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Je n'accepte pas le caporalisme« J'ai soutenu François Hollande dans des circonstances parfois très difficiles pour lui. Mais je ne peux pas ne pas constater que la liste est longue, de Fabius à Strauss-Kahn, de Kouchner à moi-même, des personnalités à qui on a coupé les ailes. Mitterrand, lui, n'avait pas peur de s'entourer de personnalités fortes. » Entretien accordé au quotidien Libération 12 juillet 2007
TVA sociale, un leurre total« Un tel impôt risquerait, entre autres inconvénients, de favoriser les inégalités salariales. » Point de vue paru dans le quotidien Libération 30 janvier 2006
Mitterrand nous permettait de croire que l'impossible était possible« François Mitterrand avait une idée de l'homme et de la civilisation, qui puisait au registre de la tolérance et de la générosité, de l'audace et de la ténacité. Il voulait déplacer des montagnes. Il était enthousiaste quand un mouvement surgissait, quand la foule envahissait les rues, quand la jeunesse prenait la parole. » Point de vue paru dans le quotidien Le Figaro 9 janvier 2006
Le droit d'auteur, fils des Lumières« Le droit d'auteur, à présent largement étendu sur le continent européen, a été inventé par la France. Il est fils des Lumières et de la Révolution française. Il est au cœur de notre vie culturelle, et je n'hésite pas à le dire, il est un élément de l'identité de notre pays. » Point de vue paru dans le journal Le Monde 18 décembre 2005
Primaires : En France, l'idée paraît encore utopique« Ici et là, il y a une volonté de fédérer les énergies et les forces de la gauche. Personne n'a envie de revivre la fragmentation qui avait été fatale à la gauche en avril 2002. » Entretien accordé au quotidien Le Figaro 14 décembre 2005
Evitons un nouveau Rennes !« Oui ou non, camarades, voulez-vous que le PS reste l'axe central de la gauche, en fidélité avec le combat historique de François Mitterrand ? Ou bien voulez-vous aller chercher vos mots d'ordre auprès de je ne sais quel parti ou de je ne sais quelle ligue ? Quant à nos règles internes, voulez-vous qu'elles soient respectées ou jetées aux orties ? » Entretien accordé au quotidien Le Figaro 25 octobre 2005
Changeons la République« La démocratie française est à bout de souffle. Elle est asphyxiée. Elle crève d’un mal qui n’est pas nouveau mais qui, rarement dans notre histoire, n’avait été aussi profond: l’absence d’équilibre des pouvoirs. » Paru dans l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur 29 septembre 2005
Nous devons tenir un langage de vérité et de courage« Le PS n'était pas candidat au scrutin du 29 mai, c'était M. Chirac proposant un texte de référendum, et celui-ci a tourné à l'anti-plébiscite, par un rejet massif de M. Chirac. D'ailleurs ceux des dirigeants socialistes qui bénéficient de la confiance populaire sont ceux-là mêmes qui ont mené campagne en faveur du oui. » Débat organisé par Le Monde.fr 28 septembre 2005
Je propose une révolution démocratique« Si le candidat du PS - quel qu'il soit - est élu en 2007, je propose qu'il engage dans les deux ou trois mois suivants un référendum constitutionnel sur la responsabilité du Président devant l'Assemblée, la suppression du Sénat, le non-cumul des mandats, et une Assemblée aux couleurs de tous les Français. » Entretien accordé au journal 20 Minutes 31 août 2005
Cessons de promettre des lendemains qui chantent« J'entends sans cesse invoquer le nom de François Mitterrand. Mais il nous a enseigné sa conception du parti, qui était d'abord fondée sur le respect des militants. On n'imagine pas qu'il aurait pu tourner le dos à leur vote. » Entretien paru dans le journal Le Monde 26 août 2005
Proposition des femmes pour le projet socialiste« Cette contribution, loin d'être une revendication catégorielle, sert l'intérêt général. Le parti socialiste a tout à gagner à porter ce combat. Mais cela commence par un effort sur lui-même d'exemplarité en matière d'égalité femmes/hommes. » Contribution thématique en vue du congrès du Mans (novembre 2005) juillet 2005
Pour l'Afrique« C'est maintenant, et non pas dans cinq ou dix ans, que les pays les plus riches de la planète doivent agir et stopper la spirale qui emporte un continent et ses 600 millions d'habitants dans un gouffre sans fin. » Point de vue paru dans le journal Le Monde 1er juillet 2005
Soutenir le oui était une obligation morale« Trois règles d'or n'ont pas été respectées par certains des nôtres : le respect de la vérité, le respect des autres peuples, le respect des militants. Ces principes sont constitutifs de l'éthique socialiste. » Entretien accordé au quotidien Libération 4 juin 2005
