600 000 jeunes au chômage |
La droite |
400 000 emplois créés grâce aux 35 heures |
La gauche embauche | |
1997 :![]() ![]() ![]() ![]() L'action de la droite s'est surtout caractérisée par une politique à contre emploi.![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Durant ces quatre années, la droite s'est contentée de céder aux exigences du CNPF :![]() flexibilité du temps et des conditions de travail sans contrepartie, réduction des droits de représentation des salariés, notamment dans les PME, baisse des charges sociales pour les entreprises. ![]() Rien que pour les deux années du gouvernement Juppé, cette politique a représenté 150 milliards d'exonération de charges et de primes à l'embauche (10% du budget de l'état) en faveur des entreprises, sans aucun effet sur le chômage. |
De 1997 à 2001 :![]() ![]() ![]() La gauche a rompu avec le fatalisme devant le chômage de masse.
| |||
Le chiffre qui parle | Taux de chômage, juin 1997 : |
Taux de chômage, septembre 2001 : | ||
12,3 % / 3 137 500 chômeurs |
9,1 % / 2 140 900 chômeurs |
Chirac : " la feuille de paye n'est pas l'ennemie de l'emploi " |
La droite |
OFCE : " La croissance en France est tirée par la consommation " |
La gauche stimule | |
" Trop d'impôts tue l'impôt ", contrairement au discours de campagne de Jacques Chirac, la droite n'a cessé de les augmenter. Une valse des prélèvements obligatoires![]() ![]() ![]() En 1997, les particuliers payaient 200 milliards de plus qu'en 1992. Une politique d'austérité salariale et sociale![]() ![]() ![]() |
Entre 1997 et 2001, le pouvoir d'achat du revenu des ménages aura augmenté de 16 %, soit la meilleure performance depuis plus de 20 ans qui s'est accompagnée d'une volonté de réduire les inégalités. La baisse des prélèvements obligatoires![]() ![]() ![]() ![]() Des salaires et des pensions revalorisésLe pouvoir d'achat des retraités a augmenté de 1,4% entre 1997 et 2002, grâce à une augmentation des pensions. Le SMIC a augmenté de plus de 10% depuis juin 1997. | |||
Le chiffre qui parle | Pouvoir d'achat : |
Taux de prélèvements obligatoires : |
Hausse des prix : | |
1993-1997 : + 5 % 1997-2001 : + 16 % |
1993-1997 : hausse de près de 2 points 1997-2002 : baisse d'1/2 point |
1993-1997 : +7,6% 1997-2001 : + 3,9% |
Eric Raoult : " La culture du RMI, c'est la culture de l'inactivité " |
La droite |
5 millions d'exclus reçoivent une couverture complémentaire |
La gauche égalitaire | |
Des mots forts pour une réalité misérable : la réduction de la fracture sociale selon Jacques Chirac
s'est traduite par des effets d'annonces et des mesures de discrimination sociale. La prestation spécifique dépendance (PSD) n'a concerné que 135 000 personnes âgées dépendantes. Ses conditions d'accès sont très restrictives et seules les situations de dépendance les plus lourdes sont prises en charge. Elle est également très inégalitaire car de très fortes disparités de traitement existent entre les départements. Le projet de loi relatif au renforcement de la cohésion sociale n'a jamais vu le jour. Même chose pour l'assurance maladie universelle. Le Samu social, médecine sans médecins pour les plus pauvres, a exclu les personnes les plus démunies des structures de soins traditionnelles et les a renvoyées vers les secteurs associatifs. Les minima sociaux n'ont pas été revalorisés entre 1994 et 1997, excepté en 1995 où la hausse de 1,2% n'atteignait même pas l'inflation (1,7%). Les fonds de pension : la loi Thomas institue le système de retraites par capitalisation, qui détourne les ressources de la sécurité sociale vers des intérêts privés, ne profitant qu'aux revenus élevés ayant la possibilité d'épargner. |
Le gouvernement Jospin ne s'est pas contenté de soigner la fracture sociale, il a traité l'ensemble des situations de détresse et de dépendance. L'allocation personnalisée d'autonomie (APA) touche 800 000 personnes âgées dépendantes. L'APA est adaptée au niveau de dépendance et s'applique de manière égale à l'ensemble du territoire. La couverture maladie universelle (CMU) est un progrès social majeur. Pour la première fois en France, l'affiliation directe au régime de base de la sécurité sociale est garantie pour tous les résidents réguliers. surtout, 5 millions de personnes bénéficient désormais d'une couverture complémentaire gratuite. La loi de lutte contre les exclusions engage une action globale : suivi des chômeurs longue durée, accompagnement de la réinsertion des jeunes, renforcement des dispositifs d'accès et de maintien dans le logement, droit à des conditions de vie décente (lutte contre le surendettement, aide aux impayés EDF, minimum alimentaire insaisissable). En quatre ans, le RMI a été revalorisé de 6%, l'allocation spécifique de solidarité de 13% et l'allocation d'insertion de 35% . Il est aujourd'hui possible de cumuler les minima sociaux avec un salaire (pendant six mois) pour faciliter le retour à l'emploi. La création d'un fonds de réserve des retraites consolide le régime par répartition. Doté de 50 milliards de francs fin 2001, il sera alimenté pour atteindre 1000 milliards de francs). | |||
