1. Créer des emplois.
2. Réduire la durée du temps de travail.
3. Rendre aux Français le pouvoir d'achat qui leur a été confisqué.
4. Gagner la bataille de l'intelligence.
5. Encourager l'esprit d'entreprise.
6. Rendre l'impôt plus juste.

Nous voulons remettre l'Homme au cœur de l'économie. Notre vision est ambitieuse ; elle demande de rompre avec bien des conformismes; elle suppose du courage. Il faut changer d'avenir en faisant émerger une nouvelle logique économique qui, sans accroître les déficits publics ni relancer l'inflation, permette une plus juste répartition des richesses entre tous les Français. Avec un objectif prioritaire : l'emploi.
Parce que le chômage n'est pas une fatalité.

 

1. Créer
des emplois.

è 700 000
emplois pour
les jeunes

Aujourd'hui, l'Etat dépense des sommes considérables pour favoriser l'emploi des jeunes, qui ne font qu'entretenir le cercle vicieux de la précarité: petits boulots, CDD, " stages " de formation...
En simplifiant drastiquement ces aides, sans augmenter les dépenses publiques, notre objectif est de créer 700 000 vrais emplois pour les jeunes, pour moitié dans le secteur public, pour moitié dans le secteur privé.
Ces vrais emplois, payés avec un vrai salaire, seront la première étape de l'insertion dans la vie professionnelle.

Tous les exemples historiques indiquent que seul un engagement de la puissance publique peut venir à bout d'un chômage massif.
Un budget maîtrisé, réorientant la dépense publique vers l'emploi, sera un puissant levier d'action.


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2. Réduire
la durée du
temps de
travail.
è 39 h à 35 h.

Aujourd'hui, la machine permet des gains énormes de productivité, dont l'Homme doit bénéficier.
Nous proposons de ramener progressivement la durée légale du temps de travail de 39 heures à 35 heures, sans diminution de salaire.
Cela se fera par la négociation entre partenaires sociaux, l'Etat ayant pour rôle de donner le cap et de fixer le calendrier. Une loi-cadre, qui aura également pour objet de lutter contre les horaires abusifs et les heures supplémentaires, donnera l'impulsion à ce mouvement historique.


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3. Rendre
aux Français le
pouvoir d'achat
qui leur a été
confisqué.

Pour investir, les entreprises françaises ne manquent pas d'argent, car leurs profits sont élevés ; ce qui leur fait cruellement défaut, ce sont les débouchés.

Notre première priorité est de libérer du pouvoir d'achat pour ceux qui en ont le plus besoin, grâce à une Conférence nationale sur l'emploi, les salaires et la durée du travail, qui relancera la négociation collective.


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4. Gagner
la bataille de
l'intelligence.

è 2,5 % du
PIB pour
la recherche.

Préparer l'avenir, c'est s'engager résolument dans la grande compétition économique et culturelle de demain. L'intelligence sera à la fois l'enjeu et la richesse du XXIe siècle.
Les produits intellectuels sont désormais des objets de compétition internationale. L'Europe ne doit pas perdre la bataille de l'intelligence. Préparer l'avenir, être moderne, ce n'est pas penser l'économie uniquement en termes de monnaie ou de fiscalité; c'est penser que la richesse de demain sera fondée sur l'innovation scientifique et l'initiative technologique.
Construire l'Université du futur.
Non seulement nous reprendrons l'effort ralenti par la droite, mais nous l'amplifierons. La formation en alternance sera petit à petit mise en place. Les formations générale et professionnelle seront étroitement associées. Enfin, nous ferons éclore la grande université européenne de demain.
Relancer l'effort de recherche.
Cet effort est indispensable pour le développement d'un pays moderne. Nous devons aller vers l'objectif de 2,5 % du PIB pour le budget national de la recherche.
Relever le défi culturel et audiovisuel.
Pour endiguer l'hégémonie culturelle et technologique des Etats-Unis, la France et l'Europe doivent mobiliser tous leurs moyens de création, de production et de diffusion.


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5. Encourager
l'esprit
d'entreprise.

è PME
moins d'impôts,
moins de paperasseries.

Fasciné par les grandes entreprises, notre pays oublie souvent que sa richesse réside tout autant dans ses milliers de PME. Plus créatrices, elles sont aussi plus fragiles. Demain, les emplois créés le seront surtout par des petites entreprises et des services nouveaux. La croissance naîtra de l'innovation, de la créativité, de la souplesse des entrepreneurs. Il faut libérer les énergies, et avant tout celles des PME. L'Etat doit tout faire pour y parvenir.
Nous développerons une fiscalité favorable à l'investissement à risque, à une épargne mobilisée pour les fonds propres des PME.
Nous simplifierons les procédures administratives pour les jeunes entreprises. Nous investirons dans l'intelligence à travers un soutien massif à la recherche publique comme privée et grâce à des aides importantes à l'innovation et à la formation.
Nous investirons dans la création grâce à une politique active de "capital-risque" et à un appui aux PME qui développent les nouvelles technologies.


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6. Rendre
l'impôt
plus juste.
è Baisser
la TVA,
relever l'ISF.

En France, l'impôt pèse trop sur les classes moyennes et frappe plus le travail que le capital.
Nous voulons stabiliser les prélèvements obligatoires, puis les diminuer, et rendre l'impôt plus juste. Nous engagerons des réformes de structure favorisant le travail par rapport au capital en accordant la priorité au pouvoir d'achat des ménages.
Pour augmenter le pouvoir d'achat en diminuant les prélèvements qui pèsent sur les salaires et sur les petites retraites, une CSG élargie et réformée sera substituée à toutes les cotisations salariales maladie, dans des conditions qui profiteront à l'immense majorité des retraités.
Pour favoriser l'emploi, nous diminuerons les prélèvements sociaux pesant sur le travail.
Nous modifierons progressivement l'assiette d'une partie des cotisations patronales, en les faisant reposer sur l'ensemble de la richesse produite par les entreprises et non sur le seul travail. De même, la part de la taxe professionnelle pesant sur les salaires sera réduite.
Nous allégerons la TVA sur les produits de première nécessité et accroîtrons le dégrèvement social de la taxe d'habitation, afin de concentrer les baisses d'impôts sur les revenus modestes et moyens.
Nous instaurerons une contribution plus juste du capital à la solidarité nationale en relevant le barème de l'Impôt de Solidarité sur la Fortune.

Enfin nous lutterons efficacement contre la fraude fiscale.




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