Traité constitutionnel : Retrouver une éthique« Il n'y a pas de plan B, malheureusement ! Ceux qui l'ont fait croire sont des marchands d'illusions. Le non était composite et il n'y aura pas de contre-projet français. Notre pays va être soumis à l'ultralibéralisme. » Entretien accordé à l'hebdomadaire L'Express 30 mai 2005
Moi, je ne mets pas dans l'urne le même bulletin que M. Le Pen« Une fois passé le soir des résultats, cette surenchère nationaliste laissera, si le non l'a emporté, un goût de cendre. C'est cela le post-21 avril : la tristesse, le regret, la déprime, l'amertume. Mais il sera trop tard pour verser des larmes. » Entretien accordé au quotidien Le Figaro 26 mai 2005
Pour l’Europe des cultures« La culture française doit beaucoup au prix unique du livre et au soutien à la création cinématographique. Le traité constitutionnel les consacre en même temps qu'il reconnaît, noir sur blanc, l'exception culturelle. Autant de raisons pour dire oui, sans hésiter. » Entretien accordé à l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur 5 mai 2005
La Constitution en vérité« Les politiques qui se disent socialistes ou même démocrates devraient cesser leurs délirantes falsifications du traité européen, en particulier lors de talk-shows télévisés. » Point de vue paru dans le quotidien Libération 29 mars 2005
La France en 2005 : un diagnostic« Pourquoi commencer notre Projet par un diagnostic de la société française ? Parce que c'est à partir d'une compréhension lucide de l'état de la réalité sociale que nous pouvons bâtir une alternative politique redonnant confiance aux citoyens. Faute de prendre la mesure des mutations intervenues depuis des années, nous manquerions l'essentiel et serions condamnés à reproduire les mêmes éléments de programme sans s'interroger sur leur pertinence. » 20 mars 2005
Élargir la liberté d'écouter« Les élus devront soutenir la réforme du plan de fréquence des radios FM qui connaît encore de nombreux opposants. » Point de vue paru dans le journal Libération 9 mars 2005
Monsieur Raffarin, arrêtez la mascarade« RTT, recherche, école... A passer en force, le gouvernement en a oublié le chemin du débat. » Point de vue paru dans le quotidien Libération 10 février 2005
SOS, école en danger !« Un point commun unit tous ces mouvements spontanés de jeunes : le refus déterminé de la casse de l'école. Trop, c'est trop. Il ne sert plus à rien de dissimuler l'appauvrissement de l'école par une loi cache-misère : les dégâts de trois ans de droite au pouvoir sont maintenant clairement apparents. » Point de vue paru dans le journal Le Monde 8 février 2005
Du courage pour faire gagner la gauche« A nous, maintenant, de donner un contenu fort au réformisme de gauche qui nous a réunis lors du congrès de Dijon. » Point de vue paru dans le quotidien Le Monde 5 décembre 2004
La période ordonne de jouer collectif« Nous devons rassembler tous les talents dans un esprit de fraternité. En même temps, il nous faut respecter scrupuleusement la ligne idéologique clairement européenne consacrée par le vote des militants. » Entretien accordé au quotidien Libération 4 décembre 2004
La fracture européennePour la première fois, deux leaders socialistes, Jack Lang, farouche partisan du oui, et Arnaud Montebourg, avocat passionné du non, débattent. Sans concession. Paru dans l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur 21 octobre 2004
Je regrette que l'on se soit infligé cette controverse« Mon socialisme se fonde sur un triple engagement : l'internationalisme, l'anti-impérialisme et l'Europe. Ce qui me touche et me blesse, ce sont certains des arguments échangés ici ou là qui tournent le dos à ces engagements. » Entretien accordé au quotidien Libération 9 octobre 2004
Un oui sans réserves« Entre une Amérique impérialiste, quel qu’en soit la président, une Russie de plus en plus anti-démocratique et des fanatiques islamistes qui se livrent à la barbarie, il est vital de préserver une Europe qui reste un pôle de progrès social, de civilisation, de paix et de droit. Ne la déstabilisons pas ! » Entretien accordé à La Nouvelle République des Pyrénées 2 octobre 2004
Je ressens de la tristesse« Objectivement, nous nous sommes nous-mêmes enfermés dans un piège. Jacques Chirac a décidé d'organiser un référendum. Mais quand ? Dans quelles conditions ? Selon quelles modalités ? Nous l'ignorons. Et nous décidons de nous infliger de prendre une décision un an à l'avance sur un référendum qui peut-être n'aura pas lieu ! » Entretien accordé au journal Le Parisien 13 septembre 2004
