Pour un Nouveau |
V/ Inventer | |
Le coup de tonnerre du 21 avril nous a sonné. Il faut maintenant nous donner les moyens d'un véritable sursaut. D'abord en retrouvant notre lucidité sans nous mentir à nous-mêmes à propos des causes de la défaite. Ensuite en renouant avec la tradition d'imagination et de débat des socialistes pour nous redoter d'un projet neuf, ancré dans la réalité et qui affiche fièrement nos valeurs. Enfin en travaillant concrètement à la mise sur pied d'une nouvelle stratégie de rassemblement de la gauche. Cette ambitieuse feuille de route nécessite un outil militant capable de la mettre en musique : c'est un Nouveau Parti Socialiste. C'est un parti populaire, c'est un parti de masse, c'est un parti féminisé, rajeuni, offensif et qui évolue immergé dans la société, parce qu'il lui ressemble. C'est un parti de militants en campagne permanente, c'est un parti démocratique, au fonctionnement complètement réformé. Pour transformer la société, il faut donc être capables de nous transformer nous-mêmes. Car le constat est vite fait. La base sociale du parti est étroite et n'est pas à l'image de la société. Le PS s'est peu à peu éloignée de ce qu'elle compte de forces combatives et d'esprits rebelles, en particulier dans les secteurs associatif et syndical. C'est que notre Parti souffre de beaucoup des maux qui sont ceux de la Vème République : un exécutif au pouvoir exorbitant, sourd aux revendications ou aux propositions de la base, une délibération anémiée, une information monopolisée, des dirigeants trop uniformes, un Parlement contourné. Il n’est donc pas étonnant que la sociologie de notre direction, si peu diversifiée géographiquement, socio-professionnellement, et qui ne fait pas droit à la diversité des origines soit encore plus étroite que celle de sa base, qui elle n'aspire qu'à jeter ses forces dans la bataille contre la droite. Et les formes de notre militantisme ne correspondent plus aux aspirations de nos militants, encore moins à celles de nos concitoyens et de notre jeunesse. Ce jugement peut apparaître trop sévère. C'est pourtant ce qui disent maintenant tout haut des militants dont la fidélité, l’expérience, la générosité restent notre première richesse. Il n’y a là aucune fatalité. Seulement une certaine paresse, et peut-être certains intérêts qui nourrissent les conservatismes. Le moment est venu de proposer un autre fonctionnement et une autre organisation. Cela suppose que le Congrès de Dijon soit un Congrès de refondation. C’est la seule manière de traduire les paroles en acte et de faire que nos décisions soient immédiatement applicables. Il n'y a pas de temps à perdre. 1- Le parti des militantsLe 21 Avril a été l’expression tumultueuse de notre décrochage d’avec les couches populaires, mais les chiffres de notre sociologie militante étaient déjà là pour nous alerter : 3 % d’ouvriers, 3 % de chômeurs et d’exclus. C’est bien parce que notre parti veut toujours représenter les aspirations de tous ceux qui ont intérêt à la transformation sociale pour vivre et pour créer, qui ne se satisfont pas de l’ordre libéral existant, que nous devons être un parti populaire, anti-thèse des partis populistes qui flattent tout ce qu’il y a de plus conservateur dans les valeurs et les
structures du monde ancien. Mais un parti populaire n’est pas seulement un parti qui agit pour les couches populaires. C'est un parti qui agit avec elles. Notre parti est aussi vieillissant. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : 70% de plus de 50 ans, 5% de moins de 30 ans. Par ailleurs, l’avancée en ce qui concerne la parité femmes-hommes dans les textes législatifs ne s’est pas traduite suffisamment dans notre vie commune : moins de femmes aux législatives en 2002 qu’aux législatives 1997 ! Les camarades victimes des discriminations ou vivant dans les quartiers populaires restent trop marginalisés et trop peu visibles. Nous nous sommes éloignés progressivement du mouvement social, syndical et associatif, et nous avons fini par perdre leur confiance. Nous devons résolument changer cet état des faits et prendre ensemble un nouveau départ. Commençons par le commencement : l'acte d'adhésion. Il faut en finir avec le parcours du combattant qui décourage les plus décidés à nous rejoindre. Notre parti doit être ouvert et l'adhésion grandement facilitée. Elle devra faire l'objet d'un barème