux liés à la Ville et les occupants du parc social.
Transports, déplacements, circulation automobile
Diminution du coût journalier du stationnement résidentiel qui passera à 5 francs au lieu de 15 francs actuellement. Pour limiter la circulation dans Paris, participation de la Ville à la création de parkings relais dans son agglomération, situés aux abords immédiats de dessertes importantes de transports en commun (gares RER, SNCF…).
Amélioration quantitative et qualitative du réseau de transports collectifs en favorisant les liaisons inter-banlieues pour diminuer le trafic automobile de transit :
Aménagement des grands axes structurants parisiens en “ espaces civilisés ” par la diminution des files réservées à la circulation automobile. Grâce à cette reconquête, les trottoirs seront élargis au bénéfice des piétons, poussettes et voitures de personnes handicapées ; un large espace séparé physiquement du reste de la circulation sera réservé aux transports de surface, véhicules prioritaires, taxis et modes de circulation douce (vélos, rollers, patinettes). Sources de pollution, de bruit et d’insécurité routière, les “ axes rouges ” seront remis en cause.
Interdiction progressive de la circulation des cars de tourisme dans Paris intra-muros, après concertation avec les professionnels du tourisme.
Transport de marchandises : diminution de la circulation des gros camions de livraison dans Paris grâce au développement de plates-formes intermodales à la périphérie de l’agglomération et d’autres plus petites au cœur de la zone urbanisée.
Promouvoir activement l’utilisation des véhicules électriques. Mise en place d’une desserte de quartiers mobilisant des navettes électriques ; gratuité de stationnement accordée pendant un an aux véhicules électriques au sein des parcs souterrains de la Ville ; conversion progressive de la flotte de véhicules municipaux aux énergies propres ; soutien municipal à celle des taxis (moteurs hybrides).
Environnement
Vaincre le bruit : application de revêtements anti-bruit sur la chaussée, isolation phonique de certains établissements, application de normes “ haute qualité environnementale ” pour les chantiers d’urbanisme, couverture du périphérique aux endroits les plus exposés.
Adopter un plan municipal pour une gestion responsable et durable de l’eau : les précédentes municipalités ont passé avec les entreprises chargées de la fourniture de l’eau, des contrats opaques et défavorables aux Parisiens. Nous réaliserons, dès le début de mandature, un audit visant à établir la transparence : il servira de base à une renégociation de ces contrats. Nous engagerons parallèlement, un programme de remplacement des tuyaux contenant du plomb et autres polluants mobiles.
Accélérer le tri sélectif des déchets, créer des centres de tri et de recyclage dans Paris : un programme d’aménagement de l’habitat, nécessaire à cet objectif, sera mis en œuvre. Par ailleurs, pour diminuer le flux de véhicules transporteurs de déchets, des centres de tri et de prétraitement propres seront installés à proximité des voies ferrées et fluviales.
Assurer la propreté de la capitale dans tous les quartiers : nous définirons un contrat “ Paris ville propre ” visant notamment à mettre fin aux inégalités entre les arrondissements. Le maire de Paris étudiera avec les maires d’arrondissement les conditions permettant de leur transférer ce secteur de la propreté ainsi que les moyens correspondants. Nous viserons l’éradication des nuisances d’origine canine : zones interdites aux chiens, campagnes de sensibilisation, installation de distributeurs de sachets hygiéniques. Cette politique s’accompagnera d’une répression effective des comportements inciviques. Cela suppose une augmentation significative du nombre d’agents affectés à cette tâche.
4 / Emploi, développement économique : modernité et solidarité
Misant uniquement sur l'immobilier de bureau, ignorant l'agglomération, la droite municipale n'a pas compris que le destin de Paris se jouait à l'échelle d'une métropole capable de rivaliser avec ses concurrentes étrangères.
Paris du plein emploi : un devoir d'insertion prioritaire
L’objectif du plein emploi n’est plus une utopie. Il implique une politique d’insertion capable de ramener à l’emploi plusieurs dizaines de milliers de Parisiens. Cette action s’appuiera sur la création de régies de quartiers, le développement des entreprises d’insertion, des emplois associatifs et de proximité, ainsi que la création d’emplois jeunes. Par ailleurs, la Ville s’emploiera, dans le cadre des évolutions législatives en cours, à résorber l’emploi précaire au sein de ses services.