Un devoir de vérité« Je me renierais si, pour des raisons politiques ou tactiques, je faisais dire au traité ce qu'il ne contient pas. Il y a tout de même, dans cette affaire, un devoir de vérité. Ce texte est certes insuffisant : comme tout traité international, il n'est qu'un compromis. Mais la réalité, c'est qu'il comporte de nombreuses avancées. » Entretien accordé au journal Le Parisien 9 septembre 2004
Une casse sans précédent du service public d'éducation« Je sais que François Fillon hérite d'une situation gravement détériorée par les décisions de Jean-Pierre Raffarin depuis deux ans et demi et par l'amateurisme échevelé et irresponsable de son prédécesseur, Luc Ferry. Mais le gouvernement semble décidé à poursuivre la mise à sac de l'Éducation nationale, saignée à blanc par la tronçonneuse budgétaire. » Entretien accordé au quotidien Libération 1er septembre 2004
Il n'y a que des avancées dans le traité de Bruxelles« On a le droit de ne pas partager la même appréciation du traité de Bruxelles, mais on n'a pas le droit de lui faire dire ce qu'il ne dit pas ou d'ignorer ce qu'il dit. Personnellement, je suis attaché à la vérité des textes et je réclame (...) une exigence de vérité et de rigueur intellectuelle. » Entretien accordé au quotidien Le Figaro 27 août 2004
Ce gouvernement doit partir« Il y a aujourd'hui une défiance définitive et irrévocable des Français vis-à-vis de ce régime et de ses responsables. En 2002, gauche et droite réunies ont réélu Jacques Chirac à l'Elysée. Et au soir du 5 mai, le chef de l'Etat avait dit : « Ce vote m'oblige, la politique doit changer. » Or, le régime est pire que ce qu'était naguère l'Etat RPR. » Entretien accordé au journal Le Parisien 27 juillet 2004
Réservons notre réponse sur le référendum sur la Constitution« Le traité apporte des améliorations modestes mais incontestables : renforcement des pouvoirs du Parlement européen, désignation d'un ministre des affaires étrangères européen, mais aussi intégration de la Charte des droits fondamentaux que le gouvernement Jospin avait d'ailleurs négociée. » Entretien accordé au journal Le Monde 20 juillet 2004
Raffarin III : Cette équipe est dans l'impasse« Les rentrées fiscales sont catastrophiques. On a dépensé des milliards pour satisfaire des clientèles électorales. Sous le gouvernement Jospin, la France était le meilleur élève de la classe européenne. Désormais, nous portons le bonnet d'âne. » Entretien accordé au journal Le Parisien 26 avril 2004
Régionales 2004 : Il faut se battre jusqu'au bout« M. Raffarin et son gouvernement, loin de tirer les leçons de ce vote sanction, s'enhardissent, s'entêtent et s'acharnent à vouloir mener la même politique. Pis encore, ils annoncent qu'ils vont l'accélérer. Ce gouvernement montre, une fois de plus, une incroyable cécité et une étonnante surdité. » Entretien accordé au journal Le Parisien 27 mars 2004
Drogues, la prévention condamnée ?« Informer les consommateurs de drogues des risques auxquels ils s'exposent est une démarche d'intérêt public, c'est loin d'être une activité sans péril. Jean-Marc Priez le sait, qui pourrait écoper de dix ans de prison en punition. » Point de vue paru dans Le Monde 5 mars 2004
Il faut mettre le feu aux esprits et aux cœurs« Le gouvernement Raffarin a renoncé à " investir dans l’intelligence ", il veut " tuer l’école de la république ", il n’a que " mépris pour le peuple " et il favorise " les exploiteurs ". Une seule solution : " le soulèvement de la vie ". » Entretien accordé au journal Le Nouvel Observateur 26 février 2004
La droite se fait beaucoup de mal« Ces derniers jours, on a assisté à un spectacle pitoyable. La droite française est décidément incapable d'accepter un autre pouvoir que le sien. Elle considère que l'ensemble de la société doit être verrouillé par un parti unique dominant. C'est une vieille maladie, apparemment incurable. » Entretien accordé au journal Le Parisien 8 février 2004
Le vote des régionales doit aider à délivrer le pays de la malédiction de 2002« Le temps du réveil a sonné. Le double traumatisme du 21 avril et du 5 mai 2002 a profondément ébranlé notre pays et l'a longtemps tétanisé. Le front républicain du printemps 2002 a volé en éclats. Beaucoup espéraient, après le 5 mai, une double ouverture sociale et démocratique. Or, c'est l'inverse qui s'est produit. » Entretien accordé au journal Le Monde 16 janvier 2004