national de cotisation, avec un seuil minimal abaissé, de laquelle pourra être déduite les cotisations versées aux autres organisations du secteur syndical ou associatif. Que ce soit par la voie nationale, fédérale ou locale, on doit pouvoir adhérer rapidement sans rencontrer d'obstacle. Nous devons aussi nous doter d’une multitude d’organismes associés qui permettraient à des femmes et des hommes qui ne souhaitent pas, dans un premier temps, adhérer et préfèrent un militantisme thématique ou sectoriel, de militer avec nous pour des causes qui nous sont proches et relèvent de choix et d’engagements liés à nos valeurs. Rien n’explique que des causes comme celles de la lutte contre la pauvreté, pour l’alphabétisation ou le développement de l’économie solidaire, l’action dans les quartiers ne donne pas lieu à des structurations permettant aux militants et aux sympathisant socialistes de s’engager dans la vie de la cité autrement que par le seul engagement dans les campagnes électorales. De plus, le PS doit se doter d'un secteur " entreprises " efficace. Il doit avoir les moyens de travailler efficacement, d'organiser des passerelles concrètes avec les syndicats et de revitaliser le militantisme dans l'entreprise. C'est un des chemins les plus courts pour réancrer notre parti dans le monde du travail. Pour impulser cette dynamique et qu'elle ne soit pas artificielle, il nous faut pas à pas reconstruire des sections d'entreprises localement. Elles pourraient notamment s'implanter sur des zones d'activités industrielles et commerciales, communales ou d'agglomération, qui regrouperaient des secteurs d'activités divers. Il est temps aussi de se doter d'une charte éthique qui engagerait chaque candidat ou élu investi par notre parti. Par exemple, le changement de circonscription de nos candidats, quand ils ne correspondent pas à un vrai changement de résidence et de militantisme depuis au moins deux ans serait interdit. Pour tout élu condamné par la justice, le parti se saisirait automatiquement de la question et déciderait en toute indépendance s’il peut lui renouveler sa confiance et son investiture. Enfin, nous devons réhabiliter la nécessité de la formation politique. Pour beaucoup par le passé le parti socialiste fut un véritable mouvement d’éducation populaire permettant l’émergence d’élus et de cadres compétents issus de toutes les classes sociales. Chaque section, chaque fédération devrait activer des lieux de formation pour tous les adhérents. A cet effet, le Nouveau Parti socialiste se dotera d’un secteur formation renforcé. Quatre fois par an, dans chaque fédération, doit être organisée une demi-journée de formation sur une grande question ouverte à tous les militants. Animée par le secrétaire fédéral à la formation, cette demi-journée doit se construire sur la base de documents écrits réunis dans un dossier préparé par le national et permettant l’accès aux données factuelles ainsi qu’aux différents points de vue. Ce document doit être avalisé par le Comité économique et social. Aucune consultation nationale des militants ne peut être organisée sans qu’un cahier de ce type ne soit proposé aux militants. Autant que faire se peut, les thèmes de ces demi-journées doivent correspondre aux débats en cours au sein des commissions du Conseil national. Mais pour changer le visage du parti, il faut que le parti donne une autre image de lui. Il doit prouver son utilité concrète, au pouvoir, comme dans l'opposition. C'est par une action militante quotidienne qu'il parviendra à faire progresser nos idées et nos projets dans la société et ainsi redevenir attractif. L'envie d'adhérer au PS doit pouvoir venir à tout moment et pas simplement lorsque nous sommes au bord du gouffre... Pour cela, le Nouveau Parti socialiste ne doit pas se satisfaire d’être un parti de campagne électorale. Il doit conduire des campagnes politiques en dehors des échéances électorales, seul ou avec d’autres, sur des grands thèmes présents dans le débat public. Nous proposons d'organiser concrètement cette volonté en prévoyant quatre grandes campagnes nationales par an, avec le matériel afférant bien sûr, qui ne peut plus être " le tract à découper soi-même en dernière de couverture de l'hebdo " car chaque militant sait bien que pour diffuser des tracts, il en faut plus qu'un ! Nous devons discuter en CN d'un budget pour nos campagnes, dont