L'essor des nouveaux modes de vie, l'éclatement des structures familiales, la précarisation grandissante, l'angoisse de la jeunesse face à l'avenir nous imposent un devoir d'innovation en matière de développement des solidarités.
Les propositions qui suivent ne sont pas exhaustives. C'est à l'écoute des besoins et des aspirations des Franciliens, notamment de ceux qui subissent le chômage, la précarité, l'exclusion sociale, que la nouvelle majorité régionale saura
les compléter.
è Solidarité
avec les personnes
âgées.
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La Droite a refusé notre proposition de créer 2000 places par an dans des structures d'accueil pour personnes âgées particulièrement dépendantes. Nous mènerons ce projet à bien.
Nous proposons, en outre, l'établissement d'un schéma régional prévisionnel d'implantation des structures d'accueil de personnes
âgées, en liaison avec les conseils généraux d'Ile-de-France.
Pour autant, les personnes âgées souhaitent en majorité un maintien à domicile que leurs moyens financiers ne leur permettent pas. Nous créerons un fonds régional de la dépendance qui prendra en charge tout ou partie de la différence entre le coût de leur maintien à domicile et les ressources qu'elles peuvent y consacrer.
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è Solidarité
avec les
handicapés.
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L'Ile-de-France est particulièrement en retard en ce domaine. Il manque près de 2 000 places d'accueil pour les enfants dans des structures spécialisées, une seule ligne de bus parisienne
est accessible, et pas un seul foyer n'existe dans la région pour étudiants handicapés.
La nouvelle majorité s'attachera à combler ce retard. Un observatoire régional des personnes handicapées regroupant élus, administrations et associations sera mis en place. Il aura pour fonction de coordonner les différentes actions qui seront menées avec tous les partenaires de la région.
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è Sida :
soigner,
accompagner,
prévenir.
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L'Ile-de-France est la région la plus touchée par le Sida, avec plus d'un cas sur deux déclarés en France. Si les nouvelles thérapies ont permis des améliorations sensibles, le Sida n'en reste pas moins une maladie, avec ses spécificités.
Les élus de Gauche ont finalement obtenu une incitation régionale à l'installation de distributeurs de préservatifs dans les
lycées et les CFA, ainsi qu'un renforcement des moyens du centre régional d'information et de prévention du Sida (CRIPS), dont le budget ne permet cependant pas de répondre à la demande.
La Région doit s'engager, y compris financièrement, dans l'aide à la prévention et aux associations d'aide et d'écoute. Nous aiderons ces dernières à s'implanter sur tout le territoire régional :
en favorisant le développement de centres d'accueil spécialisés en matière d'information et de prévention, de mise à
disposition de services alimentaires et d'hygiène, de services d'aides à la réinsertion professionnelle ;
en développant l'écoute et l'accompagnement social des malades par le soutien aux associations et la création de structures adaptées ;
en intensifiant la prévention et l'information en Ile-de-France, en développant notamment les moyens du CRIPS.
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è Toxicomanies :
rompre
avec l'immobilisme
actuel.
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On ne peut que condamner l'immobilisme de la Région, quand on sait que la seule ville de Paris compte environ le quart des consommateurs de drogues dures en France.
La répression des trafics est menée par l'Etat. L'urgence, pour la Région, c'est de créer un Centre régional d'information
et de prévention des toxicomanies (CRIPT), mais aussi de soutenir :
la mise en place de centres de prescription de produits de substitution pour donner aux toxicomanes la possibilité de rompre avec la drogue
dans un cadre médicalisé;
l'offre de places d'hébergement ou de postcure.
Le Conseil régional entamera, avec l'Etat, les organismes sanitaires spécialisés et les associations, une série de consultations pour définir la meilleure politique à mettre en œuvre. | |
1. Solidarité avec les personnes âgées.