Hollande doit constituer une équipe de choc« Méditons l'organisation déficiente de la campagne présidentielle. Le PS doit redevenir une véritable mine à idées et à projets. Le réveil de l'espoir ne dépend que de nous. » Entretien accordé au journal Le Figaro 14 novembre 2003
Je n'approuve pas les mesures anti-jeunes, anti-pauvres et anti-prostituées« Je rêverais que la nouvelle présidence se place sous le signe d’une démocratie transformée. » Entretien accordé au journal Le Monde 14 janvier 2003
École : retour aux sources« Lorsque Lionel Jospin me confia, voilà plus de deux ans, la mission de diriger à nouveau le beau vaisseau de l'éducation nationale - bêtement décrié par les ilotes en tout genre -, je décidai d'accomplir un rêve ancien: refonder notre école maternelle et élémentaire. » Point de vue paru dans Le Monde 3 septembre 2002
« Toute langue est un trésor humain »Jack Lang ne reculera pas. Dans l'interview qu'il a accordée à Ouest-France, le ministre défend son plan en faveur des langues régionales. Il répond aux républicains fervents qui craignent une « balkanisation » du pays. Notamment à son prédécesseur, Claude Allègre. 8 mai 2001
Une démocratie transformée« Je rêverais que la nouvelle présidence se place sous le signe d’une démocratie transformée. » Entretien accordé au journal Le Monde 14 février 2001
Municipales de 2001 : Gagner ParisCampagne de désignation de la tête de liste socialiste à Paris : profession de foi 20 mars 2000
Municipales de 2001 : Courrier adressé aux militants socialistes parisiensCampagne de désignation de la tête de liste socialiste à Paris. 2 mars 2000
Tout semble dédié au dieu économique« Ce que la social-démocratie a gagné en puissance, en rayonnement international, en implantation durable au pouvoir, elle risque de le perdre en singularité, en originalité, en identité. Nous nous sommes tous ralliés à l'économie de marché, et la formule de Lionel Jospin, « oui à l'économie de marché, non à la société de marché », sonne juste. Mais comment la concrétiser ? Comment éviter une dérive droitière, libéraliste, alors que le marché ambitionne de tout dévorer sur son passage. » Entretien accordé au quotidien Libération 8 novembre 1999
Résolument à gauche« La social-démocratie européenne paraît en panne d'imagination. Nos textes et nos débats s'ordonnent sempiternellement et quasi exclusivement autour de la politique économique. On disserte savamment sur les rôles respectifs de l'offre et de la demande, ou sur le partage entre secteur public et secteur privé. » Point de vue paru dans le quotidien Le Monde 27 août 1999
Cap à gauche, cap vers l'audace« La France donne le meilleur d'elle-même chaque fois qu'elle s'assigne un grand dessein de civilisation. A la gauche de retrouver pleinement sa vocation historique : mettre le pays en mouvement. » Point de vue paru dans le quotidien Le Monde 20 août 1998
Culture française en berne« Vive le Mondial ! Un mois durant, la France à la " une ". Le sport, la jeunesse, la beauté de notre pays sous les feux de la rampe. Une ombre pourtant : la funèbre " cérémonie des géants ", ronde mécanique de pauvres goldoraks. Et si cette faute de goût n'était que le symptôme d'un mal plus grave ? Une fois les dieux du stade évanouis, une cruelle réalité risque en effet de nous éclater au visage : le déclin de notre présence artistique et scientifique à l'étranger. Inexorablement, le jour décroît sur ce que l'on n'ose déjà plus appeler notre " rayonnement culturel ". » Point de vue paru dans le journal Le Monde 30 juin 1998
La démocratie, antidote au terrorisme« Je viens d'accomplir à Alger une courte mission d'amitié et de dialogue. Nos amis algériens unanimes gouvernement ou simples citoyens attendent des Français un langage sans équivoque sur le terrorisme qui meurtrit leur pays. » Point de vue paru dans le journal Le Monde 5 mars 1998
Rave universelle« La techno française est très créative et riche pour la société. La peur qu'elle suscite et l'amalgame avec la drogue sont inadmissibles. » Point de vue paru dans le quotidien Libération 30 octobre 1997
Je ne voterai pas le traité d'Amsterdam« Traité croupion, traité moignon, traité cache-misère, ce document est un texte d'abandon de l'ambition européenne. Par sa pauvreté même, et à l'exception des propositions françaises sur l'emploi, il ouvre la voie à la dilution d'une Union européenne de plus en plus centrifuge, et pire encore, au déclin intellectuel, économique et diplomatique de notre continent. » Point de vue paru dans Le Monde 19 août 1997
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