le financement pourrait être partagé entre le national et les fédérations : élaborer un budget, c'est se contraindre à faire. De la même façon, le Nouveau Parti socialiste se dotera d’un vrai journal à parution hebdomadaire, à vocation externe et tout entier tourné vers la le travail de conviction. Il doit nous permettre d’aller au-devant de nos concitoyens, de nouer le dialogue avec eux de façon continue, de faire connaître nos positions et de faire vivre les sections autour d’action concrète de proximité. Il faut s'éviter d'entendre comme à chaque fois cette phrase terrible que nous connaissons tous : " on ne vous voit que pendant les élections ". L'actuel hebdo, qui a une vocation interne, pourrait être avantageusement remplacé par des circulaires destinées aux militants qui manquent souvent d'informations concrètes. 2- Débattons et votonsCes mutations ne peuvent aboutir que si, parallèlement, notre parti se démocratise en profondeur. C’est par des mesures concrètes permettant de placer le militant au cœur du parti, de l’élaboration de sa ligne politique, de son action, de sa politique volontariste de sélection des cadres et des élus, que l’on répondra réellement à l’aspiration des
militants de base qui ne se sentent plus assez représentés par les dirigeants. En réalité il est démagogique d’opposer la représentation de la base à la représentation des courants. Nous devons, au contraire, comme nous le défendons dans le reste de la société, imaginer des réformes qui permettent à la démocratie participative de renforcer notre démocratie représentative. Ainsi, toute pétition signée par 5 000 militants, émanant d’au moins 20 départements, devrait permettre d’inscrire à l’ordre du jour du Conseil national, le Parlement du Parti, une question à débattre et trancher. Toute pétition militante d’au moins 15 000 signatures et d’au moins 30 départements peut ouvrir l’inscription d’une question au vote direct des militants. Localement aussi, ce droit de pétition doit pouvoir s'exercer. Il n'existe pas de vraie démocratie si elle ne trouve pas de déclinaison de proximité. Nous proposons donc de favoriser la discussion, le débat et la confrontation d'idées démocratiques dans le parti. A l'image de ce qu'a fait Lionel Jospin entre 1995 et 1997, deux conventions annuelles, avec vote des militants, devront être organisées. Ces conventions rassembleront des délégués élus dans les fédérations mais nous proposons aussi que tous les secrétaires de section puissent y participer. Le Conseil national doit retrouver la place centrale qui devait être la sienne comme Parlement du Parti. Il doit se réunir au moins quatre fois par an pour une journée entière et être organisé en commissions permanentes sous la responsabilité d’un secrétaire national. Tous les membres du Conseil national doivent appartenir à une Commission. Les Commissions doivent siéger en dehors des réunions du Conseil national et préparer ses débats et ses travaux. Le conseil national doit trancher par des votes les questions d’orientation. Toute orientation qui n’a pas donné lieu à un vote doit être considérée comme n’étant pas tranchée. Chaque réunion du Conseil national doit inscrire à son ordre du jour au moins une question d’orientation. A la demande des deux tiers du Conseil national, les questions à trancher peuvent être renvoyées à une consultation militante. Le Conseil national sera composé pour les deux tiers des membres élus au Congrès à la proportionnelle des motions et pour un tiers des premiers secrétaires fédéraux élus au scrutin direct des adhérents. Il doit être impérativement renouvelé d’un tiers de ses membres à chaque congrès. Les Commissions nationales seront ouvertes aux parlementaires qui en font la demande ainsi qu’aux secrétaires des unions régionales et à une représentation des secrétaires de section élus par leurs pairs sur la base d’un secrétaire par département. Sauf problème particulier, tout membre de commission permanente ou du conseil national cumulant plus de trois absences entre deux Congrès est automatiquement remplacé. Les débats du Conseil national, ainsi que ceux du bureau national et des commissions des résolutions des Conventions et des Congrès seront intégralement retranscris et communiqués aux adhérents, ainsi d’ailleurs que les rapports des commissions et les avis du Comité économique et social servant de base aux