è Lycées : décréter l'état
d'urgence.
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En 1990, Michel Giraud annonçait un plan exceptionnel de rénovation
pour 350 lycées franciliens. Sept ans plus tard, 165 établissements
seulement ont été rénovés dans des conditions
que la justice suit de très près. Nous rénoverons,
dans la transparence, ce qui suppose notamment l'abandon de la procédure
dite du METP, les 185 lycées restants au cours de la prochaine mandature,
en donnant la priorité absolue à la cinquantaine de lycées
qui présentent les problèmes de sécurité les
plus graves.
Nous accélérerons, par ailleurs, l'informatisation, le
câblage et la mise en réseau des lycées et des CFA,
en accord avec le ministère de l'Education nationale, qui consacrera
500 MF à l'usage des nouvelles technologies de l'information et de
la communication dans l'enseignement.
Sous la pression des élus de Gauche et verts, le Conseil régional s'est penché sur la situation des familles défavorisées : aide à l'achat des livres scolaires, aide à la demi-pension.
Nous prolongerons largement ces initiatives.
La Région s'impliquera dans la sécurité dans les
établissements scolaires. Nous accompagnerons le mouvement de création
d'emplois-jeunes engagé par le Gouvernement, par un plan de lutte
contre les violences à l'école.
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è Formation continue, apprentissage : le choix
et la qualité.
| Le Conseil régional consacre près de 500 MF à l'apprentissage
et plus d'un milliard à la formation continue. Il importe, pour les jeunes comme pour les contribuables, que de telles sommes soient bien employées. Or, le Conseil régional attribue la quasi-totalité de ses
aides aux centres de formation d'apprentis relevant des organismes patronaux. L'absence de contrôle des formations dispensées et des conditions de stages des apprentis dans les entreprises renforce notre opposition à cette politique. Nous mettrons en uvre un audit des formations avec évaluation
des objectifs et des résultats. Les objectifs de la formation continue seront orientés vers la
qualification des salariés, la lutte contre l'exclusion, les besoins des demandeurs d'emploi, des personnes en reconversion ou non qualifiées. La Région coordonnera ses efforts avec ceux de l'Etat et développera les partenariats nécessaires avec les entreprises et les organismes collecteurs de fonds-formation. Nous proposons de rééquilibrer les crédits en prenant davantage en compte les filières de l'Education nationale qui assurent une part très importante de la
formation professionnelle.
La Région développera l'information disponible sur les
formations existantes en direction des jeunes, des salariés et des
demandeurs d'emploi.
Nous ferons en sorte que la Région, comme son rôle légal
l'y incite, devienne un véritable partenaire des jeunes apprentis,
en prenant sa part des frais occasionnés par leur formation pour
la restauration, le logement, la scolarité, l'achat du matériel.
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è Universités : ne pas rater le coche.
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Les étudiants franciliens ne disposent pas de conditions de travail satisfaisantes. L'Ile-de-France a accumulé du retard pour l'équipement et la modernisation de ses universités, notamment dans Paris intra-muros et les départements limitrophes. Paris X-Nanterre : 35 000 étudiants
dans des locaux conçus pour 20 000.
A deux pas, l'université Léonard-de-Vinci, la fameuse "fac Pasqua", financée sur fonds publics : 1000 étudiants dans 50 000 m2. Cherchez l'erreur. Cette dernière devra être intégrée au sein du service public éducatif.
La Région doit aujourd'hui faire le pari de l'avenir, de la jeunesse étudiante et des nouvelles technologies de communication, qui constitueront de plus en plus les vecteurs du savoir.
Le plan "Universités du troisième millénaire" est une formidable opportunité. En partenariat avec l'Etat, nous proposons :
- de redéfinir avec l'ensemble des partenaires un schéma
régional de l'enseignement supérieur et de la recherche ;
- de rénover les équipements existants afin de donner aux
jeunes franciliens des conditions d'études décentes ;
- de mettre en réseau informatique les universités franciliennes
et leurs centres de recherche, dans le cadre du développement européen
d'une industrie spatiale et de la mise en œuvre d'un système de communication
par satellite.
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