Le chiffre qui parle | Pouvoir d'achat des minima sociaux 1993 - 1997 : |
Pouvoir d'achat des minima sociaux 1997 - 2001 : | ||
RMI : - 0,7 % Allocation spécifique de solidarité : - 3,6 % |
RMI : + 5,1 % Allocation spécifique de solidarité : +10,2 % |
Décembre 95 : |
La droite : |
Décembre 2001 : |
La gauche : | |
La droite a réussi un triple exploit : ![]() ![]() ![]() En 1993, les remboursements d'assurance-maladie ont baissé brutalement de cinq points. Le "plan Juppé" a instauré sans concertation une gestion comptable des dépenses d'assurance maladie. Il a pénalisé les assurés sociaux et a réduit l'égalité devant l'accès aux soins. L'échec a été total : en 1997, le déficit cumulé de la sécurité sociale s'est monté à 265 milliards de francs. Les plans de maîtrise des dépenses ont reporté les dépenses de santé vers les mutuelles et les assurances pour ceux qui peuvent y avoir recours. Le forfait hospitalier a été augmenté de plus de 30 %. Il est passé de 50 à 55 francs par jour en 1993 et à 70 francs par jour en 1996. Les budgets ont traduit une absence de politique de santé publique. De 1993 à 1995, les crédits destinés aux programmes de prévention en faveur de la santé des populations ont baissé de 23 %. L'hôpital public a été soumis à une cure d'austérité et à une politique incohérente de fermeture des lits. L'enveloppe financière pour l'hôpital n'a augmenté que de 1,15% en 1997. |
La gauche a sauvé notre régime de protection sociale. Les comptes de la sécurité sociale sont redevenus excédentaires sans augmentation des prélèvements sociaux (sauf sur les revenus du patrimoine) Le gouvernement a relancé une véritable politique de santé publique, axée sur des programmes précis de prévention et des actions ciblées : hépatite C, drogues, contraception, maladie d'Alzheimer... La sécurité sanitaire est devenue une priorité. Pour maintenir un service public de qualité, les moyens en faveur de l'hôpital ont été renforcés : ![]() ![]() ![]() ![]() La qualité du système de santé est renforcée par plusieurs lois : ![]() ![]() Un fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante a été créé et doté de 3,3 milliards de francs (514,5 millions d'€) pour 2001 et 2002 . | |||
Le chiffre qui parle | En 1996, le régime général de
la sécurité sociale |
Depuis 1999, le régime général de la sécurité sociale | ||
était déficitaire de 54 milliards de francs |
est excédentaire |
En dehors du mariage, point de salut |
La droite |
Toutes les formes de vie familiale reconnues |
La gauche | |
Avec un discours passéiste et réactionnaire sur la famille, la droite est passée à côté de l'évolution de la société vers des formes familiales diversifiées. Elle n'a privilégié que l'institution du mariage. En dehors d'une loi sur l'adoption, l'évolution du droit de la famille a été inexistante. Pire, les couples non mariés se sont vus pénalisés fiscalement. Que reste-il des gouvernements Balladur-Juppé ? Le catalogue de mesures relatives aux prestations familiales n'a pas été financé. La droite a laissé une branche famille en déficit de plus de 14 milliards de francs (2,13 milliards d'e) en 1997. La promesse de généraliser à l'ensemble des jeunes de 18 à 20 ans le bénéfice des allocations familiales et de prolonger le versement jusqu'à 22 ans pour les étudiants, apprentis et jeunes en formation professionnelle n'a pas été tenue. Le gouvernement Balladur a étendu le versement de l'allocation parentale d'éducation (APE) au deuxième enfant. Cette mesure a écarté insidieusement des milliers de femmes du marché du travail. Le cumul de L'AGED et la réduction d'impôt pour les emplois familiaux a été une bonne affaire pour les familles aisées. La collectivité a financé jusqu'à 70% du coût de la garde à domicile. Le plan Juppé s'est soldé par la diminution d'un tiers de l'allocation de rentrée scolaire, le gel des prestations familiales, des économies sur les aides personnelles au logement, l'allocation parent isolé, les indemnités maternité... |
Offrir un cadre parental stable quel qu'en soit le statut, telle est l'approche du gouvernement. Sur le plan du droit, la famille a connu sa " Révolution tranquille " :![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Les aides aux familles :![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() | |||
Le chiffre qui parle | branche famille de la sécurité sociale |
branche famille de la sécurité sociale | ||
1993 - 1997 : déficit de 14 milliards de francs |
1997- 2002 : excédent |
![]() |
[Les documents] [Les entretiens] [Rechercher] [Contacter] [Liens] | |
![]() | ![]() |