travaux. Le Parti socialiste n'est pas assez en phase avec le mouvement social et les syndicats. Un comité économique et social a été créé sous l'impulsion de Lionel Jospin. Composé pourtant de personnalités de qualité, celui-ci n'a pas vu ses travaux suffisamment pris en compte et a rarement été sollicité. Les commissions du Conseil national devront obligatoirement saisir le comité économique et social pour avis. Par ailleurs, ce dernier disposera d'un droit de saisine qui lui permettra d'inscrire à l'examen d'une commission une question lui semblant devoir être traitée. Composé pour un tiers de personnalités désignées par le secrétariat national, avec l'accord du bureau national, les deux tiers restants étant nommés par les associations et les syndicats, il disposera des moyens matériels et humains permettant d'assurer ses fonctions. Le Bureau national est issu du Conseil national. Il est composé à la proportionnelle des motions du Congrès. Le Bureau national et le Conseil national, pour les 2/3 élus à la proportionnelle, sont intégralement paritaires. Les secrétaires de section, les premiers secrétaires fédéraux, les secrétaires des unions régionales, les secrétaires nationaux ne peuvent cumuler plus de trois mandats consécutifs dans le temps. Dans le cadre du Congrès, les motions, intégralement paritaires, doivent être soumises au vote des militants en présentant de façon ordonnée les différents représentants qui seront les leurs dans les instances nationales, fédérales et de la section. Ainsi l'ensemble de nos dirigeants seraient élus au suffrage universel des militants et non plus par cooptation. De même les militants pourront s’assurer, sans mettre en place des quotas, que les différents critères de renouvellement et de diversité seront respectés. Le Premier secrétaire national devra se soumettre au vote des militants avec son secrétariat national, connu et présenté par avance. Les secrétaires nationaux doivent être issus du bureau national. Leur nombre ne peut excéder quinze. Ils doivent se réunir de façon hebdomadaire, avant le Bureau national, et en préparer les décisions et les communiqués. Il est du rôle du Bureau National de trancher les débats par des votes. Les échanges entre les sections et les fédérations doivent être facilitées pour mutualiser les actions et les idées. A cet effet, la Fnesr doit devenir un lieu de ressources, d'échange de savoirs et de savoirs faire. Il s'agit de constituer une véritable banque de données synthétiques des programmes et expérimentations sur le terrain des solidarités sociales, des associations, de l’urbanisme. La Fnesr doit aussi se mettre au service des militants. Internet doit devenir un véritable outil de transversalité, de transparence des débats, d'échanges entre les militants. Dans un délai de trois ans, chaque militant recevra en même temps que sa carte une adresse électronique lui permettant de recevoir en temps réel toutes les informations de sa section, de sa fédération et de la direction nationale, et de participer aux débats militants transversaux du parti. 3- Une coalition arc en cielCette stratégie ne peut être celle des accords d’appareils que nous avons trop connu lors des dernières années entre les partenaires de la gauche plurielle. Nos alliés sont affaiblis et ont besoin aussi de se redéfinir. Ce qui est attendu de nous, c’est un mouvement plus vaste et plus profond, qui excède largement le poids si faible des appareils et leurs intérêts trop particuliers, souvent déconnectés des attentes des citoyennes et des citoyens de gauche. Nous devons construire des convergences concrètes
avec tous, c’est-à-dire avec nos partenaires politiques, mais aussi avec les associations, les syndicats, les citoyennes et les citoyens qui souhaitent s’impliquer dans la vie publique. L’union de la gauche et le dépassement de toutes les formations existantes ne peut se décréter. Ces convergences concrètes doivent se construire dans la mobilisation contre la droite, mais aussi dans les luttes et les batailles que nous devons mener pour transformer la société. Dans ce cadre, nous n’avons à craindre personne et personne ne doit être exclu. Des états généraux de la transformation sociale doivent être lancés immédiatement après notre Congrès avec tous ceux qui voudront s’y associer. Ils ne peuvent ni ne doivent être une initiative du seul Parti socialiste ou des