Ancien président de la République (1981-1995)

François
Mitterrand
26 octobre 1916 - 8 janvier 1996



 

20 documents disponibles

 Vœux aux forces vives de la Nation
« Il nous faut créer des emplois et des millions d'emplois. Les efforts déployés depuis des années n'ont pas été sans résultat : pendant que le chômage s'est accru, des emplois ont été créés en grand nombre ; mais les deux chiffres ne se recoupent pas, vous comprenez facilement pourquoi. Il faut tout de même aboutir au reflux du chômage, à la résorption du chômage de longue durée, à la réduction du taux de chômage dans une proportion que je ne saurais quantifier. »

5 janvier 1994

 Inauguration de l'aile Richelieu du Louvre
« Je me souviens que c'est en 1981 que j'en ai fixé les grandes lignes, tout simplement en reprenant le fil des temps, les intentions plusieurs fois affirmées. Il y a longtemps que l'on songeait à parfaire le Louvre, à le libérer de ses autres obligations, à en faire un musée total, mais la décision n'était pas prise ou ne pouvait l'être. Je pensais en 1981 que j'avais le temps devant moi, je me trompais. Finalement je l'ai eu mais pour d'autres raisons. »

18 novembre 1993

 Obsèques de Pierre Bérégovoy
« Toutes les explications du monde ne justifieront pas que l'on ait pu livrer aux chiens l'honneur d'un homme et finalement sa vie au prix d'un double manquement de ses accusateurs aux lois fondamentales de notre République, celles qui protègent la dignité et la liberté de chacun d'entre nous. »

4 mai 1993

 L'opinion s'impatiente et on la comprend
« Les socialistes ont des électeurs très sensibles, très scrupuleux et c'est heureux. Cette exigence est à leur honneur. Notre base électorale a donc mal supporté le doute ou les accusations portant sur la morale publique. J'ai été moi-même très peiné - et révolté - par la révélation de certaines faiblesses. Mais, de là à croire que le parti socialiste, les socialistes, sont coupables collectivement, non ! L'exploitation politique des manquements réels et des fautes commises a fait le reste. »

Entretien paru dans l'Hebdomadaire Vendredi
21 janvier 1993

 Un anniversaire comme un autre
« A mes yeux, le dixième anniversaire de mon élection à la Présidence de la République ne revêt pas un caractère particulier. Je comprends cependant que le parti socialiste souhaite commémorer l'événement et réfléchir à cette occasion aux années écoulées. A condition de ne pas borner là cette célébration. Je pense que nous devons sans cesse nous projeter dans l'avenir. L'heure n'est pas au bilan, mais à la continuité d'un effort résolu. »

Entretien paru dans l'Hebdomadaire Vendredi
10 mai 1991

 Élection présidentielle de 1988 : discours d'investiture
« Au seuil de ce septennat, je souhaite interpréter en peu de mots, aussi justement que possible, la volonté populaire exprimée le 8 mai. »

21 mai 1988

 Élection présidentielle de 1988 : meeting à Lille
« Le rassemblement et l'union des Français, j'en ai parlé depuis le début de cette campagne présidentielle, au point peut-être d'être parfois mal compris, car élargir ses horizons ne contraint pas à abandonner la route sur laquelle on se trouve. D'ailleurs, la fidélité à soi-même reste la règle et la boussole. Je l'ai dit ici et là. Je le répète parce que je le dois, non seulement à mes amis qui sont ici, mais à la France : moi. je suis socialiste. »

29 avril 1988

 Élection présidentielle de 1988 : meeting au Bourget
« Je voudrais ici dessiner les quelques ouvertures, les quelques directions, les quelques dynamiques qui feront penser aux Français que, s'ils le veulent, ils peuvent changer leur société de la manière qui convient, ils peuvent fonder à nouveau la république, celle qui appartient à toute femme et à tout homme de notre communauté, sans exclure personne. L'ouverture sur des horizons plus vastes que les nôtres, dans lesquels il s'agit maintenant de s'intégrer, je pense à l'ouverture sur l'Europe. »

22 avril 1988

 Élection présidentielle de 1988 : meeting à Rennes
« Comment ne serais-je pas heureux de vous retrouver, ici, ce soir, vous que je saluais, il y a un plus de trois ans, dans cette même ville de Rennes, vous et les autres, et tous les autres, de toute la France, qui ont bougé et vont bouger, qui se rassemblent et vont se rassembler pour que la France soit unie. »