Paris de l'économie au quotidien
Nous créerons, par arrondissement ou groupe d’arrondissements, une “ Maison du développement économique et de l’emploi ” pour promouvoir en particulier les services de proximité et une “ Maison de l’artisanat et du commerce ” chargée de la modernisation et de l’implantation de ces activités en coordination avec les milieux professionnels et les associations locales.
Paris, capitale mondiale du tourisme
Ce formidable gisement d’activité (10 % de l’emploi parisien) doit être mieux exploité. Dans le respect de l’environnement parisien et de ses habitants, trois orientations seront privilégiées : diversification de l’offre touristique en valorisant les quartiers “ typiques ” de la capitale ; aide aux professionnels pour assurer la formation de leur personnel ; et développement du tourisme social et estudiantin, en renforçant les structures d’accueil et les programmes en leur faveur.
Paris de la création d'entreprises
Parce que la création d’emplois passe aujourd’hui par le développement des petites entreprises, nous mettrons en place un service municipal chargé de fournir aux créateurs d’entreprises une aide de triple nature : information, conseil et accompagnement ; moyens financiers (prêts d’honneur, garantie des emprunts bancaires) ; locaux d’activité.
P@ris Pl@ce Net
Équiper Paris en lignes haut débit : la Ville participera à la création de ce réseau en partenariat avec tous les acteurs concernés (Région, opérateurs de télécommunications, sociétés de services informatiques…)
Promouvoir des pôles d’excellence parisiens dans le domaine du numérique : “ hôtels Internet ”, “ immeubles intelligents ”, aides aux créateurs d’entreprises, organisation d’un concours annuel pour valoriser les meilleurs sites Web développés par des Parisiens...
Démocratiser l’accès à l’Internet : ouverture, dans les quartiers, de salles publiques disposant d’équipements Internet en libre accès, soutien aux formations d’avant-garde et à l’enseignement à distance, mise en œuvre d’une politique de formation des Parisiens, accélération de l’accès aux nouvelles technologies dans les équipements municipaux (écoles, collèges, bibliothèques…)
Paris, métropole à l'échelle de l'Europe et du monde
Consolider la place financière de Paris afin d’accroître sa compétitivité. Des actions en partenariat seront engagées : meilleure promotion de la place de Paris, participation au renforcement de certains enseignements dans les universités et les grandes écoles, etc.
S’imposer comme nœud de connexions européennes et internationales. La municipalité défendra une politique active d’amélioration des communications internationales (liaison rapide entre le centre de Paris et l’aéroport de Roissy, extension du réseau de TGV entre les grandes capitales d’Europe, etc.).
Paris, partenaire des grands acteurs économiques
La Ville néglige les grandes entreprises publiques et privées, actrices du développement économique, urbain et social de la capitale. Nous les associerons, avec les institutions économiques, à un “ Conseil stratégique du développement de Paris ” consulté par la municipalité.
Paris, partenaire économique de son agglomération
Paris ne peut plus envisager son avenir au mépris de son agglomération et de sa région ; la municipalité favorisera une intercommunalité de projets économiques, qui se traduira prioritairement par une participation active à la future “ Agence du développement régional ”.
5 / Paris au féminin
53,5 % des Parisiens sont des… Parisiennes. Celles-ci occupent 48 % des emplois de la capitale mais représentent 47 % des demandeurs d'emploi. Elles forment en outre les 2/3 des usagers des transports collectifs. Autre spécificité : 85 % des familles monoparentales parisiennes sont composées de femmes seules avec enfants. Dans les faits, le " Paris au féminin " se traduit par des obstacles majeurs : difficultés à concilier vie professionnelle et vie familiale, manque d'équipements d'accueil des enfants, urbanisme oppressant, sentiment d'insécurité insuffisamment pris en compte, aides et prestations municipales inadaptées. Une " nouvelle ère " implique de donner aux femmes l'influence politique, culturelle, économique et sociale qui leur revient.
Féminiser les institutions
L’exécutif municipal sera composé à parité de femmes et d’hommes. Une délégation de maire adjointe (ou adjoint) à l’égalité femmes-hommes sera créée.