seules formations politiques. Nous devons travailler à rendre cette initiative possible. Elle devra permettre des confrontations et des débats approfondis, déboucher sur des actions communes. A l’issue de ces états généraux qui pourront durer jusqu’à la fin de l’année 2003, une coalition arc en ciel devra être créée avec tous ceux qui partagent des objectifs communs. Dans cette coalition, le poids des associations et des syndicats devra être important. Dans le respect des identités de chacun et du poids des traditions, nous devons tenter ainsi de dépasser les impasses héritées de la Charte d’Amiens et du comportement malthusien de partis politiques refermés sur leurs objectifs électoraux. Le but doit être de rendre possible l’émergence d’une coalition arc en ciel dans laquelle toute la gauche, celle du mouvement syndical, des associations, des différentes sensibilités politiques puissent se reconnaître et construire ensemble une alternative à la société de marché. 4- Et les gauches européennes ?Le Parti des Socialistes Européens est l’outil dont les socialistes ont besoin pour mener à bien leur projet européen. Pour engager la reconquête démocratique de l’Union européenne et sa transformation sociale. Aujourd’hui le PSE reproduit en son sein les pires travers des institutions européennes : l’unanimité requise sur tous les sujets, qui finit dans l’alignement du parti européen sur les positions du moins européen
et du moins socialiste des partis nationaux. Les débats essentiels et les différences d’approche au sein de la sociale-démocratie européenne traversent tous les partis et doivent être débattus sur des bases politiques et européennes et non plus nationales. Nous voulons faire du PSE un parti de débats transnationaux et de campagnes communes, avec de vrais congrès qui permettent aux militants de voter sur des motions européennes, par delà les frontières. Nous voulons un PSE de combats qui se tourne vers le mouvement social européen, les alter-mondialistes, la Confédération Européenne des Syndicats et tous ceux qui se sont mobilisé de Barcelone à Florence, de Nice à Laeken, et qui se retrouveront en 2003 à Evian contre le G8, puis à Paris et Saint Denis à l’automne pour le Forum Social Européen. Un PSE qui engage le débat avec la gauche européenne (PC, etc.) et les Verts pour proposer une politique alternative à la domination libérale sur l’Europe. Nous proposerons de créer des Assises européennes de la transformation sociale, ouvertes aux mouvements sociaux, préparant un programme commun de gouvernement de la gauche européenne et des Verts en vue des élections européennes de 2004. |
Conclusion | |
Avec la phase des contributions, le Parti socialiste commence aujourd’hui le débat dont il a besoin s’il veut retrouver de l’énergie pour l’opposition comme pour la proposition. Pendant plusieurs mois, nous avons travaillé à mille mains pour que ce débat ne soit pas confisqué. Nous voudrions qu’il tire véritablement les leçons, en actes et non en bonnes paroles, de nos graves échecs passés. Nous voudrions un nouveau projet, capable d’enthousiasmer et de provoquer l’adhésion, capable de réconcilier les français avec la politique, en mesure de concrétiser dans la vie de nos concitoyens nos décisions et nos choix. Nous voudrions un projet fidèle à nos valeurs, nourri de notre histoire, mais ancré dans le monde tel qu’il est et tourné vers le futur. Nous voudrions aussi un grand parti engagé dans la société, un parti populaire, féministe, capable de rassembler toutes les gauches autour d’un projet concret de transformation sociale. Cela ne se fera pas par de simples déclarations d’intentions destinées à masquer les lassantes et rituelles manœuvres de pouvoir. Nous avons décidé de faire des choix et de les assumer, d’avancer sans masque ni précautions inutiles, avec pour seule boussole, dans ces temps où l’histoire peut jeter un mauvais sort sur la gauche, nos convictions. Nous proposons des ruptures, mais aussi des ambitions et des propositions concrètes. C’est le début d’un chemin. Poursuivons-le ensemble. |
I/ Combattre la mondialisation libérale | |
II/ Renouer avec l'éxigence sociale | |
III/ Fonder la République nouvelle | |
IV/ Retrouver les outils de l'égalité | |
V/ Inventer un Nouveau Parti socialiste |
[Les documents] [Les élections] [Les dossiers] [Les entretiens] [Rechercher] [Contacter] [Liens] | ||