8 avril 1988

Élection présidentielle de 1988 : Lettre à tous les Français
« Vous le comprendrez. Je souhaite, par cette lettre, vous parler de la France. Je dois à votre confiance d'exercer depuis sept ans la plus haute charge de la République. Au terme de ce mandat, je n'aurais pas conçu le projet de me présenter de nouveau à vos suffrages si je n'avais eu la conviction que nous avions encore beaucoup à faire ensemble pour assurer à notre pays le rôle que l'on attend de lui dans le monde et pour veiller à l'unité de la Nation. »

avril 1988

 Inauguration de la pyramide du Louvre
« Il est dans l'histoire des moments privilégiés où l'intégrité a un nom, la rigueur un visage, la conscience une voix, et dans la vie d'un homme un instant - sa mort - où chacun, ami ou adversaire, perçoit l'écho d'un même message, et voilà que soudain - oui, pour l'instant - tous se rejoignent. »

4 mars 1988

 Élections législatives de 1986 : meeting à Lille
« Ce débat, il vous appartient, selon vos choix, de le mener. Mais comment pourrait-on imaginer que le Président de la République élu en 1981, par une majorité, c'est la définition même de la démocratie, par une majorité populaire, pourrait, à l'heure d'un grand choix, se taire et refuser d'être auprès de ceux qui n'ont jamais manqué d'être à ses côtés dans la difficulté ? »

7 février 1986

 Les mœurs, les usages sont moins faciles à changer que les lois
« Nous réussirons dans notre entreprise si nous éveillons les forces créatrices de la nation et si nous leur donnons leur chance. La ressource humaine est immense dans un pays comme le nôtre. Elle se déploiera, par la formation, par l'acquisition et la maîtrise du savoir. »

Entretien paru dans le quotidien Le Monde
26 novembre 1982

 Hommage à Pierre Mendès-France
« Il est dans l'histoire des moments privilégiés où l'intégrité a un nom, la rigueur un visage, la conscience une voix, et dans la vie d'un homme un instant - sa mort - où chacun, ami ou adversaire, perçoit l'écho d'un même message, et voilà que soudain - oui, pour l'instant - tous se rejoignent. »

27 octobre 1982

 Un regard neuf et l'esprit libre
« Quant au pouvoir qui est le mien, j'en userai comme je le dois. Je ne sais si je résisterai à l'intolérance, à l'exaspération, à la personnalisation excessive de l'autorité. La suite le dira, mais je puis dire que je me suis préparé à cette rude confrontation avec soi-même durant les années, les longues années où j'ai lutté contre les déviations du régime. »

Entretien paru dans le quotidien Le Monde
2 juillet 1981

 Élection présidentielle de 1981 : discours d'investiture
« En ce jour où je prends possession de la plus haute charge, je pense à ces millions et ces millions de femmes et d'hommes, ferment de notre peuple, qui, deux siècles durant, dans la paix et la guerre, par le travail et par le sang, ont façonné l'histoire de France sans y avoir accès autrement que par de brèves et glorieuses fractures de notre société. C'est en leur nom d'abord que je parle, fidèle à l'enseignement de Jaurès, alors que, troisième étape d'un long cheminement, après le Front populaire et la libération, la majorité politique des Français, démocratiquement exprimée, vient de s'identifier à sa majorité sociale. »

21 mai 1981

 Élection présidentielle de 1981 : Déclaration au soir de la victoire à Château-Chinon
« Cette victoire est d'abord celle des forces de la jeunesse, des forces du travail, des forces de création, des forces du renouveau, qui se sont rassemblées dans un grand élan national pour l'emploi, la paix, la liberté, thèmes qui furent ceux de ma campagne présidentielle et qui demeureront ceux de mon septennat. »

10 mai 1981

 Élection présidentielle de 1981 : Les 110 propositions
La paix : une France ouverte sur le monde - L'emploi : la croissance sociale par la maîtrise de l'économie - La liberté des femmes et des hommes responsables - La France : un pays libre et respecté

janvier 1981

 Assises du socialisme
« Nous considérons que notre entreprise conditionne la victoire de la gauche et que la victoire de la gauche sera la victoire de chacun de ceux qui la composent, que chacun y trouvera force et renouvellement. Il existe assez de Français - ils sont par millions - qui aujourd'hui ne savent pas encore - c'est notre tâche - qu'ils doivent rejoindre les rangs de la gauche alors qu'ils sont exploités, dominés, humiliés ! C'est cela, la recherche vers plus de réflexion, vers une plus grande connaissance de soi-même. »

12 octobre 1974

 Congrès d'Épinay de 1971
« Nous avons pris des positions favorables à un certain nombre de thèmes de décentralisation, de collégialité, d'ouverture.. (...) Mais, permettez-moi d'insister sur ce point, il faut aussi que nous existions intellectuellement, par un plus riche apport théorique, et j'ajouterai, pour l'idée que je m'en fais, spirituellement, par une meilleure connaissance de l'homme, et peut-être aussi, par une plus profonde réflexion sur son destin tout au long de sa vie. »

13 juin 1971

Page précédente Haut de page



PSinfo.net : retourner à l'accueil

[Les documents] [Les élections] [Les dossiers] [Les entretiens] [Rechercher] [Contacter] [Liens]