Elle pourra s’appuyer sur les travaux de “ l’Observatoire de l’égalité entre Parisiennes et Parisiens” qui sera mis en place dès 2001. Des plates-formes spécifiques seront implantées dans les quartiers afin de favoriser la mise en réseau de structures telles que associations locales, planning familial, services de la DDASS, mouvements d’écoute et de soutien aux femmes en difficulté.
Adapter le " temps des villes " au " temps des femmes "
En s’inspirant du modèle italien, un “ bureau des temps ” sera créé, en tant que lieu de concertation entre la municipalité, les différentes organisations syndicales, les mouvements représentatifs de femmes et la Préfecture. Il devra conduire à l’adoption d’une charte sur la régulation des horaires des services publics (crèches, haltes-garderies, structures administratives, transports publics…) afin de mieux adapter les “ rythmes ” de la cité aux contraintes professionnelles et familiales des citoyens, et notamment des femmes.
Une municipalité attentive aux préoccupations des Parisiennes
Un partenariat actif sera établi à l’initiative de la Ville entre l’association “ Femmes en mouvement, les transports au féminin ” (de notoriété européenne) et le Syndicat des transports parisiens, pour contribuer à améliorer les transports collectifs : sécurité, accessibilité, confort, information, convivialité, modulation des horaires.
L’augmentation du réseau des crèches et des haltes-garderies s’accompagnera d’un assouplissement de leurs horaires d’ouverture (horaires modulés, y compris le samedi).
Pour les familles monoparentales, des priorités au logement social, aux modes de garde et aux services d’accompagnement des enfants seront instaurées.
Augmentation des capacités d’accueil d’urgence réservées aux femmes sans domicile fixe (dont la majorité fuient les violences conjugales) et instauration de permanences ouvertes 24h/24 assurant soutien et aide à la réinsertion.
Mise en place d’un numéro vert pour la prévention et l’information sur la contraception, en partenariat avec la région et les centres de planification familiale.
Amélioration de l’accueil des Parisiennes pour le traitement de l’IVG au sein des services de l’assistance publique.
Un soutien municipal actif visera à développer le nombre de médiatrices culturelles et sociales, notamment parmi les femmes issues de l’immigration.
Dans le cadre du Plan départemental d’insertion, la municipalité développera les formations qualifiantes spécifiques en direction des personnes sorties prématurément du système scolaire.
6 / L'enfant dans la ville : réconcilier Paris avec son avenir
Pollution, insécurité routière, rareté des espaces verts, modes de garde collectifs en nombre insuffisant : Paris apparaît bien comme une ville hostile à ses plus jeunes habitants.
Favoriser et diversifier l'accueil des enfants
Plan pluriannuel de création de 2 000 places de crèches, complété par 2 500 places supplémentaires affectées à d’autres modes de garde collectifs : structures parentales, crèches associatives, haltes-garderies.
Promotion des crèches à horaires décalés, ouvertes le soir ou le samedi, ou proposant des modalités d’accueil ponctuel (de quelques heures à quelques jours).
Mobilisation de toutes les disponibilités au sein du parc social de la Ville afin de favoriser l’action des assistantes maternelles.
Attribution de la carte Paris-Famille dès le deuxième enfant, sous condition de ressources.
Un environnement citadin plus ouvert et plus sûr
Politique volontariste en faveur des espaces verts avec, en particulier, la création d’un “ réseau vert ” fermé à la circulation automobile.
Plus large ouverture des pelouses et des espaces verts existants.
Création d’un “ Conseil d’enfants ” dans chaque arrondissement.
Surveillance des 700 points “ sorties d’écoles ” de la capitale par un personnel municipal.
Établissement d’un cahier des charges prescrivant aux architectes et aux sociétés immobilières de la Ville, l’adaptation de leurs projets aux besoins de l’enfant (espaces de jeux, aménagement des bas d’immeubles, local de rangement des vélos et des poussettes, etc.).
Programmation, dès 2001, d’un débat au Conseil de Paris sur la sécurité routière.
Instauration d’une “ Année de l’Enfant ” sur la base d’un grand programme rythmé par des rendez-vous pédagogiques, culturels et festifs, ouverts sur les échanges avec d’autres métropoles étrangères.
Création de 2 000 places nouvelles en centres de vacances et mise en place d’une allocation municipale d’aide au départ en vacances réservée aux familles en difficulté, et destinée à financer le “ trousseau de départ ”.
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